Selon l’anthropologue marquisien, Edgar Tetahiotupa, les décisions qui vont être prises lors de ces diverses réunions avec tous les acteurs seront utilisées “lors du sommet qui va se tenir en juin 2026 sur l’océan.
Tahiti, le 24 juin 2025 – Onze jours après avoir débuté sa grève de la faim en protestation à l’annonce de Moetai Brotherson de ramener l’aire marine protégée à 15 nautiques au large des îles Marquises, au lieu de 30 voulus sur place, Edgar Tetahiotupa a décidé de la suspendre. Il est désormais en attente de la réunion prévue avec “tous les acteurs concernés par cette décision” ainsi que de “la lettre d’engagement” du président Moetai Brotherson. Mais “pour l’instant, on n’a rien reçu”, insiste l’anthropologue.
Vendredi dernier, le tuhuka et anthropologue Edgar Tetahiotupa a décidé de “suspendre la grève de la faim” entamée le 9 juin en protestation à l’annonce de Moetai Brotherson de ramener l’aire marine protégée à 15 nautiques au large des îles Marquises, au lieu de 30 voulus sur place. Il souhaitait en effet “sauver la ressource car (…) cette zone-là est une nurserie. C’est particulièrement une zone à protéger”. Sa décision de suspendre sa grève de la faim a été prise suite à la réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre la délégation marquisienne et celle des Australes avec le président du Pays Moetai Brotherson ainsi que le ministre de la Pêche, Taivini Teai. Une réunion au cours de laquelle il avait fait un malaise.
“On ne peut pas dire que le président ne nous a pas entendus car les maires des Marquises et des Australes ont fortement défendu leur point de vue”, confie Edgar Tetahiotupa qui indique également avoir pris la décision de suspendre sa grève de la faim suite notamment “à la décision du président de rédiger une lettre d’engagement d’ici la semaine prochaine”. L’anthropologue précise que le gouvernement s’est aussi engagé à réunir “tous les acteurs concernés par cette décision, les maires, et peut-être d’autres personnes concernées de près ou de loin”.
Suite à ce qu’il va ressortir de ces réunions, selon l’anthropologue, le gouvernement devrait prendre des engagements. Un “calendrier” devrait même être mis en place, sans en connaître pour l’instant les détails. En attendant, le tuhuka Edgar Tetahiotupa espère bien avoir “toutes les informations cette semaine lors de la réunion prévue, mais pour l’instant, on n’a rien reçu”, insiste-t-il.
Vendredi dernier, le tuhuka et anthropologue Edgar Tetahiotupa a décidé de “suspendre la grève de la faim” entamée le 9 juin en protestation à l’annonce de Moetai Brotherson de ramener l’aire marine protégée à 15 nautiques au large des îles Marquises, au lieu de 30 voulus sur place. Il souhaitait en effet “sauver la ressource car (…) cette zone-là est une nurserie. C’est particulièrement une zone à protéger”. Sa décision de suspendre sa grève de la faim a été prise suite à la réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre la délégation marquisienne et celle des Australes avec le président du Pays Moetai Brotherson ainsi que le ministre de la Pêche, Taivini Teai. Une réunion au cours de laquelle il avait fait un malaise.
“On ne peut pas dire que le président ne nous a pas entendus car les maires des Marquises et des Australes ont fortement défendu leur point de vue”, confie Edgar Tetahiotupa qui indique également avoir pris la décision de suspendre sa grève de la faim suite notamment “à la décision du président de rédiger une lettre d’engagement d’ici la semaine prochaine”. L’anthropologue précise que le gouvernement s’est aussi engagé à réunir “tous les acteurs concernés par cette décision, les maires, et peut-être d’autres personnes concernées de près ou de loin”.
Suite à ce qu’il va ressortir de ces réunions, selon l’anthropologue, le gouvernement devrait prendre des engagements. Un “calendrier” devrait même être mis en place, sans en connaître pour l’instant les détails. En attendant, le tuhuka Edgar Tetahiotupa espère bien avoir “toutes les informations cette semaine lors de la réunion prévue, mais pour l’instant, on n’a rien reçu”, insiste-t-il.
“Des déclarations seront faites lors du sommet en 2026”
Selon l’anthropologue marquisien, les décisions qui vont être prises lors de ces diverses réunions avec tous les acteurs seront utilisées “lors du sommet qui va se tenir en juin 2026 sur l’océan. Pour l’instant, les points litigieux restent les Marquises et les Australes. Et lors de ce sommet, des déclarations seront faites. Et c’est suite à cela que j’ai décidé de suspendre ma grève de la faim.”
Il précise effectivement qu’“on n’a pas eu ce qu’on voulait mais on a défendu notre dossier comme on pouvait, et il y a quand même eu une avancée, une ouverture”.
Il craint que lors des négociations avec notamment les armateurs, il y ait “d’autres litiges et d’autres confrontations, mais ce qui est positif, c’est que cette réunion ait lieu”. Il espère fortement que tous les partenaires parlent d’une seule voix. “Ce serait la première fois, mais pour l’instant, rien n’est gagné”, souligne Edgar Tetahiotupa.
Il ne doute pas que plusieurs réunions vont être nécessaires. “On est obligés de passer par là car il faut qu’on arrive à trouver une solution pour tout le monde. On ne peut pas faire autrement que de se rencontrer et de discuter.”
Le tuhuka préfère rester positif car “c’est pour nous tous et aussi pour la génération future, ce n’est pas la peine de partir perdant. L’idée, c’est qu’on soit tous gagnants, et cela se construit dans les relations et dans les discussions. Mais il faut que celles-ci soient apaisées et cela n’est pas gagné”, avance l’homme sage marquisien.
Il est convaincu que si tous les acteurs concernés dans ce dossier arrivent à s’entendre sur les décisions, “le président sera d’accord aussi avec nous et il n’y aura aucun problèmes”.
Rappelons que l’anthropologue Edgar Tetahiotupa a débuté sa grève de la faim le 9 juin dernier pour « sauver la ressource car (…) cette zone-là est une nurserie. C’est particulièrement une zone à protéger », il regrettait que Moetai Brotherson ait fait « semblant d'entendre le souhait des Marquisiens ». Et le 20 juin dernier, le tuhuka a fait un malaise alors qu’ils étaient en réunion avec le président du Pays Moetai Brotherson. Un malaise dû à la « pression » et « l’attitude Moetai ».
Il précise effectivement qu’“on n’a pas eu ce qu’on voulait mais on a défendu notre dossier comme on pouvait, et il y a quand même eu une avancée, une ouverture”.
Il craint que lors des négociations avec notamment les armateurs, il y ait “d’autres litiges et d’autres confrontations, mais ce qui est positif, c’est que cette réunion ait lieu”. Il espère fortement que tous les partenaires parlent d’une seule voix. “Ce serait la première fois, mais pour l’instant, rien n’est gagné”, souligne Edgar Tetahiotupa.
Il ne doute pas que plusieurs réunions vont être nécessaires. “On est obligés de passer par là car il faut qu’on arrive à trouver une solution pour tout le monde. On ne peut pas faire autrement que de se rencontrer et de discuter.”
Le tuhuka préfère rester positif car “c’est pour nous tous et aussi pour la génération future, ce n’est pas la peine de partir perdant. L’idée, c’est qu’on soit tous gagnants, et cela se construit dans les relations et dans les discussions. Mais il faut que celles-ci soient apaisées et cela n’est pas gagné”, avance l’homme sage marquisien.
Il est convaincu que si tous les acteurs concernés dans ce dossier arrivent à s’entendre sur les décisions, “le président sera d’accord aussi avec nous et il n’y aura aucun problèmes”.
Rappelons que l’anthropologue Edgar Tetahiotupa a débuté sa grève de la faim le 9 juin dernier pour « sauver la ressource car (…) cette zone-là est une nurserie. C’est particulièrement une zone à protéger », il regrettait que Moetai Brotherson ait fait « semblant d'entendre le souhait des Marquisiens ». Et le 20 juin dernier, le tuhuka a fait un malaise alors qu’ils étaient en réunion avec le président du Pays Moetai Brotherson. Un malaise dû à la « pression » et « l’attitude Moetai ».




































