Tahiti, le 29 octobre 2025 - Dans une communication publiée ce mercredi, l’association de défense des consommateurs, Te tia ara, s’étonne que l’instruction de sa plainte contre le prélèvement d’une facture de téléphone fixe pour avoir accès à la fibre imposé par Onati ne soit toujours pas conclue.
“Quatre ans déjà… et toujours aucune réponse pour les consommateurs polynésiens”, explique Te tia ara dans un communiqué publié ce mercredi. “Pourquoi les consommateurs attendent la réponse de l’Autorité polynésienne de la concurrence à la plainte de Te Tia Ara ?”
“À partir de 2018, l’association Te tia ara a commencé à recevoir des courriers et des appels de consommateurs se plaignant que lorsqu’ils souscrivent un abonnement à la fibre auprès d’Onati qui leur permet d’acheminer internet, le téléphone et la télévision, la société les oblige à payer la ligne fixe au réseau cuivre dont ils n’ont plus l’usage”, explique l’association relayant de nombreux articles de presse rédigés bien avant que l’association ne se saisisse elle-même du problème.
L’association pointe du doigt l’obligation d’un abonnement cuivre à 3 565 francs par mois par Onati pour ouvrir le droit à la connexion fibre. Deux réseaux qui n’ont pas besoin l’un de l’autre pour fonctionner. Un dégroupage déjà effectué dans de très nombreux pays, à tel point que le réseau cuivre a été annoncé comme en fin de vie à l’échelle 2030 en France.
Te tia ara dénonce aussi le fait que “les publicités diffusées par Onati sur l’abonnement fibre ont volontairement caché ce prix supplémentaire dont doit s’acquitter tout abonné, ce qui fait que ces publicités à caractère mensonger ont induit en erreur les consommateurs et auraient dû faire l’objet de poursuites”, selon l’association.
“Face à cette évidence, la société n’a jamais été en mesure de justifier clairement la raison de cet abonnement forcé et elle l’a reconnu publiquement. Onati a tour à tour indiqué que cet abonnement supplémentaire constituerait ‘un ticket d’entrée obligatoire aux réseaux’, puis qu’il s’agit d’une ‘péréquation destinée à financer le développement des réseaux dans les îles’, puis que cette facturation est ‘destinée à couvrir les frais d’entretien des réseaux’”, rappelle Te tia ara qui a déposé une plainte auprès de l’Autorité de la concurrence le 25 octobre 2021 pour dénoncer ce qui s’apparente, selon elle, à une “subordination de vente” ou “vente forcée”.
L’Autorité de la concurrence, très sollicitée par le Pays ces derniers temps, n’a pas encore offert ses conclusions sur le sujet, mais travaille bien sur le dossier, selon nos informations.
L’association rappelle de plus qu’en juillet dernier, une pétition ayant recueilli 6 096 signatures avait été déposée.
“Quatre ans déjà… et toujours aucune réponse pour les consommateurs polynésiens”, explique Te tia ara dans un communiqué publié ce mercredi. “Pourquoi les consommateurs attendent la réponse de l’Autorité polynésienne de la concurrence à la plainte de Te Tia Ara ?”
“À partir de 2018, l’association Te tia ara a commencé à recevoir des courriers et des appels de consommateurs se plaignant que lorsqu’ils souscrivent un abonnement à la fibre auprès d’Onati qui leur permet d’acheminer internet, le téléphone et la télévision, la société les oblige à payer la ligne fixe au réseau cuivre dont ils n’ont plus l’usage”, explique l’association relayant de nombreux articles de presse rédigés bien avant que l’association ne se saisisse elle-même du problème.
L’association pointe du doigt l’obligation d’un abonnement cuivre à 3 565 francs par mois par Onati pour ouvrir le droit à la connexion fibre. Deux réseaux qui n’ont pas besoin l’un de l’autre pour fonctionner. Un dégroupage déjà effectué dans de très nombreux pays, à tel point que le réseau cuivre a été annoncé comme en fin de vie à l’échelle 2030 en France.
Te tia ara dénonce aussi le fait que “les publicités diffusées par Onati sur l’abonnement fibre ont volontairement caché ce prix supplémentaire dont doit s’acquitter tout abonné, ce qui fait que ces publicités à caractère mensonger ont induit en erreur les consommateurs et auraient dû faire l’objet de poursuites”, selon l’association.
“Face à cette évidence, la société n’a jamais été en mesure de justifier clairement la raison de cet abonnement forcé et elle l’a reconnu publiquement. Onati a tour à tour indiqué que cet abonnement supplémentaire constituerait ‘un ticket d’entrée obligatoire aux réseaux’, puis qu’il s’agit d’une ‘péréquation destinée à financer le développement des réseaux dans les îles’, puis que cette facturation est ‘destinée à couvrir les frais d’entretien des réseaux’”, rappelle Te tia ara qui a déposé une plainte auprès de l’Autorité de la concurrence le 25 octobre 2021 pour dénoncer ce qui s’apparente, selon elle, à une “subordination de vente” ou “vente forcée”.
L’Autorité de la concurrence, très sollicitée par le Pays ces derniers temps, n’a pas encore offert ses conclusions sur le sujet, mais travaille bien sur le dossier, selon nos informations.
L’association rappelle de plus qu’en juillet dernier, une pétition ayant recueilli 6 096 signatures avait été déposée.
































