TAHITI, le 15 juillet 2021 - Le Mini Heiva de l'InterContinental de Tahiti aura bien lieu cette année. Cet événement est proposé depuis 39 ans dans le prolongement du Heiva. Pour cette édition encore marquée par la crise Covid, il s’adapte et innove pour satisfaire le public, encourager la reprise économique et participer à la dynamique culturelle.
Cette année, tout comme son aîné le Heiva, le Mini Heiva de l'InterContinental change de formule. Baptisé Mini festival Tahiti Ti’a Mai, "il ne se déroulera pas comme un concours", précise Thierry Brovelli, le directeur général de l’établissement. Il s’agira de quatre dîners spectacles répartis sur deux week-ends et offrant une scène à sept "grandes troupes de danse" du fenua.
L’initiative, portée pour la 39e année, se veut traditionnelle. "Certes, ce rendez-vous est commercial", reconnaît Thierry Brovelli, "toutefois, sur le fond, il appartient au tissu polynésien". Le Mini festival Tahiti Ti’a Mai entend participer à la reprise économique dans ce contexte si particulier et faire vivre la culture polynésienne.
Impulser une nouvelle énergie
Vaiana Tama, présentatrice des soirées, est heureuse de pouvoir participer à un événement "auquel les Polynésiens sont habitués". Elle commente : "Nous allons nous concentrer sur la danse. Le fait d’avoir deux groupes chaque soir va impulser une nouvelle énergie. Une énergie dont on a besoin."
Marguerite Lai, chef de la troupe O Tahiti E qui sera sur scène le 6 août, promet un show "innovant". Il mêlera instruments européens et traditionnels. Elle revient sur le contexte et la situation des derniers mois : "Voilà presque deux ans que nous vivons avec mister ou miss Covid. C’est à la fois court et en même temps cela semble si long." Pour autant, la culture polynésienne, "si appréciée des touristes, doit continuer à vivre !"
Matani Kainuku, chef de la troupe Nonahere, avoue avoir "l’honneur" de faire partie du programme. "Cela promet d’être magnifique, la nouvelle formule est intéressante." S’il a accepté l’invitation, c’est notamment "pour soutenir le développement économique, car il est question que l’on soit tous acteurs, que l’on fasse tous des efforts pour que cela fonctionne". Il est temps d’après lui de "repenser la stratégie économique, la stratégie touristique". Il convient de saisir le temps de la réflexion offerte par la situation pour effectuer ce travail "en associant les acteurs et en valorisant les communautés".
Le concours de Miss et Tane maintenu
La dernière soirée, le 7 août, il n’y aura qu’une seule troupe, car l’élection de la Miss et du Tane est maintenu. Les critères de sélection des candidates et candidats, issus des troupes de danse, seront : la prestance et l’élégance de la prestation, la beauté physique et esthétique, le charisme et l’énergie sur scène, la qualité de la prestation culturelle et la qualité et l’originalité du costume. Le jury est en cours de constitution.
Côté buffet, l’année 2021 s’inscrit dans la tradition gastronomique des Mini Heiva. "On regarde d’année en année ce qui plaît le plus pour nous adapter", rapporte Thierry Brovelli. Cette année, il y a aura un premier week-end sur le thème de la mer avec les soirées Moana, et un second week-end sur le thème de la terre avec les soirées Fenua. Nedim Salignon, le directeur de la restauration, précise qu’à chaque soirée "il y aura des huîtres et des langoustes".
Cette année, tout comme son aîné le Heiva, le Mini Heiva de l'InterContinental change de formule. Baptisé Mini festival Tahiti Ti’a Mai, "il ne se déroulera pas comme un concours", précise Thierry Brovelli, le directeur général de l’établissement. Il s’agira de quatre dîners spectacles répartis sur deux week-ends et offrant une scène à sept "grandes troupes de danse" du fenua.
L’initiative, portée pour la 39e année, se veut traditionnelle. "Certes, ce rendez-vous est commercial", reconnaît Thierry Brovelli, "toutefois, sur le fond, il appartient au tissu polynésien". Le Mini festival Tahiti Ti’a Mai entend participer à la reprise économique dans ce contexte si particulier et faire vivre la culture polynésienne.
Impulser une nouvelle énergie
Vaiana Tama, présentatrice des soirées, est heureuse de pouvoir participer à un événement "auquel les Polynésiens sont habitués". Elle commente : "Nous allons nous concentrer sur la danse. Le fait d’avoir deux groupes chaque soir va impulser une nouvelle énergie. Une énergie dont on a besoin."
Marguerite Lai, chef de la troupe O Tahiti E qui sera sur scène le 6 août, promet un show "innovant". Il mêlera instruments européens et traditionnels. Elle revient sur le contexte et la situation des derniers mois : "Voilà presque deux ans que nous vivons avec mister ou miss Covid. C’est à la fois court et en même temps cela semble si long." Pour autant, la culture polynésienne, "si appréciée des touristes, doit continuer à vivre !"
Matani Kainuku, chef de la troupe Nonahere, avoue avoir "l’honneur" de faire partie du programme. "Cela promet d’être magnifique, la nouvelle formule est intéressante." S’il a accepté l’invitation, c’est notamment "pour soutenir le développement économique, car il est question que l’on soit tous acteurs, que l’on fasse tous des efforts pour que cela fonctionne". Il est temps d’après lui de "repenser la stratégie économique, la stratégie touristique". Il convient de saisir le temps de la réflexion offerte par la situation pour effectuer ce travail "en associant les acteurs et en valorisant les communautés".
Le concours de Miss et Tane maintenu
La dernière soirée, le 7 août, il n’y aura qu’une seule troupe, car l’élection de la Miss et du Tane est maintenu. Les critères de sélection des candidates et candidats, issus des troupes de danse, seront : la prestance et l’élégance de la prestation, la beauté physique et esthétique, le charisme et l’énergie sur scène, la qualité de la prestation culturelle et la qualité et l’originalité du costume. Le jury est en cours de constitution.
Côté buffet, l’année 2021 s’inscrit dans la tradition gastronomique des Mini Heiva. "On regarde d’année en année ce qui plaît le plus pour nous adapter", rapporte Thierry Brovelli. Cette année, il y a aura un premier week-end sur le thème de la mer avec les soirées Moana, et un second week-end sur le thème de la terre avec les soirées Fenua. Nedim Salignon, le directeur de la restauration, précise qu’à chaque soirée "il y aura des huîtres et des langoustes".
la troupe Tahiti Ora se produira sur la scène de l’Intercontinental le 31 juillet. Crédit : G. Boissy.
Programme
Les soirées démarreront à 18h30. Les visiteurs pourront aller à la rencontre des artisans, danseurs de feu…Une animation musicale avec Tahitian Smile, Tahiti Jazz Feeling ou bien Tah Session permettra de patienter jusqu’à l’ouverture du buffet à 19h50. Suivront : les tu’aro ma’ohi, un spectacle de danse, le passage des miss et tane Mini Heiva 2019, une danse du feu puis le spectacle de danse.
Vendredi 30 juillet : Tamariki Poerani et Toakura
Samedi 31 juillet : Tahiti Ora et Nonahere
Vendredi 6 aaoût : Manahau et O Tahiti E
Samedi 7 août : Hei Tahiti et élection de la Miss et du Tane de l’événement
Les soirées démarreront à 18h30. Les visiteurs pourront aller à la rencontre des artisans, danseurs de feu…Une animation musicale avec Tahitian Smile, Tahiti Jazz Feeling ou bien Tah Session permettra de patienter jusqu’à l’ouverture du buffet à 19h50. Suivront : les tu’aro ma’ohi, un spectacle de danse, le passage des miss et tane Mini Heiva 2019, une danse du feu puis le spectacle de danse.
Vendredi 30 juillet : Tamariki Poerani et Toakura
Samedi 31 juillet : Tahiti Ora et Nonahere
Vendredi 6 aaoût : Manahau et O Tahiti E
Samedi 7 août : Hei Tahiti et élection de la Miss et du Tane de l’événement
Pratique
Réservation à partir du 16 juillet au restaurant Te Tiare directement de 9 heures à 17 heures du mardi au samedi.
Tél. : 40 86 51 50 ou [email protected]
Réservation à partir du 16 juillet au restaurant Te Tiare directement de 9 heures à 17 heures du mardi au samedi.
Tél. : 40 86 51 50 ou [email protected]
