Tahiti, le 18 décembre 2025 - Le juge des référés a examiné jeudi la requête déposée par la Polynésienne des eaux qui conteste son éviction du marché portant sur la construction d'une station d'épuration et la pose d'un osmoseur au RSMA de Hao. Décision vendredi.
La Polynésienne des eaux a saisi le juge des référés afin d’annuler la procédure de consultation des lots 1 et 2 du marché intitulé “Hao - Tuamotu - RSMA – Création d’une compagnie installations techniques” au stade de l’analyse des offres des candidats et “d’enjoindre à l’État de reprendre la procédure, pour chacun des deux lots objets du litige, au stade de l’analyse des offres des candidats dans le respect des principes de publicité, de transparence et de mise en concurrence”. Le premier lot portait sur la construction d'une station d'épuration, le second sur la pose d'un osmoseur destiné à produire de l'eau potable.
Tel que l'a rappelé l'avocat de la requérante, Me Robin Quinquis, lors de l'audience, l'offre de sa cliente avait été refusée au motif qu'elle ne proposait pas de cuves en béton tel que cela était demandé dans le cahier des clauses techniques et particulières (CCTP) et que le débit horaire minimal de son osmoseur était insuffisant.
“Titulaire par anticipation”
Concernant la construction de la station de traitement des eaux usées, Me Robin Quinquis a expliqué jeudi qu'il estimait que sa cliente, qui proposait une cuve en matériaux composites, avait été victime d'un manquement aux règles de mise en concurrence puisqu'une seule entreprise sur le territoire est en capacité de fournir des cuves en béton. “En imposant ces cuves, le rédacteur du CCTP a désigné le titulaire par anticipation”, a poursuivi l'avocat avant d'assurer que le béton, très sensible à “l'acidité”, n'était pas forcément le choix le plus approprié pour les Tuamotu.
Au sujet du lot 2, qui porte donc sur la pose d'un osmoseur destiné à produire de l'eau potable en désalinisant l'eau de mer, Me Robin Quinquis a par ailleurs soutenu que l'offre de sa cliente était conforme au CCTP, quand bien même l'osmoseur proposé par sa concurrente soit capable de produire un peu plus qu'elle. Bien que la procédure ait été depuis relancée, il n'en demeure pas moins qu'en l'absence de modification du CCTP, la Polynésienne des eaux, qui en reproche l'imprécision, pourrait de nouveau saisir la justice sur les mêmes fondements.
La Polynésienne des eaux a saisi le juge des référés afin d’annuler la procédure de consultation des lots 1 et 2 du marché intitulé “Hao - Tuamotu - RSMA – Création d’une compagnie installations techniques” au stade de l’analyse des offres des candidats et “d’enjoindre à l’État de reprendre la procédure, pour chacun des deux lots objets du litige, au stade de l’analyse des offres des candidats dans le respect des principes de publicité, de transparence et de mise en concurrence”. Le premier lot portait sur la construction d'une station d'épuration, le second sur la pose d'un osmoseur destiné à produire de l'eau potable.
Tel que l'a rappelé l'avocat de la requérante, Me Robin Quinquis, lors de l'audience, l'offre de sa cliente avait été refusée au motif qu'elle ne proposait pas de cuves en béton tel que cela était demandé dans le cahier des clauses techniques et particulières (CCTP) et que le débit horaire minimal de son osmoseur était insuffisant.
“Titulaire par anticipation”
Concernant la construction de la station de traitement des eaux usées, Me Robin Quinquis a expliqué jeudi qu'il estimait que sa cliente, qui proposait une cuve en matériaux composites, avait été victime d'un manquement aux règles de mise en concurrence puisqu'une seule entreprise sur le territoire est en capacité de fournir des cuves en béton. “En imposant ces cuves, le rédacteur du CCTP a désigné le titulaire par anticipation”, a poursuivi l'avocat avant d'assurer que le béton, très sensible à “l'acidité”, n'était pas forcément le choix le plus approprié pour les Tuamotu.
Au sujet du lot 2, qui porte donc sur la pose d'un osmoseur destiné à produire de l'eau potable en désalinisant l'eau de mer, Me Robin Quinquis a par ailleurs soutenu que l'offre de sa cliente était conforme au CCTP, quand bien même l'osmoseur proposé par sa concurrente soit capable de produire un peu plus qu'elle. Bien que la procédure ait été depuis relancée, il n'en demeure pas moins qu'en l'absence de modification du CCTP, la Polynésienne des eaux, qui en reproche l'imprécision, pourrait de nouveau saisir la justice sur les mêmes fondements.





































