Tahiti, le 7 octobre 2025 - Suite à la publication mardi d’un article faisant état d’un conflit entre la commune de Hiva Oa et la station de carénage Maintenance Marquises, la commune a souhaité apporter des précisions alors même que mardi matin, les employés de la station débrayaient pour protester.
La mairie de Hiva Oa a tenu à répondre à Vincent Roche, le gérant de la société de carénage Maintenance Marquises, après la publication d’un article dans Tahiti Infos, mardi, dans lequel il évoque un conflit entre sa société et la commune. “Contrairement à ce qu’affirme Vincent Roche, les infrastructures portuaires de Tahauku – notamment la descente de mise à l’eau – existaient bien avant l’installation de son entreprise”, précise la mairie de Hiva Oa sur le sujet. “Il convient également de rappeler que l’attribution des concessions sur le domaine public relève de la Polynésie française, et non des communes. Si la commune peut être consultée, elle ne détient aucun pouvoir de décision en la matière”, poursuit le communiqué envoyé à la rédaction.
La mairie en veut pour preuve plusieurs exemples d’aménagements modifiés ou annulés qui montrent d’ailleurs que le Pays ne suit pas nécessairement l’avis de la commune. “M. Roche est donc invité à relire attentivement l’arrêté ayant reconduit sa convention d’occupation pour deux ans : aucun avis de la commune n’y figure (arrêté n°07174/MGT du 04/08/2025)”, poursuit la mairie de Hiva Oa qui affirme pour sa part que depuis “plusieurs années, la municipalité s’attache à favoriser le développement global du port de Tahauku, en intégrant l’ensemble des activités maritimes – carénage, pêche, plaisance, transport et logistique – dans une approche cohérente au service de l’emploi local. Les terre-pleins en bordure du port étant très restreints, il est légitime de s’interroger sur la pertinence de confier près de 65 % de la surface disponible du domaine public à une société privée, qui l’exploite aujourd’hui principalement en parking pour bateaux de grande plaisance.”
Pour la marie, “il n’y a donc rien d’offensant à réfléchir au réaménagement de la zone portuaire”. “Rien n’interdit d’ailleurs à M. Roche d’exercer son activité sur un terrain privé, comme cela se pratique dans de nombreux ports à travers le monde”, conclut la mairie sur le sujet.
La mairie de Hiva Oa a tenu à répondre à Vincent Roche, le gérant de la société de carénage Maintenance Marquises, après la publication d’un article dans Tahiti Infos, mardi, dans lequel il évoque un conflit entre sa société et la commune. “Contrairement à ce qu’affirme Vincent Roche, les infrastructures portuaires de Tahauku – notamment la descente de mise à l’eau – existaient bien avant l’installation de son entreprise”, précise la mairie de Hiva Oa sur le sujet. “Il convient également de rappeler que l’attribution des concessions sur le domaine public relève de la Polynésie française, et non des communes. Si la commune peut être consultée, elle ne détient aucun pouvoir de décision en la matière”, poursuit le communiqué envoyé à la rédaction.
La mairie en veut pour preuve plusieurs exemples d’aménagements modifiés ou annulés qui montrent d’ailleurs que le Pays ne suit pas nécessairement l’avis de la commune. “M. Roche est donc invité à relire attentivement l’arrêté ayant reconduit sa convention d’occupation pour deux ans : aucun avis de la commune n’y figure (arrêté n°07174/MGT du 04/08/2025)”, poursuit la mairie de Hiva Oa qui affirme pour sa part que depuis “plusieurs années, la municipalité s’attache à favoriser le développement global du port de Tahauku, en intégrant l’ensemble des activités maritimes – carénage, pêche, plaisance, transport et logistique – dans une approche cohérente au service de l’emploi local. Les terre-pleins en bordure du port étant très restreints, il est légitime de s’interroger sur la pertinence de confier près de 65 % de la surface disponible du domaine public à une société privée, qui l’exploite aujourd’hui principalement en parking pour bateaux de grande plaisance.”
Pour la marie, “il n’y a donc rien d’offensant à réfléchir au réaménagement de la zone portuaire”. “Rien n’interdit d’ailleurs à M. Roche d’exercer son activité sur un terrain privé, comme cela se pratique dans de nombreux ports à travers le monde”, conclut la mairie sur le sujet.
































