Tahiti le 11 juin 2025. Suite à la question orale de Mereana Reid-Arbelot à l’Assemblée nationale mardi, le sénateur Teva Rohfritsch a interpellé hier au Sénat le ministre des Outremer, Manuel Valls, sur les préoccupations des Polynésiens et sur le double discours affiché par le gouvernement indépendantiste envers l’Etat.
"J’ai vu à Nice, un président de la Polynésie française ravi de clamer au monde sa fierté de protéger l’océan et de participer ainsi, au nom de la France, à l’agenda 2030 des Nations Unies", a expliqué le sénateur, faisant esquisser un léger sourire à Manuel Valls. "J’ai aussi entendu à Nice les chefs d’Etats indépendants de la région appeler à plus de France. Le même jour à New York, la représentante de Moetai Brotherson attaquait en son nom la France au C24. Hier encore à Paris, la représentante indépendantiste a cherché à vous traîner dans la rhétorique de la décolonisation à l’Assemblée Nationale", a-t-il rappelé avant d’attaquer plus durement l’attitude du gouvernement polynésien.
"Ce n’est pas dans les sempiternels débats sur la décolonisation et le passé que l’on va nourrir nos familles et permettre à nos jeunes de s’épanouir. Ne vous laissez pas abuser par ceux qui cultivent le double langage et vous caressent dans le dos à Nice pour mieux vous tacler à Bakou et à Genève."
Une intervention que le ministre des Outremer a forcément apprécié à un mois de sa venue prévue au Fenua. "Il n’y a pas de place pour le double discours", a-t-il expliqué calmement. "Nous contestons la réinscription en 2013 de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à l’ONU", a poursuivi Manuel Valls, reprenant ses propres propos de la veille à l’Assemblée nationale.
"Je me rendrai en Polynésie française en juillet, pour mettre en lumière les forces et les réussites du Pays. Nous parlerons des prochains Jeux du Pacifique, et surtout des dossiers qui intéressent les Polynésiens, l’économie bleu, les problèmes de sécurité, de pêche, le changement climatique, la santé et la jeunesse."
Le gouvernement et l’assemblée de la Polynésie française sont d’ores et déjà prévenus. La question de l’indépendance de la Polynésie française n’est pas à l’ordre du jour de la venue du ministre.
"J’ai vu à Nice, un président de la Polynésie française ravi de clamer au monde sa fierté de protéger l’océan et de participer ainsi, au nom de la France, à l’agenda 2030 des Nations Unies", a expliqué le sénateur, faisant esquisser un léger sourire à Manuel Valls. "J’ai aussi entendu à Nice les chefs d’Etats indépendants de la région appeler à plus de France. Le même jour à New York, la représentante de Moetai Brotherson attaquait en son nom la France au C24. Hier encore à Paris, la représentante indépendantiste a cherché à vous traîner dans la rhétorique de la décolonisation à l’Assemblée Nationale", a-t-il rappelé avant d’attaquer plus durement l’attitude du gouvernement polynésien.
"Ce n’est pas dans les sempiternels débats sur la décolonisation et le passé que l’on va nourrir nos familles et permettre à nos jeunes de s’épanouir. Ne vous laissez pas abuser par ceux qui cultivent le double langage et vous caressent dans le dos à Nice pour mieux vous tacler à Bakou et à Genève."
Une intervention que le ministre des Outremer a forcément apprécié à un mois de sa venue prévue au Fenua. "Il n’y a pas de place pour le double discours", a-t-il expliqué calmement. "Nous contestons la réinscription en 2013 de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à l’ONU", a poursuivi Manuel Valls, reprenant ses propres propos de la veille à l’Assemblée nationale.
"Je me rendrai en Polynésie française en juillet, pour mettre en lumière les forces et les réussites du Pays. Nous parlerons des prochains Jeux du Pacifique, et surtout des dossiers qui intéressent les Polynésiens, l’économie bleu, les problèmes de sécurité, de pêche, le changement climatique, la santé et la jeunesse."
Le gouvernement et l’assemblée de la Polynésie française sont d’ores et déjà prévenus. La question de l’indépendance de la Polynésie française n’est pas à l’ordre du jour de la venue du ministre.