Paris, France | AFP | vendredi 14/07/2022 - Des députés de l'alliance de gauche Nupes ont appelé vendredi Emmanuel Macron à "passer des paroles aux actes", après son annonce d'un "plan de sobriété" énergétique pour "consommer moins", lors de l'interview présidentielle du 14-Juillet.
"Oui, il faut de la sobriété, mais il faut passer de la parole aux actes", a critiqué la députée écologiste Sandrine Rousseau sur France 2.
"Ce n'est pas en éteignant les lumières qu'on va changer quoi que ce soit", a-t-elle estimé, appelant à un changement "radical".
Le député Insoumis Adrien Quatennens a pour sa part rappelé sur BFMTV-RMC que "l'Etat a été condamné deux fois pour inaction climatique" et fustigé un quinquennat précédent "d'irresponsabilité écologique".
"On a un gouvernement qui semble faire mais qui a souvent fait semblant", a pour sa part tranché le socialiste Boris Vallaud dans une interview au quotidien Les Echos.
Face au risque de pénurie lié à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron avait déclaré jeudi: "On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété", en expliquant qu'il demanderait "aux administrations publiques, aux grands groupes de préparer un plan". "On doit accélérer la réponse" au réchauffement climatique, a-t-il poursuivi.
Concrètement, le chef de l'Etat a préconisé de "faire attention collectivement, le soir aux éclairages quand ils sont inutiles".
"Les efforts individuels ne peuvent pas suffire", a réagi Boris Vallaud.
"C'est d'abord les plus gros qui peuvent commencer à faire ces efforts", a pour sa part pointé Adrien Quatennens, liant la question du pouvoir d'achat à celle de la transition écologique. "Les 10% les plus riches consomment 20 fois plus que les 10% les plus pauvres", au niveau mondial, a-t-il argué.
"Oui, il faut de la sobriété, mais il faut passer de la parole aux actes", a critiqué la députée écologiste Sandrine Rousseau sur France 2.
"Ce n'est pas en éteignant les lumières qu'on va changer quoi que ce soit", a-t-elle estimé, appelant à un changement "radical".
Le député Insoumis Adrien Quatennens a pour sa part rappelé sur BFMTV-RMC que "l'Etat a été condamné deux fois pour inaction climatique" et fustigé un quinquennat précédent "d'irresponsabilité écologique".
"On a un gouvernement qui semble faire mais qui a souvent fait semblant", a pour sa part tranché le socialiste Boris Vallaud dans une interview au quotidien Les Echos.
Face au risque de pénurie lié à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron avait déclaré jeudi: "On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété", en expliquant qu'il demanderait "aux administrations publiques, aux grands groupes de préparer un plan". "On doit accélérer la réponse" au réchauffement climatique, a-t-il poursuivi.
Concrètement, le chef de l'Etat a préconisé de "faire attention collectivement, le soir aux éclairages quand ils sont inutiles".
"Les efforts individuels ne peuvent pas suffire", a réagi Boris Vallaud.
"C'est d'abord les plus gros qui peuvent commencer à faire ces efforts", a pour sa part pointé Adrien Quatennens, liant la question du pouvoir d'achat à celle de la transition écologique. "Les 10% les plus riches consomment 20 fois plus que les 10% les plus pauvres", au niveau mondial, a-t-il argué.