Paris, France | AFP | mardi 11/08/2015 - Sensibilisés par l'association de défense des animaux L214, plusieurs parlementaires de gauche comme de droite s'inquiètent du sort réservé aux poussins mâles, qui faute de pouvoir pondre des œufs, sont éliminés en masse dans des broyeuses mécaniques ou meurent étouffés dans des sacs poubelle.
Depuis la mi-juin, 36 députés et sénateurs ont interpellé le ministre de l'Agriculture via des questions écrites, recensées sur le site de l'association L214 et reprises par le quotidien Le Monde daté de mardi.
Le député PS François Loncle a questionné le gouvernement le 30 juin sur "le sort funeste réservé à certains poussins". Les "poussins mâles" sont "éliminés dès leur naissance, car ils ne possèdent pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair: ils sont tués de manière particulièrement cruelle, en étant broyés, gazés ou étouffés", relève ce député de l'Eure, qui demande "comment rendre plus digne (leur) mise à mort".
Des parlementaires écolos comme Laurence Abeille (EELV), Jean-Vincent Placé (EELV), ou Chantal Jouanno (UDI), et de droite comme Lionnel Luca (LR), Patrick Balkany (LR), Olivier Dassault (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Bérengère Poletti (LR)... ont exprimé leur indignation.
Ils font référence à une méthode développée en Allemagne qui permet "par une technique de spectrométrie" de procéder à "un tri précoce des poussins dans l'œuf".
L'association de défense des animaux L 214, qui milite aussi contre le gavage des oies, alerte l'opinion publique depuis plusieurs mois.
Sur son site internet, une vidéo de trois minutes rapporte le témoignage d'un salarié d'un couvoir breton qui explique comment les poussins mâles "sont passés au broyeur ou étouffés dans des sacs poubelle", propos illustrés par des images tournées en caméra cachée.
Une pétition "Stop au broyage des poussins" a aussi été lancée pour demander "d'interdire cette pratique cruelle", qui concerne environ 50 millions de poussins selon l'association.
Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que le broyage mécanique est encadré par un règlement européen de 2009, sur "la protection des animaux au moment de leur mise à mort". En revanche, la pratique des sacs poubelle n'est pas autorisée et est susceptible d'être sanctionnée.
"La filière et les pouvoirs publics sont soucieux de développer à terme des pratiques permettant un sexage avant éclosion", fait-on valoir au ministère.
La réponse aux parlementaires "est en train de partir", a-t-on par ailleurs indiqué.
Depuis la mi-juin, 36 députés et sénateurs ont interpellé le ministre de l'Agriculture via des questions écrites, recensées sur le site de l'association L214 et reprises par le quotidien Le Monde daté de mardi.
Le député PS François Loncle a questionné le gouvernement le 30 juin sur "le sort funeste réservé à certains poussins". Les "poussins mâles" sont "éliminés dès leur naissance, car ils ne possèdent pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair: ils sont tués de manière particulièrement cruelle, en étant broyés, gazés ou étouffés", relève ce député de l'Eure, qui demande "comment rendre plus digne (leur) mise à mort".
Des parlementaires écolos comme Laurence Abeille (EELV), Jean-Vincent Placé (EELV), ou Chantal Jouanno (UDI), et de droite comme Lionnel Luca (LR), Patrick Balkany (LR), Olivier Dassault (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Bérengère Poletti (LR)... ont exprimé leur indignation.
Ils font référence à une méthode développée en Allemagne qui permet "par une technique de spectrométrie" de procéder à "un tri précoce des poussins dans l'œuf".
L'association de défense des animaux L 214, qui milite aussi contre le gavage des oies, alerte l'opinion publique depuis plusieurs mois.
Sur son site internet, une vidéo de trois minutes rapporte le témoignage d'un salarié d'un couvoir breton qui explique comment les poussins mâles "sont passés au broyeur ou étouffés dans des sacs poubelle", propos illustrés par des images tournées en caméra cachée.
Une pétition "Stop au broyage des poussins" a aussi été lancée pour demander "d'interdire cette pratique cruelle", qui concerne environ 50 millions de poussins selon l'association.
Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que le broyage mécanique est encadré par un règlement européen de 2009, sur "la protection des animaux au moment de leur mise à mort". En revanche, la pratique des sacs poubelle n'est pas autorisée et est susceptible d'être sanctionnée.
"La filière et les pouvoirs publics sont soucieux de développer à terme des pratiques permettant un sexage avant éclosion", fait-on valoir au ministère.
La réponse aux parlementaires "est en train de partir", a-t-on par ailleurs indiqué.