Les PNC en préavis de grève devant le siège de leur compagnie, vendredi après-midi
Le fossé se creuse au sein de la compagnie Air Tahiti Nui entre le personnel au sol et le personnel navigant commercial (PNC). Vendredi matin, une délégation emmenée par 8 salariés de la compagnie s’est rendue à la Présidence pour rencontrer Oscar Temaru afin de lui faire part de sa profonde désapprobation face au mouvement de grève qui touche la compagnie depuis lundi, et qui pourrait s’étendre dimanche, date de l’expiration du préavis déposé par 4 syndicats de PNC.
Cette délégation, composée selon ses participants de plus de 80 personnes, a remis au président une lettre rédigée par le personnel non gréviste. Elle dénonce la « prise en otage » des passagers et des équipes commerciales, techniques et opérationnelles « soumises à un rythme infernal pour tenter de remédier aux irrégularités entraînées par l'état de grève ». Cette lettre a été signée par 74 personnes, soit selon ses rédacteurs la « quasi totalité » des employés du siège ATN à Papeete. Une partie du personnel de l’aéroport se serait jointe à ce mouvement de protestation contre la grève.
« Ce mouvement s’est décidé au pied levé, explique une salariée de la compagnie, Tahia Teikaikaine. « On est allé à la Présidence sans rendez-vous, car on voulait exprimer notre point de vue sur la situation. Il en va de la survie de la compagnie » affirme-t-elle. D’autres salariés vont plus loin : ils parlent d’une « guerre » lancée contre le PDG de Cédric Pastour, à quelques jours du conseil d’administration du 7 juillet.
"ON SE BAT POUR LE MAINTIEN DE NOS EMPLOIS"
De leur côté, les syndicats de personnel navigant commercial dont le préavis de grève expire dimanche 3 juillet à 00H01 ont battu le rappel des troupes devant le siège social de la compagnie, vendredi après-midi. Pendant que leurs représentants étaient reçus pour de nouvelles négociations avec Cédric Pastour, ces PNC se réunissaient « pacifiquement » pour montrer leur solidarité avec le mouvement de grève.
« Nous voulions unifier le personnel afin que tout le monde soit solidaire, et que les PNC soient mobilisés si les négociations n’aboutissent pas » explique à Tahiti Infos l’un des salariés de la compagnie et porte-parole des syndicats de PNC grévistes, Rodrigue Chan. Selon lui, il y a une « incompréhension » entre le personnel navigant et le personnel au sol. « Les 350 PNC qui sont derrière ce préavis sont prêts à se battre pour le maintien de leurs emplois et la pérennité de notre entreprise » affirme-t-il.
Interrogé sur la réalité des menaces qui pèsent sur leur emploi, ce représentant des PNC grévistes répond : « Nous avons demandé des garanties écrites, actées, et signées quant au maintien de nos emplois , ce que malheureusement la direction n’a pas compris, mais c’était des demandes légitimes de notre part ». "Il y a eu une rupture du dialogue social", conclut-il.
Les négociations ont été interrompues peu après 16H30. Selon nos sources, elles devraient reprendre à 18H à la Présidence, où la Direction d'Air Tahiti aurait été convoquée.
Cette délégation, composée selon ses participants de plus de 80 personnes, a remis au président une lettre rédigée par le personnel non gréviste. Elle dénonce la « prise en otage » des passagers et des équipes commerciales, techniques et opérationnelles « soumises à un rythme infernal pour tenter de remédier aux irrégularités entraînées par l'état de grève ». Cette lettre a été signée par 74 personnes, soit selon ses rédacteurs la « quasi totalité » des employés du siège ATN à Papeete. Une partie du personnel de l’aéroport se serait jointe à ce mouvement de protestation contre la grève.
« Ce mouvement s’est décidé au pied levé, explique une salariée de la compagnie, Tahia Teikaikaine. « On est allé à la Présidence sans rendez-vous, car on voulait exprimer notre point de vue sur la situation. Il en va de la survie de la compagnie » affirme-t-elle. D’autres salariés vont plus loin : ils parlent d’une « guerre » lancée contre le PDG de Cédric Pastour, à quelques jours du conseil d’administration du 7 juillet.
"ON SE BAT POUR LE MAINTIEN DE NOS EMPLOIS"
De leur côté, les syndicats de personnel navigant commercial dont le préavis de grève expire dimanche 3 juillet à 00H01 ont battu le rappel des troupes devant le siège social de la compagnie, vendredi après-midi. Pendant que leurs représentants étaient reçus pour de nouvelles négociations avec Cédric Pastour, ces PNC se réunissaient « pacifiquement » pour montrer leur solidarité avec le mouvement de grève.
« Nous voulions unifier le personnel afin que tout le monde soit solidaire, et que les PNC soient mobilisés si les négociations n’aboutissent pas » explique à Tahiti Infos l’un des salariés de la compagnie et porte-parole des syndicats de PNC grévistes, Rodrigue Chan. Selon lui, il y a une « incompréhension » entre le personnel navigant et le personnel au sol. « Les 350 PNC qui sont derrière ce préavis sont prêts à se battre pour le maintien de leurs emplois et la pérennité de notre entreprise » affirme-t-il.
Interrogé sur la réalité des menaces qui pèsent sur leur emploi, ce représentant des PNC grévistes répond : « Nous avons demandé des garanties écrites, actées, et signées quant au maintien de nos emplois , ce que malheureusement la direction n’a pas compris, mais c’était des demandes légitimes de notre part ». "Il y a eu une rupture du dialogue social", conclut-il.
Les négociations ont été interrompues peu après 16H30. Selon nos sources, elles devraient reprendre à 18H à la Présidence, où la Direction d'Air Tahiti aurait été convoquée.
