L'attente a été longue pour les amis venus en nombre
Par Michèle Lewon
Lorsque le jour se lève sur le manteau de nuit dont se pare le lagon, les couleurs du ciel se mélangent aux eaux de l’océan pour offrir à la Polynésie ses dégradés de ton. Dans ces îles du bout du monde, les couleurs sont à la fête. Et c’est en couleur que l’on accueille ses héros.
Le héros dont on chante les gestes depuis l’aube des temps, perpétue l’histoire d’un peuple. Les navigateurs d’ Otahitinui freedom en reprenant le chemin de leurs ancêtres ont retissé les liens entre les peuples du pacifique, et écrit une nouvelle page de l’aventure humaine. Qu’ils viennent de Tahiti, des Marquises, des Tuamutu, des îles Cook, ces héros des temps modernes en abordant la Chine, ont rappelé que le Pacifique a été peuplé par des hommes qu’un brin de folie a saisis pour risquer leur vie sur l’océan. Mais sans ce brin de folie où en serait l’humanité ?
L’arrivée de Hiria, Punua, Koronui, Hervé, Sam, et Fai sur le sol de Polynésie a été fêtée avec l’éclat tout particulier que ses habitants sont capables d’offrir.
Des chants, des danses ont rythmé leurs déplacements pendant 3 jours. Que ce soit à l’aéroport où les familles les amis, les attendaient depuis l’aube, que ce soit dans les Jardins de Paofai, ou lors de leur tour de l’île triomphal ils ont communié avec une population qui avait vibré au rythme de leur épopée.
Ils ont su exprimer, leur bonheur, leur fierté d’avoir accompli cet exploit. 15 800 km en pirogue à voile ce n’est pas rien. Ils ont parlé de l’accueil grandiose que leur a offert la Chine, des moments d’émotion lorsqu’ils ont retrouvé leurs familles et aussi de ses moments plus sombres où les peurs, les angoisses les ont saisis. Ils ont parlé aussi de ses instants magiques que peut offrir la nature.
Hiria : La mer, magnifique. Si calme! Si calme. Les rayons du soleil plongent dans sa
profondeur, puis plus tard, se reflètent à sa surface, comme de brillantes étoiles. Parfois la mer a la consistance de l’huile, parfois elle a l’effet d’un espace coupé à l’herminette… C’est la nature qui nous a permis de vivre des expériences uniques.
Mais la vie avec les autres est difficile surtout lorsque l’on ne se connaît pas. Il a fallu gérer tout cela, s’apprivoiser, se comprendre, faire la part des choses, vivre dans un espace restreint (2m2 pour chacun), dormir sur des couchettes humides, être mouillé tout le temps mouillé. Je ne pensais que cela serait aussi difficile.
Hervé : Quand la mer est calme la vie à bord peut être un peu monotone Je brise cette monotonie en chantant et en entrainant les autres avec moi! C’est le moment aussi pour moi de penser à tous ceux que j’aime. J’ai parfois eu peur et envie de tout abandonner, mais les messages que je recevais de toute la Polynésie m’ont donné la force de continuer.
J'ai beaucoup appris durant ces 3 mois: sur la vie, sur les humains, sur moi.
Punua : Les tempêtes, le vent, la pluie le passage des gros navires dans la mer de Chine exigent de la concentration. Les décisions à prendre ne sont pas simples et comme les autres j’ai eu maintes fois l’envie de tout abandonner. Je me suis senti seul bien des fois. Le soutien moral apporté par la Polynésie m’a porté. Et puis la pensée que Le Bon Dieu
est avec nous, chaque matin, chaque soir, que nos Tupunas font partis du voyage puisque nous sommes sur leur trace m’a aidé.
Koronui : Il n'y a aucun mot pour exprimer ce que l’on vit en mer. Quand on dit que la mer est plate ou qu’elle est comme un lac, quand on dit qu’elle ressemble à des montagnes avec leurs vallées et leurs pics, les personnes qui ne l’ont pas vécu ne peuvent comprendre. Non, il leur faut venir, sentir, voir et vivre cela. Quand la mer est forte que tout se brise, quand les vagues atteignent les 10 mètres il faut avoir confiance en notre Seigneur
Le soleil qui se couche sur leur exploit, les chants qui montent dans la nuit pour remercier Dieu de les avoir protégés, rappellent à chacun de nous
Que la quête du passé n’est qu’un tremplin pour construire l’avenir.
Lorsque le jour se lève sur le manteau de nuit dont se pare le lagon, les couleurs du ciel se mélangent aux eaux de l’océan pour offrir à la Polynésie ses dégradés de ton. Dans ces îles du bout du monde, les couleurs sont à la fête. Et c’est en couleur que l’on accueille ses héros.
Le héros dont on chante les gestes depuis l’aube des temps, perpétue l’histoire d’un peuple. Les navigateurs d’ Otahitinui freedom en reprenant le chemin de leurs ancêtres ont retissé les liens entre les peuples du pacifique, et écrit une nouvelle page de l’aventure humaine. Qu’ils viennent de Tahiti, des Marquises, des Tuamutu, des îles Cook, ces héros des temps modernes en abordant la Chine, ont rappelé que le Pacifique a été peuplé par des hommes qu’un brin de folie a saisis pour risquer leur vie sur l’océan. Mais sans ce brin de folie où en serait l’humanité ?
L’arrivée de Hiria, Punua, Koronui, Hervé, Sam, et Fai sur le sol de Polynésie a été fêtée avec l’éclat tout particulier que ses habitants sont capables d’offrir.
Des chants, des danses ont rythmé leurs déplacements pendant 3 jours. Que ce soit à l’aéroport où les familles les amis, les attendaient depuis l’aube, que ce soit dans les Jardins de Paofai, ou lors de leur tour de l’île triomphal ils ont communié avec une population qui avait vibré au rythme de leur épopée.
Ils ont su exprimer, leur bonheur, leur fierté d’avoir accompli cet exploit. 15 800 km en pirogue à voile ce n’est pas rien. Ils ont parlé de l’accueil grandiose que leur a offert la Chine, des moments d’émotion lorsqu’ils ont retrouvé leurs familles et aussi de ses moments plus sombres où les peurs, les angoisses les ont saisis. Ils ont parlé aussi de ses instants magiques que peut offrir la nature.
Hiria : La mer, magnifique. Si calme! Si calme. Les rayons du soleil plongent dans sa
profondeur, puis plus tard, se reflètent à sa surface, comme de brillantes étoiles. Parfois la mer a la consistance de l’huile, parfois elle a l’effet d’un espace coupé à l’herminette… C’est la nature qui nous a permis de vivre des expériences uniques.
Mais la vie avec les autres est difficile surtout lorsque l’on ne se connaît pas. Il a fallu gérer tout cela, s’apprivoiser, se comprendre, faire la part des choses, vivre dans un espace restreint (2m2 pour chacun), dormir sur des couchettes humides, être mouillé tout le temps mouillé. Je ne pensais que cela serait aussi difficile.
Hervé : Quand la mer est calme la vie à bord peut être un peu monotone Je brise cette monotonie en chantant et en entrainant les autres avec moi! C’est le moment aussi pour moi de penser à tous ceux que j’aime. J’ai parfois eu peur et envie de tout abandonner, mais les messages que je recevais de toute la Polynésie m’ont donné la force de continuer.
J'ai beaucoup appris durant ces 3 mois: sur la vie, sur les humains, sur moi.
Punua : Les tempêtes, le vent, la pluie le passage des gros navires dans la mer de Chine exigent de la concentration. Les décisions à prendre ne sont pas simples et comme les autres j’ai eu maintes fois l’envie de tout abandonner. Je me suis senti seul bien des fois. Le soutien moral apporté par la Polynésie m’a porté. Et puis la pensée que Le Bon Dieu
est avec nous, chaque matin, chaque soir, que nos Tupunas font partis du voyage puisque nous sommes sur leur trace m’a aidé.
Koronui : Il n'y a aucun mot pour exprimer ce que l’on vit en mer. Quand on dit que la mer est plate ou qu’elle est comme un lac, quand on dit qu’elle ressemble à des montagnes avec leurs vallées et leurs pics, les personnes qui ne l’ont pas vécu ne peuvent comprendre. Non, il leur faut venir, sentir, voir et vivre cela. Quand la mer est forte que tout se brise, quand les vagues atteignent les 10 mètres il faut avoir confiance en notre Seigneur
Le soleil qui se couche sur leur exploit, les chants qui montent dans la nuit pour remercier Dieu de les avoir protégés, rappellent à chacun de nous
Que la quête du passé n’est qu’un tremplin pour construire l’avenir.
Saluer ceux qu'ils ont soutenus tout au long de l'aventue
Ils se devaient de le faire avec éclat
Et en chanson, dans la pure tradition Polynésienne
Des jardins de Paofai
A la mairie de Papeete
Ils ont communié avec la population
Les sons graves les ont accompagnés
De Papeete
à Pirae
Où la Tavana
et sa population les attendaient
Mais c'est à Tautira, à la pointe de la presqu'île Qu'ils vont festoyer
Et déposer dans les yeux des enfants le germe de l'aventure
Max, Fai, Koronui des îles Cook
Punua le capitaine de Rurutu
Hervé des Marquises
et Hiria de Tahiti ont su s'unir
pour tracer la route d'un nouvel avenir
