Le 5ème forum de la micro-entreprise a ouvert ses portes ce mercredi matin, dans le hall de l'assemblée. Durant deux jours, les porteurs de projets pourront se renseigner avant de lancer leur activité.
PAPEETE, le 09/09/2015 - Durant deux jours, les porteurs de projets peuvent s'informer sur les différentes étapes à traverser, avant de se lancer dans leur propre affaire. Un atelier de coaching est également mis à leur disposition, afin d'identifier leurs atouts et leurs faiblesses. L'idée est qu'ils créent des activités durables.
Le hall de l'assemblée accueille depuis ce mercredi matin, le 5ème forum de la micro-entreprise. Initié par Armelle Merceron, représentante du groupe A Ti'a Porinetia, ce forum a été créé dans un seul but : "Aider les Polynésiens, les moins armés à créer une activité qui marche. Ce qui est fondamentale pour ces personnes, est de trouver des interlocuteurs qui puissent les accompagner et les aider par de l'information. Parce que beaucoup de gens croient que créer son entreprise, c'est prendre une patente. Or, en fait, c'est la dernière étape. Il faut tout un travail préalable pour réfléchir à son projet et vérifier que ça tienne la route, qu'on ait pensé à tout : qui sont les clients que vous aurez, vos fournisseurs, votre comptabilité, la CPS, les impôts, etc. Donc toutes les administrations sont présentes, sous un même toit, pendant deux jours à la portée du public pour de l'animation et de l'information gratuitement et ils n'ont plus à courir, à gauche ou à droite".
Plus d'une vingtaine d'organismes ont fait le déplacement pour aider au mieux les porteurs de projets. Du plus classique au plus moderne, comme les nouvelles technologies. Sur ce point, ces futurs entrepreneurs pourront apprendre à profiter de ces nouvelles fonctionnalités. Comment faire de la publicité sans que cela ne coûte trop cher ou encore apprendre à monter son propre site internet, autant de thèmes développés au travers de différents ateliers.
Chaque année, ce forum attire du monde : "il peut créer un réseau et permettre à nos usagers de mieux s'en sortir. Il ne faut pas oublier aussi que les Polynésiens ont des appréhensions vis-à-vis de l'administration et des organismes. Ils sont gênés et le fait d'avoir quelqu'un avec qui dialoguer pendant 5 minutes, un quart d'heure, du coup ça prend un air familier et après ils sauront qui ils retrouveront et où ils devront aller", assure Armelle Merceron. "L'intérêt de ce forum est que tous les organismes soient présents pour accompagner les porteurs de projets afin qu'ils évitent les pièges comme, le mauvais choix de patente, l'oubli des déclarations sociales ou des formalités administratives", prévient Teva Rohfritsch, ministre de l'économie.
Le hall de l'assemblée accueille depuis ce mercredi matin, le 5ème forum de la micro-entreprise. Initié par Armelle Merceron, représentante du groupe A Ti'a Porinetia, ce forum a été créé dans un seul but : "Aider les Polynésiens, les moins armés à créer une activité qui marche. Ce qui est fondamentale pour ces personnes, est de trouver des interlocuteurs qui puissent les accompagner et les aider par de l'information. Parce que beaucoup de gens croient que créer son entreprise, c'est prendre une patente. Or, en fait, c'est la dernière étape. Il faut tout un travail préalable pour réfléchir à son projet et vérifier que ça tienne la route, qu'on ait pensé à tout : qui sont les clients que vous aurez, vos fournisseurs, votre comptabilité, la CPS, les impôts, etc. Donc toutes les administrations sont présentes, sous un même toit, pendant deux jours à la portée du public pour de l'animation et de l'information gratuitement et ils n'ont plus à courir, à gauche ou à droite".
Plus d'une vingtaine d'organismes ont fait le déplacement pour aider au mieux les porteurs de projets. Du plus classique au plus moderne, comme les nouvelles technologies. Sur ce point, ces futurs entrepreneurs pourront apprendre à profiter de ces nouvelles fonctionnalités. Comment faire de la publicité sans que cela ne coûte trop cher ou encore apprendre à monter son propre site internet, autant de thèmes développés au travers de différents ateliers.
Chaque année, ce forum attire du monde : "il peut créer un réseau et permettre à nos usagers de mieux s'en sortir. Il ne faut pas oublier aussi que les Polynésiens ont des appréhensions vis-à-vis de l'administration et des organismes. Ils sont gênés et le fait d'avoir quelqu'un avec qui dialoguer pendant 5 minutes, un quart d'heure, du coup ça prend un air familier et après ils sauront qui ils retrouveront et où ils devront aller", assure Armelle Merceron. "L'intérêt de ce forum est que tous les organismes soient présents pour accompagner les porteurs de projets afin qu'ils évitent les pièges comme, le mauvais choix de patente, l'oubli des déclarations sociales ou des formalités administratives", prévient Teva Rohfritsch, ministre de l'économie.
UN COACHING INDIVIDUEL OU EN GROUPE EGALEMENT PREVU SUR CE FORUM
Plusieurs partenaires financiers sont également présents, dont la SOFIDEP
Avant de monter son entreprise, il est important de peser les atouts et les faiblesses que comporte votre projet. Durant ce forum, un atelier de coaching est mis en place : "C'est de dire que ton idée est bien, tu as vu toutes les formalités qu'il faut pour y parvenir. Mais il faut monter un petit projet pour savoir quelles vont être tes recettes prévisionnelles, qui vont être tes clients, à combien tu vas leur vendre ton projet, tes produits ou ton service, et, c'est à ce prix-là que cette entreprise pourra être viable ou pas (…). C'est un parcours du combattant de créer une entreprise, mais avec tous ceux qui sont sur le forum, je crois qu'on a fait un grand pas pour les accompagner et ensuite, les banques, la SOFIDEP et l'ADIE viennent apporter les financements nécessaires, parfois sans garantie, pour aider les plus méritants à pouvoir réussir.", explique Teva Rohfritsch.
Le Pays subventionne certains organismes qui viennent aider à la création d'entreprises, "que ce soit le CAGEST de la chambre des commerces, l'ADIE avec 27 millions Fcfp de subvention du Pays ou encore la SOFIDEP à qui, on attribue 500 millions Fcfp pour des prêts et aider au démarrage de ces porteurs de projets", rappelle le ministre de l'économie.
Encore faut-il être éligible auprès de ces organismes financiers. "Les critères sont multiples mais il faut être un peu structuré. On est dans une forme où on a dépassé le côté assistanat ou soutien social, on est dans l'organisation un peu plus importante. L'ADIE a d'autres projets, où elle est dans le soutien social. On est un peu différents mais complémentaires, les uns des autres. Et on est avant les banques, qui eux, ont une vision très économique et nous, parce qu'on est sur des financements du Pays, on prend plus de risques. Là, où les banques ne vont pas, on y va, mais il ne faudra pas faire n'importe quoi évidemment, on répond à des critères financiers. Parce que notre but n'est pas de générer des produits financiers pour l'entreprise, mais de développer de l'activité dans le Pays", insiste Nikolaz Fourreau, le président du conseil d'administration de la SOFIDEP.
Développer l'économie du Pays, reste LA priorité de tous. Mais le ministre de l'économie regrette l'instabilité politique qui frappe encore la Polynésie. "Pour moi, c'est un scandale quand on voit la crise économique actuelle. Tout le monde a émis son souhait de faire les réformes nécessaires pour notre Pays. On a vécu trop longtemps, au-dessus de nos moyens et aujourd'hui, on constate à nouveau que dès qu'il y a une réforme proposée par le gouvernement, la politique politicienne reprend le dessus. C'est pitoyable et je pèse mes mots, d'autant plus qu'après on vient dire aux jeunes, lancez-vous dans la création d'entreprises."
Le Pays subventionne certains organismes qui viennent aider à la création d'entreprises, "que ce soit le CAGEST de la chambre des commerces, l'ADIE avec 27 millions Fcfp de subvention du Pays ou encore la SOFIDEP à qui, on attribue 500 millions Fcfp pour des prêts et aider au démarrage de ces porteurs de projets", rappelle le ministre de l'économie.
Encore faut-il être éligible auprès de ces organismes financiers. "Les critères sont multiples mais il faut être un peu structuré. On est dans une forme où on a dépassé le côté assistanat ou soutien social, on est dans l'organisation un peu plus importante. L'ADIE a d'autres projets, où elle est dans le soutien social. On est un peu différents mais complémentaires, les uns des autres. Et on est avant les banques, qui eux, ont une vision très économique et nous, parce qu'on est sur des financements du Pays, on prend plus de risques. Là, où les banques ne vont pas, on y va, mais il ne faudra pas faire n'importe quoi évidemment, on répond à des critères financiers. Parce que notre but n'est pas de générer des produits financiers pour l'entreprise, mais de développer de l'activité dans le Pays", insiste Nikolaz Fourreau, le président du conseil d'administration de la SOFIDEP.
Développer l'économie du Pays, reste LA priorité de tous. Mais le ministre de l'économie regrette l'instabilité politique qui frappe encore la Polynésie. "Pour moi, c'est un scandale quand on voit la crise économique actuelle. Tout le monde a émis son souhait de faire les réformes nécessaires pour notre Pays. On a vécu trop longtemps, au-dessus de nos moyens et aujourd'hui, on constate à nouveau que dès qu'il y a une réforme proposée par le gouvernement, la politique politicienne reprend le dessus. C'est pitoyable et je pèse mes mots, d'autant plus qu'après on vient dire aux jeunes, lancez-vous dans la création d'entreprises."
Il y avait du monde ce mercredi matin pour cette première journée
La direction des impôts et des contributions est également présente pour informer les futurs entrepreneurs sur leurs droits.
