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Very Bad Potes, 2e round


Laurent Mentec (à gauche), Marc Diabira et Stéphane Martino.
Laurent Mentec (à gauche), Marc Diabira et Stéphane Martino.
TAHITI, le 24 mai 2021 - Stéphane Martino et ses deux comparses Laurent Mentec et Marc Diabara remontent sur scène pour raconter les nouvelles aventures des trois “very bad” potes. Malgré les apparences –la pièce est intitulé Very Bad Potes 2– il ne s’agit pas d’une suite. Les spectateurs qui n’ont pas vu le premier ne seront pas lésés.

Les trois acteurs Stéphane Martino (qui est aussi l’auteur et le metteur en scène), Laurent Mentec et Marc Diabara sont amis dans la vie. Sur scène ils sont Stéphane, David et Lamine, les “very bad”. Le premier opus de leurs aventures tourne depuis dix ans. En mars-avril 2020, pendant le confinement, “je me suis mis à écrire le deux”, raconte Stéphane Martino. Le trio insiste : “ce n’est pas une suite, ou c’est une vraie fausse suite. Si on n’a pas vu le 1, on comprend quand même le 2”.

En écrivant la pièce, et malgré le contexte, Stéphane Martino qui vit en Polynésie a pensé à Laurent Mentec et Marc Diabara qui vivent en France. “On se vanne à longueur de journée dans la vie, on rit, il faut que tout cela transpire, que ça sorte sur scène, et cela ne s’invente pas.” Aussi, le trio a travaillé en ligne dans un premier temps. Début mai, les répétitions et la mise en place a pu démarrer avec l’arrivée des deux acteurs métropolitains.

Ce 2e opus est “plus fort”, “plus incroyable” que le précédent. Il est toujours aussi “cartoonesque”. “C’est gros, ou c’est vrai”, assume l’auteur. En résumé : Stéphane a invité ses amis d’enfance David et Lamine, pour ses dix ans de mariage. Ils restent pour les aider à ranger une fois la fête finie. “Sauf que cela ne se passe pas du tout comme prévu, les catastrophes s’accumulent.” Une belle-mère détestable fait son apparition, la mafia russe mécontente, la concierge envahissante, un ours polaire décalé. “Tout va à 100 à l’heure, c’est rythmé, il y a des rebondissements et toujours un peu d'interaction avec le public.”

Laurent rappelle que David, son personnage, est un flemmard, infidèle pour qui rien n’est grave. “Il n’est pas méchant, mais il ne ménage personne, même pas ses meilleurs potes ! Il s’en fout de tout et en général tous les problèmes arrivent à cause de lui.” Marc Diabara, poursuit en décrivant Salime qu’il interprète : “c’est un rêveur qui prend tout au premier degré et qui est souvent dépassé par les situations”.

Stéphane, lui, est soupe au lait. "Il a tendance à paniquer et craint les réactions de sa femme. C’est un adulescent”. Il n’est pas dit que le trio se sorte indemne de l’histoire. Le public, lui, devrait passer un bon moment. “Éclats de rire garantis”, selon l’auteur.

Pratique

Du 28 au 30 mai au Petit Théâtre de la Maison de la culture.
À partir de 10 ans.
Durée moyenne : 75 minutes, mais avec Laurent Mentec cela peut durer plus longtemps …
Tarif : à partir de 3 500 Fcfp (pour les – de 18 ans)
En vente dans les magasins Carrefour, à Radio 1/Tiare FM Fare et en ligne.

Contacts

FB : Rideau Rouge Tahiti
Tél. : 87 23 763 86

Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 24 Mai 2021 à 15:27 | Lu 968 fois