Tahiti, le 2 juin 2025 – Une nouvelle semaine des rendez-vous de l’Adie a débuté ce lundi sur le thème de la mobilité. Pour faciliter les démarches des porteurs de projets de Hitia’a o te Ra, un conseiller de l’antenne de Taravao avait délocalisé son bureau au Trou du souffleur. L’an dernier, 23 dossiers ont été financés à l’échelle de la commune, principalement dans l’agriculture, les services aux personnes et la restauration.
Le coup d’envoi d’une nouvelle semaine des rendez-vous de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a été donné ce lundi sur le thème de la mobilité. Dans un souci de proximité avec les porteurs de projets de Tiarei et Papeno’o, Temanaoui Lo Yat, conseiller à l’agence de Taravao, avait délocalisé son bureau au Trou du souffleur et annoncé sa présence sur les réseaux sociaux.
“Pour cette édition, on met l’accent sur les solutions en matière de moyens de locomotion pour les professionnels. Je me rends moi-même disponible en allant vers eux avec un premier point de rendez-vous stratégique et la possibilité de me déplacer à la demande. Beaucoup de personnes n’ont pas de véhicule et se déplacent à vélo, notamment sur ce grand secteur de la côte est”, explique le référent de Paea, Papara et Hitia’a o te Ra, équipé d’un téléphone, d’un ordinateur et d’une connexion pour traiter les dossiers en direct.
Reconnue d’utilité publique, l’Adie accompagne la création d’entreprise par le biais de microcrédits. Pour une première demande, le plafond est fixé à 1,4 million de francs pour un patenté, avec une période de remboursement ne pouvant excéder 36 mois. Selon la durée, le taux d’intérêt oscille entre 8,07% et 9,74%. Dans le meilleur des cas, les fonds sont débloqués entre quelques jours et deux semaines. Cette aide efficace repose donc sur un engagement à long terme.
Le coup d’envoi d’une nouvelle semaine des rendez-vous de l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a été donné ce lundi sur le thème de la mobilité. Dans un souci de proximité avec les porteurs de projets de Tiarei et Papeno’o, Temanaoui Lo Yat, conseiller à l’agence de Taravao, avait délocalisé son bureau au Trou du souffleur et annoncé sa présence sur les réseaux sociaux.
“Pour cette édition, on met l’accent sur les solutions en matière de moyens de locomotion pour les professionnels. Je me rends moi-même disponible en allant vers eux avec un premier point de rendez-vous stratégique et la possibilité de me déplacer à la demande. Beaucoup de personnes n’ont pas de véhicule et se déplacent à vélo, notamment sur ce grand secteur de la côte est”, explique le référent de Paea, Papara et Hitia’a o te Ra, équipé d’un téléphone, d’un ordinateur et d’une connexion pour traiter les dossiers en direct.
Reconnue d’utilité publique, l’Adie accompagne la création d’entreprise par le biais de microcrédits. Pour une première demande, le plafond est fixé à 1,4 million de francs pour un patenté, avec une période de remboursement ne pouvant excéder 36 mois. Selon la durée, le taux d’intérêt oscille entre 8,07% et 9,74%. Dans le meilleur des cas, les fonds sont débloqués entre quelques jours et deux semaines. Cette aide efficace repose donc sur un engagement à long terme.
Plusieurs secteurs d’activité
L’an dernier, 23 dossiers ont été financés à Hitia’a o te Ra pour lancer ou développer une activité, en permettant aux bénéficiaires de s’outiller ou d’acquérir le moyen de locomotion qui leur manquait (scooter, voiture d’occasion). “Ici, beaucoup de demandes concernent le secteur primaire, surtout l’agriculture avec des petites exploitations, et de plus en plus d’hydroponie ou d’aquaponie par manque d’espace et pour le côté moderne. Il y a aussi des personnes qui se lancent dans le domaine des services, comme le nettoyage des espaces verts, les auxiliaires de vie et le ménage à domicile. Ça se développe aussi sur le plan alimentaire avec des roulottes, une pizzeria et des ventes de plats. Et il y a une autre activité, en vogue à Tahiti depuis 2023 : la location de scooters et de voitures, en sachant qu’on essaie de limiter les quantités pour laisser le temps à l’activité de se lancer, vu qu’il y en a déjà beaucoup”, précise Temanaoui Lo Yat.
Les offres d’emploi étant peu nombreuses à Hitia’a o te Ra, travailler à son compte constitue une réelle alternative, comme nous l’a confié Karlita Tetaumu, jeune femme de 39 ans aux commandes d’une roulotte à Tiarei. “J’ai commencé sous un chapiteau. Il y a un an et demi, je me suis tournée vers l’Adie pour développer mon activité. J’ai pu acheter une roulotte d’occasion, des friteuses, un frigidaire, un congélateur, etc. Aujourd’hui, on est bien installé : on a nos habitués et des clients de passage grâce au bouche-à-oreille. À tous les jeunes de mon quartier, je leur dis qu’on peut le faire !”.
Pour soutenir l’entrepreneuriat, l’Adie prévoit de remettre en place des permanence régulières dans les quatre communes associées, dès ce mois-ci. “J’aimerais essayer de fixer un jour bien défini pour permettre aux gens d’avoir le calendrier en tête. On a la chance d’avoir un nouveau Fare Ora à Mahaena, où on va commencer à intervenir ce vendredi. On espère que les porteurs de projets pourront en profiter comme à Paea et Papara, où ça fonctionne très bien !”
Cette semaine, du 2 au 6 juin, l’Adie organise une quarantaine de rendez-vous similaires à Tahiti et dans les îles. Plus d’infos sur la page Facebook Adie Polynésie.





































