
Photo : archive Tahiti Infos.
Tahiti, le 30 mai 2025 – Il n’y aura pas de fermeture de service, ni de grève à l’hôpital de Raiatea. Cinq nouveaux médecins sont attendus d’ici septembre, dont un urgentiste dès la semaine prochaine, et les trois postes d’infirmières seront assurés.
C’était mal engagé, ce vendredi, mais les tensions sont finalement retombées en milieu d’après-midi. Dans un courrier adressé mardi au ministre de la Santé, Cédric Mercadal, la CSTP-FO alertait sur des difficultés liées aux délais d’obtention de trois contrats d’infirmières à l’hôpital de Uturoa, à Raiatea. Une situation qui mettait en péril le service d’hospitalisation de chirurgie et le service de nuit des urgences à partir du lundi 2 juin, tandis qu’un préavis de grève était imminent.
C’est désormais acté : deux médecins, un urgentiste et un généraliste, viendront renforcer le service des urgences, et les trois postes d’infirmières seront garantis sous forme de convention avec le privé pour répondre aux besoins sur cette période propice aux départs et aux congés. La CSTP-FO salue la réactivité du directeur de cabinet du ministre de la Santé, Anthony Pheu, qui a assuré le relais entre la direction de l’hôpital, le ministère de la Fonction publique, la direction de la Santé et le syndicat pour sortir de cette impasse de planning.
C’était mal engagé, ce vendredi, mais les tensions sont finalement retombées en milieu d’après-midi. Dans un courrier adressé mardi au ministre de la Santé, Cédric Mercadal, la CSTP-FO alertait sur des difficultés liées aux délais d’obtention de trois contrats d’infirmières à l’hôpital de Uturoa, à Raiatea. Une situation qui mettait en péril le service d’hospitalisation de chirurgie et le service de nuit des urgences à partir du lundi 2 juin, tandis qu’un préavis de grève était imminent.
C’est désormais acté : deux médecins, un urgentiste et un généraliste, viendront renforcer le service des urgences, et les trois postes d’infirmières seront garantis sous forme de convention avec le privé pour répondre aux besoins sur cette période propice aux départs et aux congés. La CSTP-FO salue la réactivité du directeur de cabinet du ministre de la Santé, Anthony Pheu, qui a assuré le relais entre la direction de l’hôpital, le ministère de la Fonction publique, la direction de la Santé et le syndicat pour sortir de cette impasse de planning.
Assurer la continuité des soins
Dans un communiqué transmis dans la foulée aux médias, la direction de la Santé a tenu à rassurer la population des Raromata’i. “Tout est mis en œuvre pour assurer la continuité des soins, en particulier celle du service des urgences. Concernant les contrats infirmiers en attente évoqués par le syndicat, la direction de la Santé informe que : deux infirmières seront bien en poste au 2 juin 2025 ; la troisième infirmière prendra ses fonctions le 9 juin 2025 pour un contrat d’un an. De plus, des renforts temporaires d’infirmiers diplômés d’État (IDE) seront mis en place par la direction de l’hôpital afin de soutenir l’effectif soignant dans les services, fragilisé par plusieurs facteurs non maîtrisables en matière de ressources humaines”, est-il précisé.
Grâce à l’engagement des médecins présents sur place pour pallier les absences, la continuité de service a pu être maintenue ces derniers jours. “L’hôpital de Uturoa a d’ores et déjà sollicité un médecin vacataire en renfort au service des urgences, dès la semaine prochaine. Parallèlement à cette situation, cinq nouveaux médecins rejoindront l’établissement entre juin et septembre 2025 pour des missions de 6 mois à 1 an”, confirme et annonce la direction de la Santé.
Une réforme-remède
Pour remédier à ces difficultés structurelles récurrentes en matière de recrutement, la direction de la Santé apporte un autre élément de réponse avec une perspective très attendue : “Une réforme des établissements publics de santé (EPS) est en cours. Le passage du texte à l’Assemblée de Polynésie française est prévu prochainement. Elle vise à permettre aux hôpitaux périphériques, dont celui de Uturoa, de faciliter le processus de recrutement et de réduire les délais”.