Birgit Habelt à bord de son petit bateau dans le port de Roscoff la semaine dernière (Photo Ouest France)
ROSCOFF, le 20 octobre 2015. A 69 ans, Birgit Habelt a largué les amarres samedi dernier depuis le port breton de Roscoff sur un tout petit voilier de six mètres. Elle compte rejoindre son fils et sa famille à Moorea.
Ce sont nos confrères du quotidien Ouest-France qui en parlaient dans leur édition datée de ce mardi 20 octobre. Samedi dernier cette navigatrice en solitaire allemande est partie en direction de Moorea, en Polynésie française. Birgit Habelt était arrivée dans le Finistère à Roscoff au mois de juillet dernier après avoir répondu à une petite annonce de vente d'un petit voilier, un Muscadet de 1967 !
Depuis qu'elle avait fait l'acquisition de ce voilier de poche, une coque de 6,40 m en bois, elle le bichonnait sur les côtes bretonnes et se préparait pour son grand départ. Ponçage, sablage, mise en peinture : Birgit a passé des journées entières dans un chantier naval de Saint-Pol-de-Léon, surveillant la mise en beauté de sa coque de noix. Après la bénédiction de son bateau, le vendredi 16 octobre, elle a pris la mer samedi dernier, tranquillement et discrètement.
Pourtant, c'est une grande aventure qui l'attend. L'objectif de son périple en mer est, en effet de rallier l'île de Moorea pour y retrouver son fils et sa famille "installés là-bas". Avant d'arriver à bon port il lui faudra toutefois parcourir plus de 20 000 milles en solitaire. A nos confrères d'Ouest-France, la skippeuse a répondu simplement : "Ce sera une promenade de santé" car depuis une vingtaine d'année elle parcourt toutes les mers du globe : Baltique, océan Atlantique, océan Pacifique…
Avant de s'engager dans la baie de Cook à Moorea, il lui faudra passer par les Açores, les îles Canaries, le Cap Vert, le Chili, Panama... Mais, a priori Birgit ne s'arrêtera pas trop longtemps en route pour ne pas perdre de temps et rejoindre les siens au plus vite. Dans quelques mois, on espère donc assister l'arrivée de Birgit à Moorea, au terme d'un long périple transatlantique puis transpacifique. D'ici là, on lui souhaite bon vent et on espère surtout qu'elle n'aura pas à croiser la route des cyclones.
Ce sont nos confrères du quotidien Ouest-France qui en parlaient dans leur édition datée de ce mardi 20 octobre. Samedi dernier cette navigatrice en solitaire allemande est partie en direction de Moorea, en Polynésie française. Birgit Habelt était arrivée dans le Finistère à Roscoff au mois de juillet dernier après avoir répondu à une petite annonce de vente d'un petit voilier, un Muscadet de 1967 !
Depuis qu'elle avait fait l'acquisition de ce voilier de poche, une coque de 6,40 m en bois, elle le bichonnait sur les côtes bretonnes et se préparait pour son grand départ. Ponçage, sablage, mise en peinture : Birgit a passé des journées entières dans un chantier naval de Saint-Pol-de-Léon, surveillant la mise en beauté de sa coque de noix. Après la bénédiction de son bateau, le vendredi 16 octobre, elle a pris la mer samedi dernier, tranquillement et discrètement.
Pourtant, c'est une grande aventure qui l'attend. L'objectif de son périple en mer est, en effet de rallier l'île de Moorea pour y retrouver son fils et sa famille "installés là-bas". Avant d'arriver à bon port il lui faudra toutefois parcourir plus de 20 000 milles en solitaire. A nos confrères d'Ouest-France, la skippeuse a répondu simplement : "Ce sera une promenade de santé" car depuis une vingtaine d'année elle parcourt toutes les mers du globe : Baltique, océan Atlantique, océan Pacifique…
Avant de s'engager dans la baie de Cook à Moorea, il lui faudra passer par les Açores, les îles Canaries, le Cap Vert, le Chili, Panama... Mais, a priori Birgit ne s'arrêtera pas trop longtemps en route pour ne pas perdre de temps et rejoindre les siens au plus vite. Dans quelques mois, on espère donc assister l'arrivée de Birgit à Moorea, au terme d'un long périple transatlantique puis transpacifique. D'ici là, on lui souhaite bon vent et on espère surtout qu'elle n'aura pas à croiser la route des cyclones.
Un bateau petit format taillé pourtant pour les grandes traversées.
Le Muscadet, la "2CV des mers"
En septembre 2013, le Muscadet, ce petit voilier à coque de bois fêtait ses 50 ans. Surnommé la "2CV des mers" pour avoir démocratisé la plaisance, ce bateau de 6,40 m avec son plan presque rectangulaire et ses angles saillants, conçu en 1963 par l'architecte de marine Philippe Harlé ne suscita pourtant pas d'emblée l'enthousiasme pour son esthétique, au point d'avoir été qualifié de "vilain petit canard". Mais ses qualités marines et fonctionnelles -il est doté de quatre couchettes et d'un coin cuisine - et son prix abordable lui valurent de devenir le premier bateau habitable de grande série, avec quelque 900 exemplaires produits. Dès sa création, le bateau est conçu pour être capable de traverser l'Atlantique. Construit aux chantiers Aubin en Loire-Atlantique, en plein pays du muscadet, d'où son nom, jusqu'en 1979, le Muscadet connut également une version italienne et reste prisé par les auto-constructeurs. De 400 à 500 Muscadet navigueraient encore de nos jours, selon les estimations.
Avec AFP
En septembre 2013, le Muscadet, ce petit voilier à coque de bois fêtait ses 50 ans. Surnommé la "2CV des mers" pour avoir démocratisé la plaisance, ce bateau de 6,40 m avec son plan presque rectangulaire et ses angles saillants, conçu en 1963 par l'architecte de marine Philippe Harlé ne suscita pourtant pas d'emblée l'enthousiasme pour son esthétique, au point d'avoir été qualifié de "vilain petit canard". Mais ses qualités marines et fonctionnelles -il est doté de quatre couchettes et d'un coin cuisine - et son prix abordable lui valurent de devenir le premier bateau habitable de grande série, avec quelque 900 exemplaires produits. Dès sa création, le bateau est conçu pour être capable de traverser l'Atlantique. Construit aux chantiers Aubin en Loire-Atlantique, en plein pays du muscadet, d'où son nom, jusqu'en 1979, le Muscadet connut également une version italienne et reste prisé par les auto-constructeurs. De 400 à 500 Muscadet navigueraient encore de nos jours, selon les estimations.
Avec AFP
