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Décès d’un SDF en cellule de dégrisement : la thèse d’un suicide privilégiée


PAPEETE, le 25 février 2019- Le sans domicile fixe retrouvé mort mardi 19 février dans une cellule de dégrisement de la Direction de la sécurité publique a succombé à une asphyxie, affirme le procureur de la République Hervé Leroy au regard des conclusions de l’autopsie médico-légale.

« Aucune trace d’une quelconque violence n’a été relevée » sur la dépouille du SDF retrouvé mort mardi dernier dans une cellule de dégrisement de la DSP, a affirmé le procureur de la République Hervé Leroy, lundi lors d’une conférence de presse donnée pour « rétablir la réalité factuelle » suite à la « diffusion sur les réseaux sociaux d’informations erronées voire fantaisistes ». L’enquête ouverte en recherche des causes de la mort a donné lieu à une autopsie médico-légale, vendredi 22 février. Celle-ci a conclu à une mort par asphyxie.

Un sans domicile fixe âgé de 37 ans a été retrouvé mort mardi 19 février après-midi alors qu’il avait été placé le jour même en fin de matinée en cellule de dégrisement. Interpellé pour des faits de « mendicité agressive » l’homme a été retrouvé mort son « caleçon mi-cuisse en matière élastique type lycra » torsadé et noué autour du cou.

L’homme aurait prévenu, dans la matinée, les agents de police judiciaire qu’il avait l’intention de se pendre avec son débardeur, a affirmé le commissaire Mario Banner, lors de la conférence de presse donnée lundi au palais de justice. Il avait été laissé en sous-vêtements dans sa cellule de dégrisement.

L’enquête en recherche des causes de la mort ouverte par le parquet mardi 19 février n’est toujours pas close. Parallèlement à cette enquête judiciaire, une enquête administrative est ouverte au sein de la Direction de la sécurité publique afin de déterminer l’existence d’un éventuel dysfonctionnement du service.

JPV



Rédigé par () le Lundi 25 Février 2019 à 17:28 | Lu 1991 fois