Le président du SPHPF, Marc Levy
Jeudi, le conseil d’administration du Centre Hospitalier de la Polynésie française (CHPF), sous la présidence du ministre de la santé, se réunira pour voter le budget de l’année 2012. L’occasion pour le président du syndicat des praticiens hospitaliers de rappeler dans un communiqué les conséquences que pourrait avoir la baisse du budget de l’hôpital, qui doit être réduit de 6% par rapport à celui de 2011.
« C’est la première fois dans l’histoire du CHPF qu’une telle diminution de budget est annoncée » rappelle le président du SPHPF, Marc Levy. « Cette volonté de diminution du budget, appliquée aveuglément à l’hôpital comme à d’autres entités administratives du Pays, ne tient pas compte du caractère prioritaire de la santé dans les missions de service public dévolues à l’administration » met en garde le syndicat.
Le SPHPF met en avant quelques chiffres pour étayer sa démonstration : l’activité du CHPF, a ainsi augmenté 4 fois plus vite que son budget (16% contre 4%) entre 2007 et 2011, « démontrant les efforts et les gains de productivité de ses professionnels » affirme le syndicat. En outre, l’activité à Taaone a « augmenté en 1 an autant que dans les 10 dernières années à Mamao ».
« Malgré l’augmentation considérable de l’activité et des coûts, on veut le faire fonctionner en 2012 avec 860 millions F de moins qu’en 2011 » s’indigne le syndicat. Le CHPF termine 2011 avec un déficit de 800 millions F reporté sur 2012, où il manquera encore ces 800 millions de F. Fin 2012, ce déficit structurel atteindra 1,6 milliard.
Le communiqué du SPHPF est téléchargeable ci-dessous :
« C’est la première fois dans l’histoire du CHPF qu’une telle diminution de budget est annoncée » rappelle le président du SPHPF, Marc Levy. « Cette volonté de diminution du budget, appliquée aveuglément à l’hôpital comme à d’autres entités administratives du Pays, ne tient pas compte du caractère prioritaire de la santé dans les missions de service public dévolues à l’administration » met en garde le syndicat.
Le SPHPF met en avant quelques chiffres pour étayer sa démonstration : l’activité du CHPF, a ainsi augmenté 4 fois plus vite que son budget (16% contre 4%) entre 2007 et 2011, « démontrant les efforts et les gains de productivité de ses professionnels » affirme le syndicat. En outre, l’activité à Taaone a « augmenté en 1 an autant que dans les 10 dernières années à Mamao ».
« Malgré l’augmentation considérable de l’activité et des coûts, on veut le faire fonctionner en 2012 avec 860 millions F de moins qu’en 2011 » s’indigne le syndicat. Le CHPF termine 2011 avec un déficit de 800 millions F reporté sur 2012, où il manquera encore ces 800 millions de F. Fin 2012, ce déficit structurel atteindra 1,6 milliard.
Le communiqué du SPHPF est téléchargeable ci-dessous :
