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​Réunis pour l'environnement


Tahiti, le 26 octobre 2025 – Dans le cadre du Tahiti Soul Jazz, un village de l'environnement a été mis en place samedi dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles. De nombreuses associations de préservation de l'environnement étaient présentes pour sensibiliser le public
 
Dès neuf heures samedi, le public commençait à affluer dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles où s’est tenu le village de l'environnement, un projet mis en place en marge du festival Tahiti Soul Jazz. Ateliers, présentation des associations et rencontre avec les différents acteurs qui œuvrent pour la préservation de l'environnement : les familles ont répondu présentes à l'image de Marie, venue avec ses deux enfants : “Je trouve que c'est une très bonne idée d'allier la cause environnementale à des activités concrètes. Cela démontre tout ce que l'on peut faire, notamment en matière de recyclage.”
 
 
Chargée de l’organisation de ce village, Laurie Paranthoen précise que l'idée de ce projet est de donnée de la visibilité aux associations investies dans la protection de l’environnement grâce à la notoriété du festival : “Aujourd'hui, il y a une partie associative, une partie institutionnelle et une partie ateliers avec notamment, des confections de chouchous avec Nana sac plastique à partir de vieux sacs ou tee-shirts. On a également Biobase qui propose des ateliers pour construire des porte-cartes ou des marque-pages à partir de fibres de coco qui ont été recyclées. Nous sommes vraiment dans cette idée-là. Nous avons un directeur qui est très sensible à la question de l'environnement et lorsque l'on a monté le festival en 2019, quelques associations avaient déjà pris la parole. L’idée était de faire bénéficier aux associations de la visibilité du festival.”

“On sent vraiment qu'il y a un engouement”

Belinda Hui, directrice de la Fape
 
Il était important pour la Fédération des associations de protection de l’environnement d'être présente aujourd'hui ?

“La Fape, c'est la plus grande fédération d'associations de protection de l'environnement et nous nous devions d'être là. Il y a beaucoup d'associations présentes mais nous représentons aussi celles qui sont dans les îles, qui ne sont pas connus du grand public et qui œuvrent beaucoup sur le terrain : les 60 associations que nous représentons sont répartis dans les cinq archipels de la Polynésie.”
 
Avez-vous l'impression que la population s'investit davantage au sujet de la cause environnementale ?

“Ah oui, tout à fait ! Là, nous revenons d'une mission à Maupiti où nous avons consulté la population sur les aires marines protégées et l'on voit vraiment qu'il y a une mobilisation, une prise de conscience et une implication qui sont de plus en plus importantes. La population a envie de s'investir dans des projets environnementaux aussi bien pour la préservation des espèces emblématiques mais également dans le quotidien avec la gestion des déchets. On sent vraiment qu'il y a un engouement.”
 
Vous avez récemment lancé un fonds dédié pour les associations environnementales. Comment fonctionne-t-il ?

“Nous avons mis en place le Fonds Natura Porinetia qui est porté par des entreprises privées pour soutenir des associations sur le plan financier. Nous allons le lancer tous les ans et cela correspond à 500 000 francs par association.”
 
 
 
 

Rédigé par Garance Colbert le Dimanche 26 Octobre 2025 à 08:02 | Lu 1253 fois