Tahiti, le 11 avril 2021 – La cour administrative d'appel de Paris vient de confirmer l'annulation de la nomination de la directrice adjointe de la prison de Tatutu à Papeari prononcée en 2019 par le tribunal administratif de Papeete.
La décision avait été mal accueillie par le directeur du centre de détention de Tatutu à Papeari, mais l'appel du ministère de la Justice n'y a rien changé. La cour administrative d'appel de Paris a rejeté le 2 avril dernier le recours du Garde des Sceaux contre l'annulation de la nomination de la directrice adjointe de Tatutu prononcée par le tribunal administratif de Papeete en 2019.
A l'époque, la nomination courant juillet 2018 de la numéro 2 de la prison de Tatutu avait été contestée par le directeur administratif et financier du même centre de détention. Ce dernier estimant que sa candidature avait été rejetée à tort. Et fin 2019, le tribunal administratif de Papeete lui avait donné raison, relevant ses 35 années d'expérience, ses très nombreux postes, tant en outre-mer qu'en métropole, au plan régional comme en administration centrale. Ou encore son affectation à des postes de chef d'établissement pénitentiaire entre 1997 et 2001 en Polynésie française, puis à partir de 2015 en étant affecté au centre de détention de Tatutu pour y exercer les fonctions de directeur adjoint du chef de l'équipe projet.
De son côté, celle qui avait finalement obtenu le poste n’avait été titularisée dans le corps des directeurs des services pénitentiaires qu’en 2011 et n’avait occupé, depuis la sortie de sa scolarité, que trois postes en établissements pénitentiaires, à Lille et Valence. La cour d'appel de Paris a confirmé en tous points ces éléments et confirmé à la fois l'annulation de la nomination et l'injonction de "publier la vacance du poste de directeur adjoint du centre de détention de Papeari".
La décision avait été mal accueillie par le directeur du centre de détention de Tatutu à Papeari, mais l'appel du ministère de la Justice n'y a rien changé. La cour administrative d'appel de Paris a rejeté le 2 avril dernier le recours du Garde des Sceaux contre l'annulation de la nomination de la directrice adjointe de Tatutu prononcée par le tribunal administratif de Papeete en 2019.
A l'époque, la nomination courant juillet 2018 de la numéro 2 de la prison de Tatutu avait été contestée par le directeur administratif et financier du même centre de détention. Ce dernier estimant que sa candidature avait été rejetée à tort. Et fin 2019, le tribunal administratif de Papeete lui avait donné raison, relevant ses 35 années d'expérience, ses très nombreux postes, tant en outre-mer qu'en métropole, au plan régional comme en administration centrale. Ou encore son affectation à des postes de chef d'établissement pénitentiaire entre 1997 et 2001 en Polynésie française, puis à partir de 2015 en étant affecté au centre de détention de Tatutu pour y exercer les fonctions de directeur adjoint du chef de l'équipe projet.
De son côté, celle qui avait finalement obtenu le poste n’avait été titularisée dans le corps des directeurs des services pénitentiaires qu’en 2011 et n’avait occupé, depuis la sortie de sa scolarité, que trois postes en établissements pénitentiaires, à Lille et Valence. La cour d'appel de Paris a confirmé en tous points ces éléments et confirmé à la fois l'annulation de la nomination et l'injonction de "publier la vacance du poste de directeur adjoint du centre de détention de Papeari".
