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Les élèves de l'Ecole de Commerce de Tahiti et de Poly3D diplômés


Les nouveaux diplômés n'ont pas dérogé au traditionnel lancer de toques, voire de casquettes...
Les nouveaux diplômés n'ont pas dérogé au traditionnel lancer de toques, voire de casquettes...
Papeete, le 23 août 2018 - Treize élèves de l'Ecole de Commerce de Tahiti et 19 de l'Ecole Poly3D ont reçu hier, jeudi 23 août, leurs diplômes à la Présidence de la Polynésie française. Emotion, fierté, discours, sourires, photos et bien sûr, le traditionnel lancer de toques… Rien ne manquait à cette cérémonie officielle qui marquait la fin de trois années d'études pour ces étudiants.

Toge noire agrémentée d'une cravate locale et, bien sûr, la traditionnelle toque pour les 13 étudiants de l'Ecole de Commerce de Tahiti (ECT), polo noir et casquette avec logo pour les 19 étudiants de l'Ecole Poly3D, la tenue était définitivement de rigueur hier à la Présidence pour la remise de diplômes.
La cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment du vice-président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch, du président de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers (CCISM), Stéphane Chin Loy, ou encore de la ministre de l'Education, Christelle Lehartel, récompense le parcours de ces 32 jeunes. Issus des promotions 2015 de ces deux écoles, les jeunes ont tout au long de leurs trois années d'études acquis des connaissances, effectué différents stages à Tahiti, en France ou à l'étranger pour devenir de futurs professionnels complets et compétents.

DE FORTS TAUX DE REUSSITE

Le vice-président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch.
Le vice-président de la Polynésie française, Teva Rohfritsch.
"Vous êtes une fierté pour le Pays, vous serez les forces vives de l'économie de la Polynésie française de demain dans les domaines de l'économie bleue, du tourisme, de l'hôtellerie, du numérique…", souligne le vice-président, favorable à ce que le Pays soutienne davantage ces jeunes prêts à se lancer dans la vie professionnelle. "Soyez force de propositions, le Pays vous soutiendra et sera à vos côtés", poursuit Teva Rohfritsch.
Et il faut dire que les étudiants de la promo 2015 de ces deux écoles affichent des taux de réussite tout à fait exceptionnels, puisque l'ECT atteint 93% et l'Ecole Poly3D, pas moins de 100%.
Concrètement, sur les 13 étudiants gradués de l'ECT de la promotion Sonia Aline, 23% vont poursuivre leurs études en master, 16% ont déjà trouvé un emploi et 61 % sont en recherche active ou en cours de création d'entreprise. Cette tendance d'entrepreneuriat semble se confirmer selon la responsable des études de l'ECT, Vanessa Eymard Tiaipoi. "Certains étudiants réfléchissent à créer leurs entreprises, cette tendance se dessine déjà au moment des recrutements de l'ECT en première année."

LA TOUTE PREMIERE PROMOTION DE POLY3D

Sonia Aline, marraine de la promotion 2015 de l'Ecole de Commerce de Tahiti.
Sonia Aline, marraine de la promotion 2015 de l'Ecole de Commerce de Tahiti.
Du côté de l'école Poly3D, 16% des jeunes issus de cette toute première promotion vont poursuivre leurs études, 84% sont en recherche active d'emploi ou en cours de création d'entreprise. "On a un gros vivier de patentés et de futurs entrepreneurs, car tout est à construire dans ce domaine. On est sur du numérique, donc la production peut se faire ici, mais aussi à l'international, on a de très bons partenaires en métropole, mais aussi à Montréal. Poly3D est certes une école qui développe des compétences et des talents, mais c'est aussi le premier poumon d'une économie qui va se développer dans l'Entertainment", détaille Philippe Martin, le responsable des études de Poly3D. De quoi, laisser de belles perspectives aux jeunes Polynésiens qui ont envie de se lancer dans la vie active.
Et c'est par un lancer de mortiers ou de casquettes que les 32 étudiants ont clôturé cette cérémonie, tout un symbole !

Tefau'ura Haumani, major de Poly3D

"Pendant ces trois années, j'ai vraiment aimé l'apprentissage pour créer des jeux vidéo, les processus de production, la logique en tant que développeur ou designer et enfin la maitrise pour produire les graphismes en 2 ou 3 D. J'ai fait trois stages pendant ma scolarité. J'ai une piste pour du boulot et sinon, je me mets à mon compte et je crée mon jeu".
Tefau'ura Haumani, major de Poly3D, entouré de sa famille.
Tefau'ura Haumani, major de Poly3D, entouré de sa famille.

Teraihekeua Greig, major de l'ECT

"J'ai travaillé régulièrement pour être major, même les matières que je n'aimais pas. J'ai été très challengée par cette première place pendant ma scolarité. J'ai beaucoup aimé les rencontres, les stages, la formation pratique, l'expérience des intervenants, différents des profs classiques. Je viens d'apprendre que j'ai été embauchée en CDI comme chargée d'accueil à la Banque de Tahiti, j'espère pourvoir évoluer au sein d l'entreprise d'ici deux à trois ans."
Teraihekeua Greig, major de l'ECT, entourée de ses parents.
Teraihekeua Greig, major de l'ECT, entourée de ses parents.

le Jeudi 23 Août 2018 à 16:17 | Lu 2953 fois