Tahiti, le 27 novembre 2025 - Jeudi matin à Tarahoi, Moetai Brotherson a répondu à la question orale de Nicole Sanquer sur l’élargissement des compétences communales et la protection juridique des maires. Déposée avant le tragique éboulement de Afa’ahiti ayant fait huit victimes, la question, qui défend la proposition de loi organique (PPLO) à l’Assemblée nationale, a trouvé un écho dramatique dans l’actualité. Le président a martelé le cadre légal existant et la coordination avec les communes, insistant sur la nécessité d’un transfert de compétences sécurisé.
“Vous cherchez à polémiquer mais ce matin, j’ai huit bonnes raisons de ne pas m’engager dans cette polémique”, a lancé Moetai Brotherson, en référence aux huit victimes de l’éboulement survenu mercredi à Afa’ahiti. Sauf que la question de la députée avait été déposée avant le drame, mais l’actualité l’a tragiquement rattrapée. Nicole Sanquer expliquait dans sa question, que les maires sont souvent “les premiers à intervenir sur le terrain”, parfois au-delà de leurs compétences, en citant les récentes inondations à Raiatea.
Une question qui n'a rien de surprenant puisqu'en tant que députée, elle défend bec et ongles la proposition de loi organique (PPLO) déposée par les sénateurs Teva Rohfritsch et Lana Tetuanaui (validée par le Sénat et la commission des lois de l'Assemblée nationale) visant à sécuriser juridiquement les tāvana lorsqu’ils interviennent pour protéger la population, même lorsque la compétence relève du Pays.
Dans sa réponse, assez laconique et technique, Moetai Brotherson a répété que “le Pays et les maires sont intervenus dans le cadre de leurs compétences respectives”, conformément aux textes en vigueur. Il a rappelé que l’État demeure “responsable de la sécurité civile” et que les communes disposent déjà de prérogatives précises pour organiser les secours et prévenir les risques.
Quant au sujet qui fâche, à savoir le transfert de nouvelles compétences (du Pays aux communes), le président a assuré que son gouvernement n’y est “pas opposé”, mais en y mettant un bémol. Malgré le soutien massif des tāvana pour modifier la loi organique, le président du Pays n'en démord pas : même si son projet de loi du Pays, transmis à l’État et au Syndicat pour la promotion des communes, a reçu “une fin de non-recevoir”, Moetai Brotherson “refuse que ce dossier soit piloté depuis Paris” : “Il revient au législateur polynésien, en concertation avec les maires, de définir les modalités d’un éventuel transfert.” Pourquoi pas... sauf que 47 des 48 maires sont déjà tous d'accords. Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre...
“Vous cherchez à polémiquer mais ce matin, j’ai huit bonnes raisons de ne pas m’engager dans cette polémique”, a lancé Moetai Brotherson, en référence aux huit victimes de l’éboulement survenu mercredi à Afa’ahiti. Sauf que la question de la députée avait été déposée avant le drame, mais l’actualité l’a tragiquement rattrapée. Nicole Sanquer expliquait dans sa question, que les maires sont souvent “les premiers à intervenir sur le terrain”, parfois au-delà de leurs compétences, en citant les récentes inondations à Raiatea.
Une question qui n'a rien de surprenant puisqu'en tant que députée, elle défend bec et ongles la proposition de loi organique (PPLO) déposée par les sénateurs Teva Rohfritsch et Lana Tetuanaui (validée par le Sénat et la commission des lois de l'Assemblée nationale) visant à sécuriser juridiquement les tāvana lorsqu’ils interviennent pour protéger la population, même lorsque la compétence relève du Pays.
Dans sa réponse, assez laconique et technique, Moetai Brotherson a répété que “le Pays et les maires sont intervenus dans le cadre de leurs compétences respectives”, conformément aux textes en vigueur. Il a rappelé que l’État demeure “responsable de la sécurité civile” et que les communes disposent déjà de prérogatives précises pour organiser les secours et prévenir les risques.
Quant au sujet qui fâche, à savoir le transfert de nouvelles compétences (du Pays aux communes), le président a assuré que son gouvernement n’y est “pas opposé”, mais en y mettant un bémol. Malgré le soutien massif des tāvana pour modifier la loi organique, le président du Pays n'en démord pas : même si son projet de loi du Pays, transmis à l’État et au Syndicat pour la promotion des communes, a reçu “une fin de non-recevoir”, Moetai Brotherson “refuse que ce dossier soit piloté depuis Paris” : “Il revient au législateur polynésien, en concertation avec les maires, de définir les modalités d’un éventuel transfert.” Pourquoi pas... sauf que 47 des 48 maires sont déjà tous d'accords. Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre...

































