TAHITI, le 28 septembre - "Mona Lisa tapa tout dit" est une exposition d’art contemporain qui a eu une vie virtuelle avant de trouver place dans le réel. Elle ouvre demain à la bibliothèque de l’Université de Polynésie française. Quarante-trois œuvres éclectiques vous attendent.
L’exposition "Mona Lisa tapa tout dit" qui démarre demain à la bibliothèque de l’université (BU) de Polynésie a déjà vécu. Elle a été pensée fin 2019 dans le cadre de la journée mondiale de l’art instaurée en 2020 par l’Unesco et devait se dérouler entre le 15 avril (journée mondiale de l’art qui correspond à la date de naissance de Léonard de Vinci) et le 7 mai.
En raison du confinement, elle a bien eu lieu, mais virtuellement. (Lire aussi l'article World art Day : Tapa des idées?
"C’était important qu’elle ait lieu en vrai", explique Claire Mouraby, directrice de la bibliothèque universitaire, organisatrice. Et ce pour plusieurs raisons. La BU est un lieu de passage pour les étudiants. En plein boum de la rentrée, Claire Mouraby, la directrice, estime le nombre de visiteurs quotidiens à 1000.
Or, parmi eux, qui se rend dans les galeries d’art polynésiennes, qui est familier avec l’art contemporain ? Personne ou presque. Grâce à "Mona Lisa tapa tout dit", ils seront des centaines à en profiter.
D’autre part, le choix du thème, le tapa, a pesé dans la balance. L’exposition porte une interrogation symbolique collective autour du tapa, avec une vision contemporaine.
La promesse ? Bousculer les codes pour se perdre et peut-être mieux se retrouver, montrer à la jeunesse polynésienne qu’il existe une multitude de possibilités de s’exprimer, donner l’opportunité aux artistes locaux de s’exprimer sur un sujet patrimonial et inspirant. "Aussi l’aspect sensoriel est important, il fallait que les œuvres soient vues par les visiteurs, qu’elles puissent dialoguer entre elles."
De ’A‘amu à Teva Victor, ils sont quarante-trois à avoir créé une œuvre pour l’occasion. Artistes d’ici et d’ailleurs, tous portent un regard personnel sur le thème de l’héritage culturel, matérialisé par leur œuvre.
Ils ont surtout investi le côté symbolique, la signification sociale du tapa et non le produit en lui-même. Ils se sont exprimés à partir du tapa et non avec. Certains ont réalisé des œuvres originales comme un parfum, un jeu vidéo, un court métrage, un stop motion ou bien encore une installation. Comment prendre la mesure de ces créations en ligne ?
"Mona Lisa tapa tout dit" dure presqu’un mois. Elle est ouverte à tous, gratuitement. En parallèle, un événement sur le thème et suivant le même concept a lieu exactement aux mêmes dates à la galerie Unicorn de Nouméa en Nouvelle-Calédonie avec : Kiki du Mont Mou, Brigitte Barbe, Famax, Marceau Goulon et Marie Jarden-Devos.
L’exposition "Mona Lisa tapa tout dit" qui démarre demain à la bibliothèque de l’université (BU) de Polynésie a déjà vécu. Elle a été pensée fin 2019 dans le cadre de la journée mondiale de l’art instaurée en 2020 par l’Unesco et devait se dérouler entre le 15 avril (journée mondiale de l’art qui correspond à la date de naissance de Léonard de Vinci) et le 7 mai.
En raison du confinement, elle a bien eu lieu, mais virtuellement. (Lire aussi l'article World art Day : Tapa des idées?
"C’était important qu’elle ait lieu en vrai", explique Claire Mouraby, directrice de la bibliothèque universitaire, organisatrice. Et ce pour plusieurs raisons. La BU est un lieu de passage pour les étudiants. En plein boum de la rentrée, Claire Mouraby, la directrice, estime le nombre de visiteurs quotidiens à 1000.
Or, parmi eux, qui se rend dans les galeries d’art polynésiennes, qui est familier avec l’art contemporain ? Personne ou presque. Grâce à "Mona Lisa tapa tout dit", ils seront des centaines à en profiter.
D’autre part, le choix du thème, le tapa, a pesé dans la balance. L’exposition porte une interrogation symbolique collective autour du tapa, avec une vision contemporaine.
La promesse ? Bousculer les codes pour se perdre et peut-être mieux se retrouver, montrer à la jeunesse polynésienne qu’il existe une multitude de possibilités de s’exprimer, donner l’opportunité aux artistes locaux de s’exprimer sur un sujet patrimonial et inspirant. "Aussi l’aspect sensoriel est important, il fallait que les œuvres soient vues par les visiteurs, qu’elles puissent dialoguer entre elles."
De ’A‘amu à Teva Victor, ils sont quarante-trois à avoir créé une œuvre pour l’occasion. Artistes d’ici et d’ailleurs, tous portent un regard personnel sur le thème de l’héritage culturel, matérialisé par leur œuvre.
Ils ont surtout investi le côté symbolique, la signification sociale du tapa et non le produit en lui-même. Ils se sont exprimés à partir du tapa et non avec. Certains ont réalisé des œuvres originales comme un parfum, un jeu vidéo, un court métrage, un stop motion ou bien encore une installation. Comment prendre la mesure de ces créations en ligne ?
"Mona Lisa tapa tout dit" dure presqu’un mois. Elle est ouverte à tous, gratuitement. En parallèle, un événement sur le thème et suivant le même concept a lieu exactement aux mêmes dates à la galerie Unicorn de Nouméa en Nouvelle-Calédonie avec : Kiki du Mont Mou, Brigitte Barbe, Famax, Marceau Goulon et Marie Jarden-Devos.
Activités culturelles
Des visites auront lieu tous les mardis du 29 septembre au 24 octobre à 10 heures, 11 heures, 14 heures, deux séances supplémentaires le mardi 29 septembre : 15 heures et 16 heures. Guidés par Hereiti Vairaaroa et Valmigot, vous bénéficierez, en groupe de 8 personnes, d’explications et d’anecdotes sur les artistes et leurs processus créatifs. Dans le prolongement de l’exposition, les œuvres voyageront jusqu’à la Galerie Winkler qui présentera le travail de 19 artistes (du 29 octobre au 10 novembre).
Des visites auront lieu tous les mardis du 29 septembre au 24 octobre à 10 heures, 11 heures, 14 heures, deux séances supplémentaires le mardi 29 septembre : 15 heures et 16 heures. Guidés par Hereiti Vairaaroa et Valmigot, vous bénéficierez, en groupe de 8 personnes, d’explications et d’anecdotes sur les artistes et leurs processus créatifs. Dans le prolongement de l’exposition, les œuvres voyageront jusqu’à la Galerie Winkler qui présentera le travail de 19 artistes (du 29 octobre au 10 novembre).
L’invité de dernière minute
L’exposition est parrainée par Titouan Lamazou. En voyage en Polynésie au moment du confinement, il a été contacté par l’équipe d’organisation de l’exposition et a accepté de prêter une œuvre intitulée Heiniti, nave nave fenua. Exposée à l’entrée de la bibliothèque, celle-ci rappellera avec humour aux visiteurs les consignes sanitaires de respect des gestes protecteurs pour tous : port du masque en premier lieu.
L’exposition est parrainée par Titouan Lamazou. En voyage en Polynésie au moment du confinement, il a été contacté par l’équipe d’organisation de l’exposition et a accepté de prêter une œuvre intitulée Heiniti, nave nave fenua. Exposée à l’entrée de la bibliothèque, celle-ci rappellera avec humour aux visiteurs les consignes sanitaires de respect des gestes protecteurs pour tous : port du masque en premier lieu.
Pratique
Du 29 septembre au 24 octobre à la bibliothèque de l’université.
Horaires : de 7h30 à 19 heures en semaine et de 8 heures à 16 heures le samedi.
Entrée libre, exposition ouverte à tous, même à ceux qui ne sont pas étudiants, qui ne sont pas inscrits à la BU, pas inscrits à l’université...
Plus d’informations sur la chaîne Youtube
de l’exposition.
Du 29 septembre au 24 octobre à la bibliothèque de l’université.
Horaires : de 7h30 à 19 heures en semaine et de 8 heures à 16 heures le samedi.
Entrée libre, exposition ouverte à tous, même à ceux qui ne sont pas étudiants, qui ne sont pas inscrits à la BU, pas inscrits à l’université...
Plus d’informations sur la chaîne Youtube
de l’exposition.
Contacts
Pour réserver une visite, vous pouvez envoyer un mail à [email protected] ou appeler au 89 71 02 98.
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