Tahiti, le 5 novembre 2025 - Pendant deux semaines à Papara, 15 sapeurs-pompiers des casernes de Papara, Paea, Punaauia et Pirae suivent une formation en sauvetage aquatique de niveau 1 et 2 pour être capables d’intervenir à la nage ou au moyen de différentes embarcations. Indispensables en Polynésie, ces compétences entrent dans le cadre des missions de secours à la personne.
Entre les incendies et les missions de secours à la personne, les pompiers sont sur tous les fronts, y compris en mer. Dans cette optique, des formations en sauvetage aquatique (SAV) sont régulièrement organisées en Polynésie, comme cette semaine pour le niveau 1 de nageur sauveteur aquatique et la semaine prochaine pour le niveau 2 de nageur sauveteur côtier dans le cadre d’un partenariat entre la commune de Papara et le Centre de gestion et de formation (CGF).
D’après le guide national de référence de la Direction de la défense et de la sécurité civiles, il s’agit de “préparer les sapeurs-pompiers aux opérations de secours dans le domaine maritime sur lequel s'exerce la responsabilité des maires (sur la frange côtière des 300 mètres)”, afin d’être en mesure de “porter secours à des victimes en situation de détresse à la surface de l’eau”.
Entre les incendies et les missions de secours à la personne, les pompiers sont sur tous les fronts, y compris en mer. Dans cette optique, des formations en sauvetage aquatique (SAV) sont régulièrement organisées en Polynésie, comme cette semaine pour le niveau 1 de nageur sauveteur aquatique et la semaine prochaine pour le niveau 2 de nageur sauveteur côtier dans le cadre d’un partenariat entre la commune de Papara et le Centre de gestion et de formation (CGF).
D’après le guide national de référence de la Direction de la défense et de la sécurité civiles, il s’agit de “préparer les sapeurs-pompiers aux opérations de secours dans le domaine maritime sur lequel s'exerce la responsabilité des maires (sur la frange côtière des 300 mètres)”, afin d’être en mesure de “porter secours à des victimes en situation de détresse à la surface de l’eau”.
Natation ou embarcations
Quinze pompiers professionnels et volontaires des casernes de Papara, Paea, Punaauia et Pirae bénéficient de ce stage après un test d’admission consistant à boucler 500 mètres à la nage en moins de 12 minutes. Ils sont encadrés par trois pompiers formateurs de Papara et Paea, dont Walter Mai. “Cette semaine, on a commencé par la théorie le premier jour, puis on a enchaîné avec deux jours de pratique pour préparer l’examen de jeudi. On travaille les techniques de nage : pour la récupération d’une victime, il faut maintenir les voies respiratoires hors de l’eau et nager à reculons, contrairement à ce qu’on a l’habitude de faire quand on nage seul. On leur apprend aussi à analyser la situation avant de s’engager pour s’assurer que les moyens sont adaptés”, explique le pompier de Papara, titulaire du niveau 3.
Ce mercredi matin, l’entraînement s’est déroulé à la pointe Enrich sous le regard intrigué des baigneurs, entre les longueurs chronométrées et le déploiement de matériel léger (filin, rescue tube, paddle). “Pour l’instant, on travaille un départ en intervention depuis la plage. Pour préparer le niveau 2, on passera aux embarcations, jet-ski et bateau, pour travailler les manœuvres, les approches et la récupération des personnes dans des zones d’impact. On sera même amenés à s’entraîner de nuit, car ce ne sont pas les mêmes conditions. L’examen est prévu vendredi prochain”, précise le formateur.
“Habituellement, cette formation de sauvetage aquatique se tient dans d’autres communes, donc on est heureux de pouvoir l’organiser chez nous avec le soutien de la direction générale des services”, poursuit Walter Mai, qui rappelle l’importance de la formation et des équipements en la matière. Cette semaine, une équipe de la caserne de Papara est intervenue en jet-ski dans le secteur de Apatea : la baignade aurait pu virer à la catastrophe pour trois enfants, qui ont été secourus.
Bastien Don, sapeur-pompier professionnel à Punaauia : “Ça fait partie de nos missions”
“J’ai voulu suivre cette formation pour me spécialiser, pour pouvoir faire plus d’interventions et porter assistance à la population aussi bien sur terre qu’en mer. Le sauvetage aquatique, c’est essentiel : ça fait partie de nos missions. On est régulièrement sollicités pour des bateaux en difficulté. On a quelques spots de surf et beaucoup de baigneurs et d’amateurs de sports nautiques. On n’est pas sur la même approche de la natation : il faut savoir nager avec palmes, masque et tuba, parfois contre le courant, tout en prenant en charge une victime. Ça s’apprend en pratiquant le plus possible. C’est important, parce qu’on peut être amenés à intervenir en urgence à la nage. Sur des événements publics, par exemple, on tient un poste de secours sur la plage. Ça nous arrive aussi d’intervenir en jet-ski ou en bateau. Il faut savoir faire les deux pour parer à toutes les éventualités.”








































