Tahiti, le 19 février 2025 - Mardi soir, l’artiste Océane Fouet a organisé le vernissage de son exposition intitulée Anuanua à la salle Muriavai de la Maison de la culture. Entre 200 et 300 personnes se sont pressées pour découvrir les œuvres, mais également les performances et les témoignages recueillis par l’artiste ces derniers mois.
“Je m’attendais à voir un peu de monde, mais vraiment pas à ça !”, affirme Océane Fouet. Elle expose ses œuvres cette semaine à la salle Muriavai et, mardi soir pour le vernissage, entre 200 et 300 personnes ont fait le déplacement.
12 heures d’enregistrement
Plus que des œuvres, c’est un projet que l’artiste a réalisé. Avec Anuanua, elle aborde et retrace les parcours de vie des personnes de la communauté LGBTQIA+, avec tout l'aspect impactant de la colonisation sur la représentation des genres et des identités. “Je veux redonner leur place aux personnes qui ont un genre et une sexualité fluides.” Elle a peint le portrait et donné la parole à celles et ceux qu’elle a rencontrés. “Près d’une quinzaine a accepté de raconter, j’ai 12 heures d’enregistrement.”
Plus qu’un vernissage, la soirée de mardi a été une invitation à entrer dans un univers, à rencontrer cette communauté à qui Océane Fouet veut donner de la visibilité. Différents artistes étaient présents pour réaliser des performances artistiques comme Mans Tahiti ou Starfire Tahitian Dragqueen. Des casques ont circulé – 115 au total, grâce à Silence radio – afin de diffuser des témoignages. Une playlist avait également été prévue “pour faire une pause de temps à autre car certaines paroles sont très dures à entendre”.
Des cyanotypes pour questionner la diversité
Océane Fouet expose, en plus des peintures, des cyanotypes. Elle révèle pour la toute première fois cette voie artistique. Le cyanotype est l’un des tout premiers procédés de tirage photographique inventé au XIXe siècle. Il repose sur l’utilisation de sels ferriques qui, exposés au soleil, deviennent ferreux et produisent une image couleur bleu de Prusse une fois rincée à l’eau. Des variations sont possibles pour produire d’autres teintes. “Avec ce travail, je questionne la diversité”, explique Océane Fouet.
L’exposition va durer jusqu’à samedi midi. Ensuite, d’autres projets suivront. Océane Fouet envisage de poursuivre l’aventure avec un livre artistique. Elle y intègrera les témoignages, mais aussi des œuvres, peintures et/ou cyanotypes, voire une analyse psychosociale. “Car c’est mon domaine à la base”, précise-t-elle. L’artiste est en effet psychologue de métier, spécialisée en criminologie et violences sexuelles et conjugales.
“Je m’attendais à voir un peu de monde, mais vraiment pas à ça !”, affirme Océane Fouet. Elle expose ses œuvres cette semaine à la salle Muriavai et, mardi soir pour le vernissage, entre 200 et 300 personnes ont fait le déplacement.
12 heures d’enregistrement
Plus que des œuvres, c’est un projet que l’artiste a réalisé. Avec Anuanua, elle aborde et retrace les parcours de vie des personnes de la communauté LGBTQIA+, avec tout l'aspect impactant de la colonisation sur la représentation des genres et des identités. “Je veux redonner leur place aux personnes qui ont un genre et une sexualité fluides.” Elle a peint le portrait et donné la parole à celles et ceux qu’elle a rencontrés. “Près d’une quinzaine a accepté de raconter, j’ai 12 heures d’enregistrement.”
Plus qu’un vernissage, la soirée de mardi a été une invitation à entrer dans un univers, à rencontrer cette communauté à qui Océane Fouet veut donner de la visibilité. Différents artistes étaient présents pour réaliser des performances artistiques comme Mans Tahiti ou Starfire Tahitian Dragqueen. Des casques ont circulé – 115 au total, grâce à Silence radio – afin de diffuser des témoignages. Une playlist avait également été prévue “pour faire une pause de temps à autre car certaines paroles sont très dures à entendre”.
Des cyanotypes pour questionner la diversité
Océane Fouet expose, en plus des peintures, des cyanotypes. Elle révèle pour la toute première fois cette voie artistique. Le cyanotype est l’un des tout premiers procédés de tirage photographique inventé au XIXe siècle. Il repose sur l’utilisation de sels ferriques qui, exposés au soleil, deviennent ferreux et produisent une image couleur bleu de Prusse une fois rincée à l’eau. Des variations sont possibles pour produire d’autres teintes. “Avec ce travail, je questionne la diversité”, explique Océane Fouet.
L’exposition va durer jusqu’à samedi midi. Ensuite, d’autres projets suivront. Océane Fouet envisage de poursuivre l’aventure avec un livre artistique. Elle y intègrera les témoignages, mais aussi des œuvres, peintures et/ou cyanotypes, voire une analyse psychosociale. “Car c’est mon domaine à la base”, précise-t-elle. L’artiste est en effet psychologue de métier, spécialisée en criminologie et violences sexuelles et conjugales.