Paris, France | AFP | mercredi 14/10/2020 - "On paralyse le pays parce qu'il manque de la place dans les hôpitaux", a déploré mercredi soir le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), après l'annonce de couvre-feux par Emmanuel Macron, "qui ne prend pas la mesure de la crise hospitalière".
"On sent que le président a compris la gravité de la crise, mais il ne prend pas la mesure de la crise hospitalière. Et on doit paralyser le pays parce que les hôpitaux manquent de lits", a réagi Patrick Pelloux auprès de l'AFP.
"Ils essaient de freiner l'épidémie. Mais ce +couvre-feu+ -- et je ne comprends pas ce langage de guerre -- n'arrêtera pas l'épidémie. On se retrouve dans la même logique qu'au printemps", a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron a annoncé mercredi que des couvre-feux seraient imposés dès samedi pour un mois, voire jusqu'au 1er décembre, en Ile-de-France et dans huit métropoles de 21H00 à 06H00, pour faire face à la recrudescence de l'épidémie de Covid-19.
"Je regrette qu'il n'ait pas appelé à la mobilisation générale pour les hôpitaux en demandant aux 60.000 personnels de santé qui ont quitté l'hôpital de revenir pendant la crise pour dégonfler la pression", a ajouté le président de l'Amuf. "Il ne répond pas à la priorité qui est de rouvrir des lits à l'hôpital".
"On sent que le président a compris la gravité de la crise, mais il ne prend pas la mesure de la crise hospitalière. Et on doit paralyser le pays parce que les hôpitaux manquent de lits", a réagi Patrick Pelloux auprès de l'AFP.
"Ils essaient de freiner l'épidémie. Mais ce +couvre-feu+ -- et je ne comprends pas ce langage de guerre -- n'arrêtera pas l'épidémie. On se retrouve dans la même logique qu'au printemps", a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron a annoncé mercredi que des couvre-feux seraient imposés dès samedi pour un mois, voire jusqu'au 1er décembre, en Ile-de-France et dans huit métropoles de 21H00 à 06H00, pour faire face à la recrudescence de l'épidémie de Covid-19.
"Je regrette qu'il n'ait pas appelé à la mobilisation générale pour les hôpitaux en demandant aux 60.000 personnels de santé qui ont quitté l'hôpital de revenir pendant la crise pour dégonfler la pression", a ajouté le président de l'Amuf. "Il ne répond pas à la priorité qui est de rouvrir des lits à l'hôpital".