Pyongyang, Corée du Nord | AFP | vendredi 07/09/2018 - L'acteur français Gérard Depardieu a été vu vendredi dans un hôtel de Pyongyang par un journaliste de l'AFP, au moment où la capitale nord-coréenne se prépare à célébrer le 70e anniversaire de la fondation de son régime.
On ignore les raisons de la présence du monstre sacré du cinéma français dans un bar du lobby de l'Hôtel international Yanggakdo, principal établissement pour touristes de Pyongyang.
Visiblement contrarié, il a refusé toute demande d'interview des journalistes qui l'avaient reconnu.
La République populaire et démocratique de Corée (RPDC) - le nom officiel de la Corée du Nord - a été proclamée le 9 septembre 1948, trois ans après que les Etats-Unis et l'Union soviétique divisèrent la péninsule en deux à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
Ce genre d'anniversaire est toujours un événement clé du calendrier politique nord-coréen et le régime ne lésine jamais sur les festivités, souvent marquées par un grand défilé militaire.
Ces grandes parades, généralement supervisées par le leader Kim Jong Un lui-même, sont cruciales pour les observateurs du régime qui cherchent toujours à déceler dans les armes exhibées les avancées militaires nord-coréennes.
Le programme des réjouissances, cette année, n'a pas été communiqué. Mais les experts estiment que la Corée du Nord pourrait ne pas montrer cette année les missiles balistiques qu'elle a exhibés lors de précédents défilés, et ce afin de ne pas nuire au climat d'apaisement.
Après des années de montée des tensions en raison des programmes balistiques et nucléaire du Nord, la péninsule connaît depuis le début de l'année une remarquable détente.
Certaines sources font état de répétitions d'un défilé militaire dans un camp en périphérie de la ville, et ces dernières nuits, dans le centre de la capitale.
Et sur l'artère accueillant traditionnellement les grandes manifestations militaires, les portraits du fondateur du régime Kim Il Sung, et de son fils et successeur Kim Jong Il ont été recouverts, probablement pour les protéger pendant les répétitions.
Beaucoup d'observateurs pensent que la Corée du Nord pourrait renouer lors de cette date symbolique, pour la première fois en cinq ans, avec un "spectacle de masse", ces impressionnants spectacles chorégraphiés qui peuvent rassembler 100.000 participants.
Des répétitions ont lieu depuis plusieurs mois dans le Stade du Premier-Mai.
Tous les jours, des centaines de jeunes habillés en blanc et portant des tambours sont aperçus quittant cette enceinte monumentale. Et la nuit, le son des répétitions résonne dans toute la ville.
Le spectacle sera intitulé "Le pays glorieux", rapporte l'agence officielle KCNA. Des invitations officielles sont parties dans le monde entier, mais peu de dirigeants ont confirmé leur présence.
Certains avaient avancé que le président chinois Xi Jinping pourrait faire le voyage. Mais la délégation du voisin et plus grand allié sera emmenée par Li Zhanshu, un des sept membres du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois.
KCNA rapporte que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz sera présent. Plus de 120 journalistes étrangers ont été autorisés à venir couvrir l'événement.
Pyongyang accueillera par ailleurs dans la deuxième quinzaine de septembre son festival international du film, un événement qui a lieu tous les deux ans.
On ignore les raisons de la présence du monstre sacré du cinéma français dans un bar du lobby de l'Hôtel international Yanggakdo, principal établissement pour touristes de Pyongyang.
Visiblement contrarié, il a refusé toute demande d'interview des journalistes qui l'avaient reconnu.
La République populaire et démocratique de Corée (RPDC) - le nom officiel de la Corée du Nord - a été proclamée le 9 septembre 1948, trois ans après que les Etats-Unis et l'Union soviétique divisèrent la péninsule en deux à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
Ce genre d'anniversaire est toujours un événement clé du calendrier politique nord-coréen et le régime ne lésine jamais sur les festivités, souvent marquées par un grand défilé militaire.
Ces grandes parades, généralement supervisées par le leader Kim Jong Un lui-même, sont cruciales pour les observateurs du régime qui cherchent toujours à déceler dans les armes exhibées les avancées militaires nord-coréennes.
Le programme des réjouissances, cette année, n'a pas été communiqué. Mais les experts estiment que la Corée du Nord pourrait ne pas montrer cette année les missiles balistiques qu'elle a exhibés lors de précédents défilés, et ce afin de ne pas nuire au climat d'apaisement.
Après des années de montée des tensions en raison des programmes balistiques et nucléaire du Nord, la péninsule connaît depuis le début de l'année une remarquable détente.
Certaines sources font état de répétitions d'un défilé militaire dans un camp en périphérie de la ville, et ces dernières nuits, dans le centre de la capitale.
Et sur l'artère accueillant traditionnellement les grandes manifestations militaires, les portraits du fondateur du régime Kim Il Sung, et de son fils et successeur Kim Jong Il ont été recouverts, probablement pour les protéger pendant les répétitions.
Beaucoup d'observateurs pensent que la Corée du Nord pourrait renouer lors de cette date symbolique, pour la première fois en cinq ans, avec un "spectacle de masse", ces impressionnants spectacles chorégraphiés qui peuvent rassembler 100.000 participants.
Des répétitions ont lieu depuis plusieurs mois dans le Stade du Premier-Mai.
Tous les jours, des centaines de jeunes habillés en blanc et portant des tambours sont aperçus quittant cette enceinte monumentale. Et la nuit, le son des répétitions résonne dans toute la ville.
Le spectacle sera intitulé "Le pays glorieux", rapporte l'agence officielle KCNA. Des invitations officielles sont parties dans le monde entier, mais peu de dirigeants ont confirmé leur présence.
Certains avaient avancé que le président chinois Xi Jinping pourrait faire le voyage. Mais la délégation du voisin et plus grand allié sera emmenée par Li Zhanshu, un des sept membres du comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois.
KCNA rapporte que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz sera présent. Plus de 120 journalistes étrangers ont été autorisés à venir couvrir l'événement.
Pyongyang accueillera par ailleurs dans la deuxième quinzaine de septembre son festival international du film, un événement qui a lieu tous les deux ans.