Tahiti, le 4 septembre 2025- À l’Accueil Te Vai-ete, seize stagiaires – femmes sans domicile fixe et jeunes porteurs de handicaps cognitifs – viennent d’intégrer deux nouvelles formations aux métiers de la restauration. Une initiative qui leur ouvre une voie vers l’emploi et l’autonomie, après le succès du premier projet pilote mené l’an dernier.
Sous les voûtes de l’accueil Te Vai-ete, à Papeete, on ne parle plus seulement d’hébergement d’urgence ou de repas solidaires. Depuis l’an dernier, le lieu s’est transformé en tremplin vers l’emploi grâce à une initiative inédite : des formations aux métiers de la restauration, conçues pour offrir une seconde chance à des personnes en situation de grande précarité.
“L’inclusion est là. On a ici des gens qui ne veulent pas vivre aux crochets de la société. Pour vous, tout commence maintenant. L’avenir se construit maintenant, alors allez-y !”, a lancé Nathalie Salmon-Hudry, déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion, lors du lancement des nouvelles promotions.
Former, certifier, insérer
Celles-ci s’appellent Te Vai-ete 2 et Atamaua. Ces deux parcours de formation viennent d’ouvrir leurs portes à seize stagiaires au total, qui partagent une même envie : apprendre un métier et retrouver leur place dans la société.
Te Vai-ete 2 s’adresse à dix femmes vivant à la rue. Pendant dix mois, elles suivront une remise à niveau, pratiqueront la cuisine au restaurant d’application L’Éphémère et effectueront des stages en entreprise. L’objectif est clair : les amener vers un contrat de travail durable. Maimiti Ueva, 22 ans, raconte son espoir : “Mon rêve est de devenir cuisinière. J’espère réussir et apprendre des bonnes choses ici. Je n’ai jamais travaillé avant et j’espère, avec cette formation, avoir un contrat de travail et sortir de la rue.”
En parallèle, les huit jeunes adultes porteurs de handicaps cognitifs, regroupés sous le nom de Colibris, suivent le programme Atamaua. Déjà initiés à la restauration, ils bénéficient ici d’un accompagnement supplémentaire pour viser la certification. Quatre mois de pratique à L’Éphémère seront suivis de deux mois de stage en entreprise.
Pour Terava Bellais, 19 ans, passionnée de pâtisserie, cette formation représente une étape décisive : “J’ai déjà fait un CAP pâtisserie car je veux devenir pâtissière. Ça se passe très bien depuis lundi.”
Aux fourneaux, les cheffes-formatrices Véronique Lefeuvre et Bouchra Haddach transmettent avec exigence les savoir-faire culinaires et l’art du service. “Mon but est de les former en cuisine”, explique Véronique Lefeuvre. “Je leur apprends tous les plats du CAP cuisine française pour les emmener vers la certification, comme l’année dernière, afin que tout le monde puisse trouver du travail.”
Car derrière l’apprentissage technique, c’est une véritable passerelle vers l’emploi qui se construit. Les stagiaires apprennent à tenir un rythme, à travailler en équipe, à se dépasser – autant de compétences essentielles pour convaincre les employeurs.
Sous les voûtes de l’accueil Te Vai-ete, à Papeete, on ne parle plus seulement d’hébergement d’urgence ou de repas solidaires. Depuis l’an dernier, le lieu s’est transformé en tremplin vers l’emploi grâce à une initiative inédite : des formations aux métiers de la restauration, conçues pour offrir une seconde chance à des personnes en situation de grande précarité.
“L’inclusion est là. On a ici des gens qui ne veulent pas vivre aux crochets de la société. Pour vous, tout commence maintenant. L’avenir se construit maintenant, alors allez-y !”, a lancé Nathalie Salmon-Hudry, déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion, lors du lancement des nouvelles promotions.
Former, certifier, insérer
Celles-ci s’appellent Te Vai-ete 2 et Atamaua. Ces deux parcours de formation viennent d’ouvrir leurs portes à seize stagiaires au total, qui partagent une même envie : apprendre un métier et retrouver leur place dans la société.
Te Vai-ete 2 s’adresse à dix femmes vivant à la rue. Pendant dix mois, elles suivront une remise à niveau, pratiqueront la cuisine au restaurant d’application L’Éphémère et effectueront des stages en entreprise. L’objectif est clair : les amener vers un contrat de travail durable. Maimiti Ueva, 22 ans, raconte son espoir : “Mon rêve est de devenir cuisinière. J’espère réussir et apprendre des bonnes choses ici. Je n’ai jamais travaillé avant et j’espère, avec cette formation, avoir un contrat de travail et sortir de la rue.”
En parallèle, les huit jeunes adultes porteurs de handicaps cognitifs, regroupés sous le nom de Colibris, suivent le programme Atamaua. Déjà initiés à la restauration, ils bénéficient ici d’un accompagnement supplémentaire pour viser la certification. Quatre mois de pratique à L’Éphémère seront suivis de deux mois de stage en entreprise.
Pour Terava Bellais, 19 ans, passionnée de pâtisserie, cette formation représente une étape décisive : “J’ai déjà fait un CAP pâtisserie car je veux devenir pâtissière. Ça se passe très bien depuis lundi.”
Aux fourneaux, les cheffes-formatrices Véronique Lefeuvre et Bouchra Haddach transmettent avec exigence les savoir-faire culinaires et l’art du service. “Mon but est de les former en cuisine”, explique Véronique Lefeuvre. “Je leur apprends tous les plats du CAP cuisine française pour les emmener vers la certification, comme l’année dernière, afin que tout le monde puisse trouver du travail.”
Car derrière l’apprentissage technique, c’est une véritable passerelle vers l’emploi qui se construit. Les stagiaires apprennent à tenir un rythme, à travailler en équipe, à se dépasser – autant de compétences essentielles pour convaincre les employeurs.
Une réussite déjà démontrée
Si ces deux nouvelles formations suscitent tant d’espoir, c’est qu’un premier projet pilote a déjà montré la voie. L’an dernier, douze hommes sans domicile fixe avaient intégré une formation similaire. Après une année de pratique et de théorie, le bilan s’est révélé plus que positif : six stagiaires ont décroché leur diplôme et huit ont trouvé un emploi ou poursuivi une formation.
Un résultat remarquable, fruit d’un travail collectif qui a mobilisé le Campus des métiers et des qualifications du Pacifique (CMQP), l’État, le Pays, les organismes de formation, les associations et plusieurs partenaires privés. Le restaurant L’Éphémère, où le public peut réserver une table, a joué un rôle central : il a permis aux stagiaires d’exercer leurs compétences en conditions réelles et de démontrer que la gastronomie peut aussi être un outil d’inclusion.
D’ailleurs, celui-ci sera ouvert les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Pour réserver une table à L’Éphémère, à partir du 8 septembre, et goûter des plats concoctés par les stagiaires, rendez-vous sur Messenger (Facebook) “L’Éphémère Te Vai-ete”.






































