Bora Bora, le 21 mai 2025 - Le programme du Heiva i Bora Bora 2025 a été dévoilé en conférence de presse ce lundi en présence de Gaston Tong Sang, maire de la commune, des membres du comité d’organisation Heiva rau et des médias partenaires de l’événement. L’occasion de rappeler ce qui fait l’ADN de cette grande fête traditionnelle et populaire, qui recevra cette année une couverture médiatique inédite.
C’est ainsi que les organisateurs, réunis autour du tāvana Gaston Tong Sang, définissent ce que doit être et rester le Heiva i Bora Bora : cinq semaines de rencontres intergénérationnelles, culturelles, artisanales et sportives autour de compétitions réunissant depuis presque cent ans des centaines de participants pour le plus grand bonheur de spectateurs venus de tous horizons. Il se déroulera cette année du 27 juin au 3 août sur la place Tuvavau, à Vaitāpē.
Le temps fort du Heiva demeure la compétition de danses et de chants traditionnels, qui voit s’affronter six districts de l’île : Tiipoto, Nunue, Amanahune, Hitia, Anau et Faanui. ‘Ori Tahiti, himene, chars fleuris, autant d’épreuves au cours desquelles chaque groupe devra témoigner de ses qualités artistiques, dans le respect de la tradition et des règles ancestrales. Chacun d’entre eux devra choisir un thème précis, le plus souvent inspiré des légendes locales, qui servira de fil conducteur à l’ensemble de la prestation : chants, danses et costumes devront en être inspirés afin de l’emporter sur les autres districts.
Les sports, traditionnels ou modernes, seront également à l’honneur, alors que viendra s’ajouter cette année aux festivités un événement exceptionnel : la Caravane des îles. Du 25 juillet au 3 août, des compétiteurs venus des Marquises, des Tuamotu, des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent s’affronteront dans des disciplines variées, telles que le volley-ball, la pétanque, le basket…
Le talent artisanal des familles de Bora Bora sera également célébré lors des compétitions de tressage, de pandanus, de coprah… “Le Heiva est un lieu de rencontre et d’échange culturel”, a souligné Gaston Tong Sang, qui œuvre à maintenir cet événement dans sa forme authentique.
Des moyens conséquents pour que la tradition perdure
Le succès de cet événement tient surtout à l’engagement des différents acteurs. Une enveloppe budgétaire de 29 millions de francs est allouée par la commune pour récompenser les vainqueurs des différentes compétitions, dont 2 millions pour chaque groupe de danse. Une nouveauté cette année : un prix spécial Coco récompensera le district qui aura cumulé le plus grand nombre de points dans chaque épreuve et qui représentera Bora Bora au Heiva i Raromatai. Le financement est assuré par la taxe de séjour provenant des hôtels de l’île, qui contribuent ainsi au maintien de cette tradition séculaire, à laquelle les visiteurs sont invités à participer en tant que spectateurs privilégiés : des places en tribune leur sont réservées. Hors de question pourtant pour les organisateurs de transformer l’événement en spectacle “folklorique”.
Les familles sont encouragées à venir assister gratuitement aux prestations et peuvent s’installer librement sous les étoiles autour du sable mythique de la place Tuvavau, privée de son chapiteau pour l’occasion, tradition oblige. Les places en tribune seront proposées au prix de 2 000 francs, un tarif volontaire raisonnable dont les recettes sont dévolues au comité d’organisation Heiva rau, qui les redistribue aux groupes pour la préparation du spectacle.
Pour le maire Gaston Tong Sang, “le Heiva i Bora Bora est une affaire de famille”. De fait, le retour des forains, qui ont déjà entrepris la construction des barraques éphémères en matières naturelles tout autour de la scène, est également très attendu chaque année par petits et grands : jeux pour enfants de tous âges, restauration diverse et dancing seront également au rendez-vous. Jusqu’à 2 000 personnes sont attendues lors des grandes soirées, ce qui nécessite la mobilisation des forces de secours et de sécurité de l’île pendant toute la durée du Heiva.
Une médiatisation exceptionnelle pour exporter l’événement
Les organisateurs sont conscients des enjeux de la couverture médiatique du Heiva i Bora Bora en termes de retombées touristiques et de visibilité. Le Heiva i Bora Bora sera donc doté, à compter de l’édition 2025, d’un logo spécifique qui perdurera dans le temps. Le travail de promotion a été confié à MLK prod, en charge de fournir les plus belles images de cet événement exceptionnel. De plus, Jean-Philippe Lemée, directeur de Polynésie La 1ère, a annoncé huit soirées de direct à 20 heures consacrées au Heiva i Bora Bora, ce qui est une première. “Le réseau Outre-mer de France Télévisions va permettre de véhiculer l’image de Bora Bora au-delà de la Polynésie”, a souligné Jean-Philippe Lemée, qui précise que la retransmission se fera aussi en radio et sur les réseaux sociaux du groupe. Une manière de sensibiliser un plus large public à l’authenticité traditionnelle du Heiva i Bora Bora.
C’est ainsi que les organisateurs, réunis autour du tāvana Gaston Tong Sang, définissent ce que doit être et rester le Heiva i Bora Bora : cinq semaines de rencontres intergénérationnelles, culturelles, artisanales et sportives autour de compétitions réunissant depuis presque cent ans des centaines de participants pour le plus grand bonheur de spectateurs venus de tous horizons. Il se déroulera cette année du 27 juin au 3 août sur la place Tuvavau, à Vaitāpē.
Le temps fort du Heiva demeure la compétition de danses et de chants traditionnels, qui voit s’affronter six districts de l’île : Tiipoto, Nunue, Amanahune, Hitia, Anau et Faanui. ‘Ori Tahiti, himene, chars fleuris, autant d’épreuves au cours desquelles chaque groupe devra témoigner de ses qualités artistiques, dans le respect de la tradition et des règles ancestrales. Chacun d’entre eux devra choisir un thème précis, le plus souvent inspiré des légendes locales, qui servira de fil conducteur à l’ensemble de la prestation : chants, danses et costumes devront en être inspirés afin de l’emporter sur les autres districts.
Les sports, traditionnels ou modernes, seront également à l’honneur, alors que viendra s’ajouter cette année aux festivités un événement exceptionnel : la Caravane des îles. Du 25 juillet au 3 août, des compétiteurs venus des Marquises, des Tuamotu, des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent s’affronteront dans des disciplines variées, telles que le volley-ball, la pétanque, le basket…
Le talent artisanal des familles de Bora Bora sera également célébré lors des compétitions de tressage, de pandanus, de coprah… “Le Heiva est un lieu de rencontre et d’échange culturel”, a souligné Gaston Tong Sang, qui œuvre à maintenir cet événement dans sa forme authentique.
Des moyens conséquents pour que la tradition perdure
Le succès de cet événement tient surtout à l’engagement des différents acteurs. Une enveloppe budgétaire de 29 millions de francs est allouée par la commune pour récompenser les vainqueurs des différentes compétitions, dont 2 millions pour chaque groupe de danse. Une nouveauté cette année : un prix spécial Coco récompensera le district qui aura cumulé le plus grand nombre de points dans chaque épreuve et qui représentera Bora Bora au Heiva i Raromatai. Le financement est assuré par la taxe de séjour provenant des hôtels de l’île, qui contribuent ainsi au maintien de cette tradition séculaire, à laquelle les visiteurs sont invités à participer en tant que spectateurs privilégiés : des places en tribune leur sont réservées. Hors de question pourtant pour les organisateurs de transformer l’événement en spectacle “folklorique”.
Les familles sont encouragées à venir assister gratuitement aux prestations et peuvent s’installer librement sous les étoiles autour du sable mythique de la place Tuvavau, privée de son chapiteau pour l’occasion, tradition oblige. Les places en tribune seront proposées au prix de 2 000 francs, un tarif volontaire raisonnable dont les recettes sont dévolues au comité d’organisation Heiva rau, qui les redistribue aux groupes pour la préparation du spectacle.
Pour le maire Gaston Tong Sang, “le Heiva i Bora Bora est une affaire de famille”. De fait, le retour des forains, qui ont déjà entrepris la construction des barraques éphémères en matières naturelles tout autour de la scène, est également très attendu chaque année par petits et grands : jeux pour enfants de tous âges, restauration diverse et dancing seront également au rendez-vous. Jusqu’à 2 000 personnes sont attendues lors des grandes soirées, ce qui nécessite la mobilisation des forces de secours et de sécurité de l’île pendant toute la durée du Heiva.
Une médiatisation exceptionnelle pour exporter l’événement
Les organisateurs sont conscients des enjeux de la couverture médiatique du Heiva i Bora Bora en termes de retombées touristiques et de visibilité. Le Heiva i Bora Bora sera donc doté, à compter de l’édition 2025, d’un logo spécifique qui perdurera dans le temps. Le travail de promotion a été confié à MLK prod, en charge de fournir les plus belles images de cet événement exceptionnel. De plus, Jean-Philippe Lemée, directeur de Polynésie La 1ère, a annoncé huit soirées de direct à 20 heures consacrées au Heiva i Bora Bora, ce qui est une première. “Le réseau Outre-mer de France Télévisions va permettre de véhiculer l’image de Bora Bora au-delà de la Polynésie”, a souligné Jean-Philippe Lemée, qui précise que la retransmission se fera aussi en radio et sur les réseaux sociaux du groupe. Une manière de sensibiliser un plus large public à l’authenticité traditionnelle du Heiva i Bora Bora.
