Comment tirer profit de la révolution numérique lorsqu’on est un annonceur ? En développant des solutions qui permettent d’interagir avec le consommateur. Après le code QR, une nouvelle application, encore plus intuitive, fait son apparition. Proposée en Polynésie par une régie publicitaire à partir de décembre, elle permettra aux marques d’orienter directement le propriétaire d’un Smartphone (Iphone ou Android) vers un contenu complémentaire. Les possibilités sont nombreuses : une vidéo qui détaille le bien ou les promotions proposées, un site internet avec des informations sur la marque ou le contenu nutritionnel, ou un jeu-concours… Les marques qui seront en mesure de délivrer des informations pertinentes prendront l’avantage.
Et ce n’est pas tout. A l’avenir, cette application pourra être associée à un service de géolocalisation qui permettra de savoir où acheter un produit ou un service proposé sur une affiche. Cette publicité d’un genre nouveau obligera les publicitaires à toujours plus de créativité. Explications sur ces innovations avec Arnaud Boulay, présent au salon du numérique au Radisson Tahiti, jusqu’à samedi soir.
Et ce n’est pas tout. A l’avenir, cette application pourra être associée à un service de géolocalisation qui permettra de savoir où acheter un produit ou un service proposé sur une affiche. Cette publicité d’un genre nouveau obligera les publicitaires à toujours plus de créativité. Explications sur ces innovations avec Arnaud Boulay, présent au salon du numérique au Radisson Tahiti, jusqu’à samedi soir.
Tahiti-Infos : Comment les smartphones ou l’Ipad reconnaissent-ils la publicité représentée sur une affiche?
En passant l’Iphone au niveau de la publicité, on la scanne. Elle est comparée avec les images référencées dans une base de données spécifique. Sans trop rentrer dans les détails, car c’est très complexe, le téléphone va découper chaque partie en objet, et ensuite mesurer la surface représentée par chaque objet en centimètres carrés. C’est ainsi que le Smartphone reconnaît la publicité, mais dans les grandes lignes, puisqu’en réalité il s’agit d’un algorithme. En gros, l’idée c’est de rendre la publicité interactive, et encore, ce n’est qu’une première étape, car nous avons beaucoup d’autres idées.
Par exemple ?
Le projet que j’ai monté depuis trois ans d’affichage publicitaire fonctionne bien, mais on ne sait pas vraiment quel est l’impact, ni combien de gens sont touchés. On cherchait donc une solution pour interagir. Il y a plein de solution, le bluetooth, le QR Code, mais on pense que le plus naturel c’est l’image. Immédiatement, il y a une information en plus.
Pour motiver les gens à utiliser ce système, il faut un contenu vraiment attractif derrière…
Absolument. On est dans une phase où on va simplement interagir, dans un second temps on va essayer d’en faire un système type réseau social, où on pourra dire « j’aime » comme sur Facebook par exemple. L’internet permet une interactivité que les supports traditionnels comme l’affichage publicitaire par exemple n’offrait pas. Sur l’ensemble de la population polynésienne, seulement 5% des gens sont équipés d’un Smartphone. Mais ce marché va se développer avec l’apparition de ces nouvelles solutions, qui vont créer des besoins. J’y crois, car les Polynésiens sont friands de nouvelles technologies.
Parlons de la publicité sur internet. Utilise-t-elle à leur maximum les possibilités du web ?
Non, pas encore. Il faudra rendre la publicité plus attractive pour pousser les gens à cliquer sur la pub, pour les emmener ensuite là où on veut.
La pub invasive est-elle la solution ?
Non, je ne pense pas ; La pub est intelligente quand le service envoie une publicité à tous les moments de la navigation d’un internaute sur le web. Il existe un service qui permet de traquer le consommateur. Si je vais voir un appareil photo Nikon sur le site de la marque, et que je quitte sans avoir acheté car je n’ai pas été convaincu, Nikon pourra avec ce système continuer à m’envoyer de la publicité sur les autres sites où je me rendrai après. C’est ça l’avenir de la publicité sur internet. De plus en plus, les nouvelles technologies cerneront les habitudes de consommation des internautes pour leur proposer les biens ou les services les plus pertinents pour eux. C’est le principe de l’application Siri qui fonctionne avec la reconnaissance vocale et qui est disponible sur l’Iphone 4S. La reconnaissance vocale et la reconnaissance visuelle sont l’avenir de l’interface avec le consommateur : elles sont naturelles, simples, et donnent accès directement au contenu
iMedia est déjà sur Facebook, retrouvez-le en cliquant ici
En passant l’Iphone au niveau de la publicité, on la scanne. Elle est comparée avec les images référencées dans une base de données spécifique. Sans trop rentrer dans les détails, car c’est très complexe, le téléphone va découper chaque partie en objet, et ensuite mesurer la surface représentée par chaque objet en centimètres carrés. C’est ainsi que le Smartphone reconnaît la publicité, mais dans les grandes lignes, puisqu’en réalité il s’agit d’un algorithme. En gros, l’idée c’est de rendre la publicité interactive, et encore, ce n’est qu’une première étape, car nous avons beaucoup d’autres idées.
Par exemple ?
Le projet que j’ai monté depuis trois ans d’affichage publicitaire fonctionne bien, mais on ne sait pas vraiment quel est l’impact, ni combien de gens sont touchés. On cherchait donc une solution pour interagir. Il y a plein de solution, le bluetooth, le QR Code, mais on pense que le plus naturel c’est l’image. Immédiatement, il y a une information en plus.
Pour motiver les gens à utiliser ce système, il faut un contenu vraiment attractif derrière…
Absolument. On est dans une phase où on va simplement interagir, dans un second temps on va essayer d’en faire un système type réseau social, où on pourra dire « j’aime » comme sur Facebook par exemple. L’internet permet une interactivité que les supports traditionnels comme l’affichage publicitaire par exemple n’offrait pas. Sur l’ensemble de la population polynésienne, seulement 5% des gens sont équipés d’un Smartphone. Mais ce marché va se développer avec l’apparition de ces nouvelles solutions, qui vont créer des besoins. J’y crois, car les Polynésiens sont friands de nouvelles technologies.
Parlons de la publicité sur internet. Utilise-t-elle à leur maximum les possibilités du web ?
Non, pas encore. Il faudra rendre la publicité plus attractive pour pousser les gens à cliquer sur la pub, pour les emmener ensuite là où on veut.
La pub invasive est-elle la solution ?
Non, je ne pense pas ; La pub est intelligente quand le service envoie une publicité à tous les moments de la navigation d’un internaute sur le web. Il existe un service qui permet de traquer le consommateur. Si je vais voir un appareil photo Nikon sur le site de la marque, et que je quitte sans avoir acheté car je n’ai pas été convaincu, Nikon pourra avec ce système continuer à m’envoyer de la publicité sur les autres sites où je me rendrai après. C’est ça l’avenir de la publicité sur internet. De plus en plus, les nouvelles technologies cerneront les habitudes de consommation des internautes pour leur proposer les biens ou les services les plus pertinents pour eux. C’est le principe de l’application Siri qui fonctionne avec la reconnaissance vocale et qui est disponible sur l’Iphone 4S. La reconnaissance vocale et la reconnaissance visuelle sont l’avenir de l’interface avec le consommateur : elles sont naturelles, simples, et donnent accès directement au contenu
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