Compte rendu du Conseil des ministres du 1er juin 2016 01/06/2016Le Pays aide la commune de Moorea pour ses travaux de rénovation et de mise en conformité de son réseau d’alimentation d’eau potable Le Conseil des ministres a approuvé le concours financier du Pays, dans le cadre du contrat de projet Etat-Pays-Communes 2015-2020, aux travaux de rénovation et de mise en conformité du réseau principal de distribution d’eau situé entre les 2 baies de la commune de Moorea-Maiao. Entrepris sur plus de 7.5 kilomètres, ces travaux consistent à remplacer la canalisation principale par une conduite en pvc d’un diamètre plus grand et à reprendre l’ensemble des branchements et antennes actuels tout en limitant le nombre de traversées de route. Ils visent une amélioration du rendement du service de distribution, au regard des importantes fuites constatées et faciliteront la pose des compteurs d’eau individuels. Le coût ttc de cette opération est estimé à 386 431 000 Fcfp. Conformément au Contrat de projets, l’Etat et le Pays participent, à part égale, à hauteur de 194 233 175 Fcfp chacun. Les deux concours financiers constituent 85 % des dépenses totales, le reste étant pris en charge par la commune. Le gouvernement favorise les projets qui améliorent la vie quotidienne de la population de Moorea, et en particulier celle de Pao Pao. Précipitations exceptionnelles à Hiva Oa : état de calamité naturelle Sur proposition du Président de la Polynésie française, et suite à une demande de la commune en date du 2 mai, le Conseil des ministres a constaté l’état de catastrophe naturelle des sinistres occasionnés par les fortes pluies intervenues en début d’année sur la commune de Hiva Oa, dans l’archipel des îles Marquises. En effet, le dimanche 24 janvier 2016, un phénomène de pluies torrentielles accompagnées de vents forts avait provoqué de gros dégâts sur l’île de Hiva Oa. C’est ainsi que des débordements de rivières avaient eu lieu à Atuona et Hanapaaoa et des torrents avaient causé de gros dégâts sur les équipements publics. Finalisation du financement 2016 du Pays par le Groupe Caisse des Dépôts et Consignations En application du protocole d’accord signé le 22 février 2016, le groupe Caisse des Dépôts et Consignations participera au plan de financement du budget d’investissement des années 2016 à 2020, par emprunt, pour un montant annuel de 2,386 milliards Fcfp (c/v 20 millions d’€) conclu, en outre, à des conditions de taux particulièrement avantageuses qui permettront ainsi de diminuer résolument, et de manière durable, le poids de la charge de la dette du Pays. Pour 2016, le groupe CDC financera partiellement les secteurs éligibles suivants : - le logement social, pour 1,810 milliard Fcfp (c/v 15.167.800 €), dont l’arrêté habilitant le ministre en charge des finances à formaliser l’emprunt a été validé lors de cette même séance ; - les adductions en eau potable à réaliser par les communes de Polynésie française, pour 176,6 millions Fcfp (c/v 1.480.200 €) à travers les subventions du Pays ; - l’éducation, pour la construction du collège lycée de Bora Bora à hauteur de 400 millions Fcfp (c/v 3.352.000 €). L’instruction des deux dernières demandes du Pays par l’antenne CDC de Nouvelle – Calédonie étant terminée, le Conseil des ministres a donc habilité le Vice-Président, Nuihau Laurey, à conclure ces contrats de prêt auprès du Groupe Caisse des Dépôts et Consignations, en plus du premier, qui a déjà fait l’objet d’une telle habilitation lors du Conseil des ministres du 18 mai dernier. Ainsi, sur une enveloppe d’emprunt votée à 7 milliards Fcfp au budget primitif 2016, les propositions de réalisation du plan de financement reçues totalisent 7,870 milliards Fcfp, traduisant ainsi plus que jamais la confiance retrouvée par les bailleurs de fonds. Fonction publique : simplification des procédures de consultation des commissions administratives paritaires Le Conseil des ministres, a adopté, pour transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du pays modifiant la délibération n° 95-215 AT du 14 décembre 1995 modifiée, portant statut général de la fonction publique de la Polynésie française. La délibération n° 95-215 AT du 14 décembre 1995 modifiée constitue le statut général de la fonction publique de la Polynésie française et définit les principes généraux qui régissent l’accès à la fonction publique, la qualité de fonctionnaire, le droit syndical, les droits et obligations des fonctionnaires, leurs positions statutaires, la discipline ou encore les fins de fonctions. Le projet de loi du Pays, présenté par le ministre en charge de la fonction publique, Jean-Christophe Bouissou, vient actualiser certaines de ces dispositions par notamment la simplification des procédures de consultation des commissions administratives paritaires. Accès aux emplois de la fonction publique : suppression de la limite d’âge supérieure Le Conseil des ministres, a adopté, pour transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de délibération portant suppression de la limite d’âge supérieure pour l’accès à certains cadres d’emplois de la fonction publique de la Polynésie française. Désormais, aucune limite d’âge ne peut plus être fixée pour accéder aux emplois de la fonction publique territoriale, sauf en ce qui concerne les cadres d’emplois où une condition physique optimale est exigée en raison de la nature des fonctions, comme, par exemple, le cadre d’emploi des pompiers. Subvention à l’association des "Amis de la Maison James Norman Hall" Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 9 600 000 Fcfp au profit de l’association des Amis de la Maison James Norman Hall, pour financer ses activités générales et son fonctionnement durant l’année 2016. Propriété du Pays, la Maison James Norman Hall, située à Arue, a été confiée à l’association des Amis de la Maison James Norman Hall qui en assure l’exploitation, l’entretien et la gestion. Des aménagements intérieurs ont été réalisés et la famille Hall - Rutgers, membre actif de cette association, a gracieusement mis à disposition des objets authentiques et d’origine ayant appartenu à James Norman Hall (mobiliers en bois précieux, bibliothèque, machine à écrire, livres, articles relatant la guerre 39-45, photos et tableaux illustrant l’environnement et les œuvres du célèbre auteur éponyme). Ces objets peuvent être admirés lors de la visite de ce site historique. Cette maison, typique des années 30, est bâtie sur une superficie de 2 357 m². Elle permet de découvrir de manière réaliste l’histoire et la vie de l’écrivain James Norman Hall, qui a joué un rôle majeur dans l’édification et la diffusion du mythe de Tahiti. La maison James Norman Hall est un site incontournable de Tahiti, notamment pour les touristes anglophones puisque l’auteur fait partie de leur patrimoine littéraire. La maison et son jardin sont, en outre, classés monument historique depuis le 20 juillet 1993. En comptant celle-ci, seules deux maisons d’écrivain ouvertes au public existent dans le Pacifique Sud et intéressent particulièrement les visiteurs américains. L’autre, située à Apia, aux Samoa, a appartenu à Robert Louis Stevenson. Les activités de l’association s’articulent autour de l’accueil des visiteurs (touristes, groupes scolaires, conférenciers, congressistes), avec l’organisation de visites guidées, la vente de souvenirs et la restauration au salon de thé « Mama Lala » qui propose différents plats de poisson. En outre, à la demande, il est possible d’accueillir des petits groupes souhaitant y organiser des réceptions en journée ou en soirée. La fréquentation du musée est variable. Ainsi, le nombre total de visiteurs accueillis a été de 6 200 en 2012, de 8 100 en 2013, de 8 300 en 2014 et de 6 900 en 2015. L’association des « Amis de la maison James Norman Hall » veut pérenniser ses activités en préservant le patrimoine culturel et historique de la Polynésie française et en optimisant le fonctionnement de la maison. Elle entend faire de cette maison d’écrivain, un lieu destiné à la mémoire de James Norman Hall, en présentant au public un aperçu de sa vie, de ses œuvres et de ses sources d’inspiration. Enfin, elle envisage de diversifier ses activités, notamment par une extension de l’espace de restauration en vue de doubler la capacité de couverts, passant à 80 au lieu de 35 actuellement. Des travaux d’aménagement sont également en projet : réalisation d’un local d’archivage, mise aux normes des toilettes handicapées, réaménagement du jardin avec pavage de contournement, palissade d’isolation ainsi qu’étanchéité des toitures. Modification de l'organisation et du fonctionnement de la commission d'admission des installateurs en télécommunication Le Conseil des ministres a modifié l’organisation et le fonctionnement de la commission d’admission des installateurs en télécommunication prévu à l’article A.232-7-2 du code des postes et télécommunications en Polynésie française. Cette commission assiste l’administration en matière de respect des règles déontologiques de la profession. Ces règles nécessitent aujourd’hui une adaptation au regard de l’évolution du secteur et des objectifs de simplification et d’efficacité poursuivis. Les modifications suivantes ont donc été validées : - modifier la composition de la commission par l’ajout d’un nouveau membre : le service de l’urbanisme ; - modifier les modalités de vote en supprimant la distinction entre voix délibérative et voix consultative ; - permettre la nomination des représentants des installateurs admis en télécommunication pour une durée indéterminée par le ministre en charge du secteur des télécommunications ; - pemettre l’invitation de toute personne, sans voix délibérative, dont la compétence est susceptible d’éclairer l’avis de la commission. Subvention de fonctionnement en faveur de l'association "Tahiti Elite Voile" Le Pays a procédé au versement de la deuxième tranche de la subvention au bénéfice de l’association Tahiti Elite Voile, soit 6,1 millions Fcfp, pour concourir au développement de son activité au titre de l'année 2016. Cette association a pour ambition de soutenir l’émergence d’une voile d’excellence en Polynésie française, et plus généralement de promouvoir la pratique de ce sport en Polynésie française. Le projet pour lequel elle sollicite l’aide du pays consiste à faire participer un équipage polynésien au Tour de France à la voile, et ce, pendant trois années consécutives, à compter de juillet 2016. Dans cette perspective, l’association s’engage à céder, chaque année et à titre gracieux, le trimaran qui aura été construit pour l’occasion, à l’Ecole de voile de Tahiti. Le bateau aux couleurs de la Polynésie, dont le design mettra en valeur les « Trésors de Tahiti » tels que la perle, la vanille et le monoï, assurera aussi la promotion des produits polynésiens à l’export. Le Pays compte sur cette exposition médiatique pour mettre en avant les ressources marines et les produits polynésiens, mais aussi les valeurs sportives liées aux activités nautiques en Polynésie française. Définition des critères de qualité d’une formation à l’attention des salariés La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, Tea Frogier, a présenté au Conseil des ministres un arrêté fixant les modalités d’application de l’article Lp. 6322-12 du Code du travail. En effet, la loi du Pays n° 2016-4 du 14 mars 2016, et notamment l’article Lp. 6322-12, permet au Fonds Paritaire de Gestion de la formation professionnelle continue des salariés (FPG), lorsqu’il finance une action de formation professionnelle continue, de vérifier la capacité du prestataire à dispenser une formation de qualité selon des critères à définir par arrêté en Conseil des ministres. Au nombre de six, ces critères d’appréciation de la capacité d’un prestataire à dispenser une formation de qualité ont tous pour vocation d’améliorer la lisibilité de l’offre de formation, d’inciter les prestataires de formation à donner davantage d’informations utiles au FPG et aux bénéficiaires (employeurs et salariés), notamment sur les résultats obtenus aux examens et en matière d’accès à l’emploi, et d’accroitre la capacité de l’offre de formation à s’adapter aux besoins du public à former. Le FPG doit par ailleurs s’assurer du respect des dispositions relatives à la déclaration préalable d’existence et au fonctionnement des organismes de formation, et sollicite, en tant que de besoin, le service en charge de l’emploi. Il convient de préciser que tous les critères à prendre en considération par le FPG sont cumulatifs. Cependant, leur appréciation doit être différenciée en fonction de la formation commandée. En effet, les critères eux-mêmes comprennent des éléments de souplesse, notamment les critères relatifs à l’individualisation et à l’adéquation des moyens à l’offre de formation qui sont fonction du type d’action, de la durée, du public, ou de l’innovation déployée et de l’objectif à atteindre (mise à niveau, adaptation au poste de travail, accès à la qualification). Le FPG détermine les modalités d’organisation, de réalisation et de financement d’une prestation de formation. Les prestataires de formation dont la capacité a été vérifiée sont ensuite inscrits sur le catalogue de référence du FPG, mis à la disposition du public (article A. 6322-4). Afin de lui permettre d’assurer efficacement ses missions, les compétences du FPG sont renforcées : vérification de l’adéquation financière des prestations achetées aux besoins de formation, demande de justification, possibilité pour le FPG d’effectuer des contrôles. Mise en application de la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé "Aide au Contrat de Travail Professionnel" La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, Tea Frogier, a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté d’application de la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé « Aide au Contrat de Travail Professionnel (ACT PRO) ». L’ACT PRO est un contrat de travail à durée indéterminé de type particulier, fondé sur le principe de l’alternance permettant d’associer la formation pratique au sein de l’entreprise, en relation avec la qualification recherchée, et la formation théorique dans un organisme de formation. Mise en œuvre conjointement par le service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles (S.E.F.I.) et le Fonds Paritaire de Gestion pour la formation professionnelle continue des salariés (Fonds Paritaire de Gestion), ce dispositif cible les demandeurs d’emploi de dix-huit ans jusqu’à vingt-neuf ans révolus, sans emploi en Polynésie française depuis au moins trois mois, ou ayant fait l’objet d’un licenciement pour motif économique en Polynésie française, de façon à favoriser la tranche de la population la plus affectée par le chômage. La rémunération du salarié titulaire de ce type de contrat est fixée à 80% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pour la première année et au SMIG la seconde année. L’aide du Pays s’élève, pour la première année, à quarante-neuf mille francs (49 000 Fcfp) par mois et, pour la seconde année, à soixante et un mille francs (61 000 Fcfp) par mois, soit un total d’un million trois cent vingt mille francs (1 320 000 Fcfp). Cette aide intervient sous la forme d’un remboursement de l’employeur sur présentation de pièces justificatives attestant du paiement des salaires et des charges sociales. Dans le cadre de la formation du salarié titulaire de l’ACT PRO, le parcours de formation professionnelle, défini avec l’employeur et le salarié, est validé par le Fonds Paritaire de Gestion et fait l’objet d’un agrément de ce dernier. Pour un encadrement optimum, il est possible au tuteur de bénéficier d’une formation d’une durée minimale de vingt heures entièrement à la charge du Fonds Paritaire de Gestion. La limite maximale du nombre d’ACT PRO dont un employeur peut bénéficier de manière simultanée est fixée à cinq afin de permettre une mise en œuvre équilibrée. L’ACT PRO est la première aide qui fait intervenir une double source de financement. Par leurs contributions respectives au financement de ce dispositif, la Polynésie française et les partenaires sociaux, par le biais du fonds paritaire de gestion, témoignent avec force d’une volonté commune d’œuvrer au développement d’emplois durables et de qualité. Ateliers pour les scolaires : subvention en faveur de l’Association du festival international du film documentaire océanien L’association du festival international du film documentaire océanien (AFIFO) organise depuis 2004 un festival dédié aux documentaires de la région. Il se déroule tous les ans à la Maison de la culture de Papeete, la première semaine de février. Ce festival offre au public une sélection de films reflétant la richesse et la diversité des cultures océaniennes. Un jury international est convié pour décerner 4 grands prix pour les meilleurs documentaires de l’année. Le public du festival décerne quant à lui le prix du public. Le FIFO c’est également le rendez-vous annuel des professionnels de l’audiovisuel. Un programme dédié permet aux professionnels de la région de se retrouver, d’échanger et de construire ensemble des projets et travailler sur la coopération régionale dans le Pacifique. Et parce que le partage est au cœur des missions du FIFO, le festival qui s’est déroulé à Papeete en février, moment fort en découverte, rencontres et échanges, se prolonge, depuis maintenant 8 ans, par 6 mois de partage avec la population de Polynésie et d’ailleurs. L’équipe du festival organise ainsi une tournée de projections de films issus de la sélection du FIFO, dans les îles et au-delà des frontières de Polynésie. Ces projections rassemblent en moyenne chaque année entre 10 000 et 12 000 spectateurs. Le début de cette grande aventure du FIFO hors les murs commence dans nos archipels et permet au public de Polynésie de découvrir, au travers de ces documentaires, la richesse et la diversité des cultures océaniennes. La caravane du FIFO parcourt de nombreux kilomètres. Au programme, au-delà de la Polynésie : la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, la métropole, l’Europe, Hawaii, l’Australie. Dans ce cadre, l’association du festival international du film documentaire océanien (AFIFO) a sollicité le ministère de l’Education pour l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 500 000 Fcfp pour la prise en charge des frais liés à l’organisation des ateliers du programme des scolaires. CED Saint Joseph de Taiohae : subvention pour le déplacement d’élèves de Bac Pro L’association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL CED) de Taiohae a été créée en 2010. Elle a pour but de réunir toute personne légalement investie de l’autorité parentale à l’égard des enfants scolarisés dans l’établissement, d’assurer leur formation, leur information, et leur représentation, de contribuer au soutien et à l’animation de l’établissement, de réaliser l’entente avec toutes les associations semblables, l’association ayant à cet effet adhéré à la fédération des APEL (FAPEL), et de promouvoir les échanges culturels. Chaque année, les élèves du centre d’éducation au développement de Taiohae effectuent des stages de formation durant 5 à 9 semaines sur l’île de Tahiti et Moorea et sont hébergés et nourris par une quarantaine de maîtres de stages. En effet, ces voyages permettent une ouverture extraordinaire et un temps de formation bénéfique pour l’obtention de leur diplôme BAC Pro conduite et gestion de l’entreprise agricole. Les deux premières promotions ont donné la chance à plusieurs élèves de trouver un emploi ou des propositions dans ce secteur. Cette demande concerne la prise en charge des déplacements pour les élèves de seconde, première et Terminale Bac pro, ceux-ci étant nécessaire à la réussite de leurs diplômes. Cette formation permettrait aussi aux élèves de trouver un emploi ou de poursuivre leurs études de BTS en métropole ou au Lycée agricole d’Opunohu. L’association APEL CED Saint Joseph de Taiohae a ainsi sollicité le ministère de l’Education pour l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 500 000 Fcfp pour financer le déplacement des élèves de BAC Pro. Dispositif d'incitation fiscale à l'investissement en faveur des transports terrestres en commun de passagers Depuis la promulgation de la loi du Pays n° 2013-21 du 16 juillet 2013, le transport terrestre collectif ne fait plus partie des secteurs éligibles aux dispositifs d'aide à l'investissement prévus dans la troisième partie du Code des impôts. Les premières conclusions du schéma directeur des transports collectifs et des déplacements durables de l'île de Tahiti soulignent la nécessité d'un renouvellement et d'une augmentation dans les toutes prochaines années du parc de véhicules affecté à ce transport terrestre collectif afin d'améliorer la qualité, la fiabilité et la régularité de ce service public. Dans cet optique, et afin que l'amélioration des transports collectifs puisse se faire dans les meilleurs délais, il est proposé de modifier le code des impôts afin de réintroduire le secteur des transports terrestres en commun de passagers dans les secteurs éligibles à la défiscalisation locale, ces matériels de transport étant par ailleurs éligibles à la défiscalisation métropolitaine. Journée Défense et Citoyenneté le 8 juin à l’occasion de la journée mondiale de l’océan 30/05/2016
PAPEETE, le 30 mai 2016. (COMMUNIQUE) Exceptionnellement, à l’occasion de la journée mondiale de l’océan, en liaison avec la direction de l’environnement et le centre de coordination de sauvetage maritime en Polynésie française, 30 jeunes filles et garçons effectueront leur JDC (journée défense et citoyenneté ) à la l’assemblée territoriale. Cette JDC se déroulera :
Le mercredi 8 juin 2016 sur le thème de l’océan Cette journée débutera à 7H00 et se terminera autour de 14H45. L’emploi du temps est détaillé infra. A cette occasion, de 7H30 à 8H30, une présentation sera faite par la direction de l’environnement et le MRCC dans le contexte de la journée de l’océan. A partir de 10H15, une visite des autorités est programmée. Grève à Air Tahiti : Programme prévisionnel pour les journées de lundi 30 et mardi 31 mai 29/05/2016Air Tahiti informe sa clientèle de son programme de vols dans les deux prochains jours : Lundi 30 mai - Annulation des vols au départ de Moorea - Annulation des vols Faaite, Fangatau, Napuka, Pukapuka et des vols inter-îles Marquises - Desserte des Iles-sous-le-vent : Bora Bora, Huahine et Raiatea - Desserte des Tuamotu : Fakarava, Rangiroa et Tikehau - Desserte des Marquises : Hiva Oa et Nuku Hiva - Dessertes aux Australes de Raivavae, Rimatara, Rurutu et Tubuai Mardi 31 mai - Annulation des vols au départ ou à destination de Moorea - Annulation des vols Ahe, Manihi, Takaroa et des vols inter-îles Marquises - Desserte des Iles-sous-le-vent : Bora Bora, Huahine, Maupiti et Raiatea - Desserte des Tuamotu : Rangiroa et Tikehau - Desserte des Gambier - Desserte des Marquises : Hiva Oa et Nuku Hiva Les vols opéreront sous réserve de l'évolution de la situation. La compagnie aérienne communiquera toute modification par voie de média et via la page Facebook Air Tahiti ou le site internet de la compagnie. Air Tahiti ou l'agence de voyages intermédiaire contactera uniquement les passagers dont les vols sont maintenus, sous réserve de disposer des contacts téléphoniques. Aux les clients qui ne sont pas été appelés, Air Tahiti informe que votre vol est annulé. Une solution de réacheminement sera proposée ultérieurement. Si vous n'avez pas précisé vos coordonnées téléphoniques lors de la réservation, nous vous remercions de prendre contact avec nos services au 40 86 42 42 (du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures et de 13 heures à 17 heures). Grève à Air Tahiti : Programme prévisionnel pour la journée du samedi 28 mai 27/05/2016Air Tahiti informe sa clientèle de son programme de vols prévu pour la journée du samedi 28 mai 2016 : - Annulation des vols au départ de Moorea - Annulation des vols Takapoto, Takaroa et Marquises y compris inter-îles - Desserte des îles Sous-le-Vent : Bora Bora, Huahine et Raiatea - Desserte des Tuamotu : Fakarava, Rangiroa et Tikehau - Mise en place d'un vol Niau Les vols opéreront sous réserve de l'évolution de la situation. La compagnie aérienne communiquera toute modification par voie de média et via la page Facebook Air Tahiti ou le site internet de la compagnie. Air Tahiti ou l'agence de voyages intermédiaire contactera uniquement les passagers dont les vols sont maintenus, sous réserve de disposer des contacts téléphoniques. Aux les clients qui ne sont pas été appelés, Air Tahiti informe que votre vol est annulé. Une solution de réacheminement sera proposée ultérieurement. Si vous n'avez pas précisé vos coordonnées téléphoniques lors de la réservation, nous vous remercions de prendre contact avec nos services au 40 86 42 42 (du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures et de 13 heures à 17 heures). SALON "Just for mum" : Fermeture temporaire de la rue Le Bihan vendredi 27 mai à partir de 13h00 et samedi 28 mai jusqu’à 22h00. 27/05/2016
A l’occasion de la fête des mères, la société d’évènementiel Tahitian Box a réuni plus d’une vingtaine d’exposants dans l’atrium principal et les coursives de l’immeuble Le Bihan pour le salon « Just for mum » qui a ouvert ses portes hier et ce jusqu’à samedi 28 au soir.
En plus de l’exposition en journée, une soirée défilée est prévue vendredi soir en pleine rue Le Bihan de 19h à 1h00du matin. A l’attention des usagers de la rue Le bihan, la ville de Pirae a autorisé exceptionnellement que le tronçon compris entre le carrefour Le bihan et l’intersection de la rue Coppenrath (voie intérieure devant le stade Fautaua) sera fermé à la circulation à partir de 13h vendredi 27 mai 2016 et jusqu'à 22h le lendemain, samedi 28 mai 2016.Une déviation sera mise en place à l’intersection de la rue Coppenrath et de la rue Tihoni Tefaatau pour permettre aux riverains du quartier et les automobilistes de rejoindre l'avenue Ariipaea Pomare via les rues Coppenrath et Afarerii. Les automobilistes souhaitant accéder à la rue Tihoni Tefaatau depuis l'avenue Ariipaea Pomare devront utiliser la rue Afarerii puis la rue Coppenrath. Compte rendu du Conseil des ministres du 25 mai 2016 25/05/2016Conférence du service public le 7 juin La matinée du mardi 7 juin, la conférence du service public polynésien pour l’année 2016 se tiendra dans le grand amphithéâtre de l’Université de la Polynésie française. Elle aura pour thème « systèmes d’information et transformation numérique de l’administration ». Il s’agit de maintenir la dynamique de modernisation engagée, de mobiliser l’encadrement du secteur public sur le virage numérique voulu pour l’administration publique et d’insister sur la nécessité de systèmes d’information opérationnels pour disposer des outils de rendu-compte et d’analyse efficaces. C’est aussi une occasion de valoriser les agents, leurs bonnes pratiques pour une administration mieux structurée, et toujours plus performante. Grâce aux 12 intervenants et au modérateur investis dans ce projet, le programme alternera entre un regard du secteur privé, la présentations des actions et projets engagés (portail numérique, dématérialisation des échanges), des temps de partage d’expériences et, l’apport de contenus plus conceptuels. Les participants attendus sont principalement les chefs de service et directeurs d’établissement public mais aussi, au prorata des effectifs de leurs entités, leurs collaborateurs, adjoints, chefs de bureau ou d’autres unités, chefs de projet ou membres des cabinets ministériels. La première conférence du service public s’était déroulée le 26 juin 2012 dans le grand théâtre de la Maison de la culture, sur le thème de la performance publique. 9ème édition de la « Semaine de la Vanille de Tahiti » Sous le haut patronage de la Présidence de la Polynésie française, l’établissement public « Vanille de Tahiti » organise, du 14 au 18 juin prochains, la 9ème édition de la « Semaine de la Vanille de Tahiti » sur le thème « La Vanille a de l’avenir ». Cet évènement, très attendu par les professionnels de la filière (producteurs, préparateurs, exportateurs et transformateurs) et par le public fait partie intégrante de l’effort de promotion de la Vanille de Tahiti sur le marché local, et des 700 agriculteurs qui en produisent. Comme les éditions précédentes, plusieurs animations sont prévues en marge de l’exposition-vente dans le hall René Leboucher de l’Assemblée de la Polynésie française. Au programme : des rencontres avec des professionnels et des passionnés qui vous feront découvrir et partager leur travail et leur quotidien, les fruits de leur labeur, toute la magie de la Vanille de Tahiti et ses produits dérivés, parfois même leurs créations en vanille, le tout à des tarifs attractifs ainsi que des animations alliant art culinaire, culture et agriculture. De plus, cette année, dans le but de sensibiliser la jeunesse sur ce produit et en collaboration avec la Direction de l’Enseignement Primaire et le ministère de l’Education, un concours de dessin des écoles a été mis en place sur le thème « Complètement Vanille ». Les classes lauréates seront invitées à recevoir leurs lots de récompenses lors de l’inauguration de l’évènement le mardi 14 juin. Cet évènement annuel est très attendu notamment aux îles Sous-le-Vent (Huahine, Raiatea et Tahaa), berceau de la production de vanille en Polynésie française. Le partenariat avec les restaurants, pensions et hôtels qui proposeront des menus à base de vanille de Tahiti pendant toute la durée de l’évènement ainsi que celui avec le service de l’artisanat pour le concours de bijoux vanillés « Vanira Art Création » seront reconduits, avec donc un intérêt certain pour cette opération de promotion de la Vanille de Tahiti. Ainsi, l’établissement public « Vanille de Tahiti » propose au grand public, aux professionnels, et à la jeunesse polynésienne, de découvrir les richesses de la meilleure Vanille au monde, son arôme unique et ses différentes utilisations. Revalorisation des prix d’achat de la viande bovine locale Selon les données du recensement général de l’agriculture de 2012, l’élevage de bovins à viande est pratiqué par environ 125 éleveurs qui détiennent un cheptel de 4 700 têtes et contribuent à l’emploi de 390 personnes. 47 % du cheptel se situe aux îles du Vent, 32 % aux Iles Marquises, 4 % aux îles Sous-le-Vent et 17 % aux Australes. L’activité d’élevage bovin est, en raison de sa localisation, un facteur de stabilité des populations rurales dans les archipels. En maintenant ouvertes de larges zones de prairies, c’est aussi un facteur important de préservation des paysages des îles hautes, à faible coût. Dans le but d’assurer un revenu équitable aux exploitants et d’encourager le maintien de leur activité, les éleveurs bénéficient de prix d’achat, par les bouchers-abatteurs, garantis réglementairement. Ces prix, fixés par un arrêté du 25 novembre 2010, s’échelonnent de 295 Fcfp/kg pour les carcasses de bêtes de réforme, à 550 Fcfp/kg pour celles de gros bovins, et à 700 Fcfp/kg pour les carcasses de veaux. Or, ces montants n’ont pas évolué depuis 2010 alors que sur la même période l’ISPF relève des augmentations du prix de la viande importée de 16% (CAF), de l’indice des prix des viandes à la consommation de 34%, et des charges des exploitations d’environ 7 %. Compte tenu de ces éléments, les éleveurs de bovins ont sollicité une revalorisation du prix d’achat réglementé. Afin de restaurer l’équilibre économique de la filière et d’encourager les éleveurs de la filière bovine, le Conseil des ministres a décidé de revaloriser le prix payé par le boucher à l’éleveur en fonction des catégories de bovins de boucherie. Cette revalorisation sera de 16% pour les catégories à forte valeur commerciale (veaux, jeunes bovins et gros bovins) et de 10% pour les autres catégories. Mise en œuvre du plan d’actions économiques du gouvernement Le Conseil des ministres a acté le démarrage, sous l’égide du ministre de l’Economie, Teva Rohfritsch, des rencontres professionnelles pour la mise en œuvre du plan d’actions économiques présenté par le Président de la Polynésie française lors de son discours d’ouverture de la session administrative à l’Assemblée de la Polynésie française, le 14 avril dernier. A cet égard, les rencontres vont débuter avec les représentants des concessionnaires du secteur automobile, ce jeudi 26 mai. Le ministre présentera les modalités d’application de la mesure « voitures propres » et échangera avec les professionnels, avant le lancement du dispositif, de manière concertée. Maintien du prix des hydrocarbures au 1er juin Les cours internationaux ont enregistré des variations contrastées sur la période de chargement des hydrocarbures. C’est ainsi que les prix des hydrocarbures arrivés à Papeete augmentent par rapport aux chargements précédents de quasiment 2 % pour l’essence sans plomb et le gazole. Par contre pour le pétrole, le prix baisse de 3 %. Il a été décidé de maintenir les prix des hydrocarbures au 1er juin. Néanmoins, le gouvernement maintient sa vigilance sur les prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux dont l’évolution reste très instable. Projet d’accord de coopération entre la Polynésie française et l’Ifremer Le Conseil des ministres a pris connaissance et validé le projet de convention entre la Polynésie française, représentée par la direction des ressources marines et minières, et l’Ifremer sur 5 ans, portant sur les modalités de coopération dans les thématiques telles que les filières perlicole et aquacole, et la qualité sanitaire et environnementale des milieux d’élevage. D’autres thématiques pourront être développées en fonction des besoins et des moyens disponibles. Le précédent accord cadre, arrivant à échéance fin mai 2016, a permis une collaboration fructueuse en termes de recherche et développement dans le domaine de la perliculture et dans la mise au point de techniques d’élevage en aquaculture. A l’instar de la convention précédente, la coopération se poursuivra sous la forme d’expertise technique et de transfert de savoir-faire de l’Ifremer au profit de la Polynésie française qui apporte la valorisation des techniques auprès des opérateurs privés. Le pilotage et le suivi de la coopération sont assurés par un comité directeur composé de représentants des deux parties. Ce projet d’accord-cadre sera présenté prochainement à l’avis de l’Assemblée de la Polynésie française. Projet de loi du Pays visant à modifier la réglementation de l’activité de généalogie Au mois de novembre 2015, l’Assemblée de la Polynésie française a voté une loi du Pays réglementant l'activité de généalogie en Polynésie française. L’objectif initial du texte était de fixer un cadre normatif à l’activité de généalogiste afin de professionnaliser ce secteur d’activités et d’assurer la protection des particuliers. Ce cadre passait nécessairement par des qualifications d’expérience professionnelle précises. L’examen de ce texte avait fait l’objet de vifs échanges et un amendement de l’opposition avait été adopté, contre l’avis du gouvernement, avec pour effet de modifier les conditions professionnelles proposées pour pouvoir exercer cette activité. Or, tel que l’avait prédit le gouvernement, le Conseil d’Etat a estimé par décision du 30 mars 2016, que les nouvelles dispositions issues de cet amendement étaient illégales et celles-ci n’ont donc pas été promulguées. Depuis cette annulation, il en résulte aujourd’hui que l’administration en charge de la délivrance des cartes professionnelles de généalogiste ne dispose plus de base légale pour exiger des conditions de diplômes minimum, ce qui préjudicie fortement à la professionnalisation de l’activité, alors même que tel était l’objectif poursuivi. Afin de pallier cette lacune et permettre la mise en place de l’activité de généalogie dans un cadre professionnel établi, le Conseil des ministres a souhaité rétablir la mise en place de conditions de diplômes minimum à l’obtention de la carte professionnelle de généalogiste. Ce nouveau projet de loi du Pays réglementant l'activité de généalogie en Polynésie française, validé par le Conseil des ministres, sera transmis prochainement à l’Assemblée de la Polynésie française. Création d’un comité de pilotage des Aires marines éducatives Le concept des « Aires marines éducatives », AME, a été initié en 2013 par une école primaire de Vaitahu aux Marquises, la fédération culturelle et environnementale des Marquises « Motuhaka » et l’agence des aires marines protégées avec le soutien du Pays, de la communauté de communes des Marquises (CODIM) et de l’Etat. Une aire marine éducative est une zone maritime littorale gérée de manière participative par une école ou un groupe d’élèves. Il s’agit d’une démarche participative impliquant des élèves autour d’un projet d’action citoyenne de protection et de gestion du milieu marin. Un logo a été créé par des représentants de la société civile ainsi que le label « Aire marine éducative » qui a pour objectif de récompenser les écoles qui s’engagent dans ce processus de connaissance et de gestion du milieu marin. L’objectif est de mettre les écoles au cœur des dispositifs de gestion (projet éco-citoyen). Aujourd’hui six AME ont été créées aux Marquises. De nombreuses actions pédagogiques ont été mises en place dans les différentes Aires marines éducatives. De nouvelles écoles souhaitent intégrer le dispositif, notamment des écoles des Marquises, de Tahiti et de Moorea. Par ailleurs, Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, souhaite étendre ce dispositif aux écoles de métropole. A ce titre, de nombreuses réunions ont été mises en place par l’agence des Aires marines protégées afin de travailler sur l’évolution du concept des Aires marines éducatives. L’agence souhaite que le projet soit entièrement piloté par le Pays. La pérennisation de ce projet et son extension sur d’autres écoles vont nécessiter un suivi et une coordination des actions entre les différents acteurs. Aussi, la ministre de l'Education et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, a proposé la création d’un comité de pilotage afin de définir le rôle de chacun dans ce projet et d’être en mesure de prendre les décisions nécessaires à son évolution. Convention annuelle de la Fédération hospitalière régionale du Pacifique Sud La convention annuelle de la FHRPS (Fédération hospitalière régionale du Pacifique Sud) s’est tenue le 11 avril dernier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, en présence du délégué général de la Fédération Hospitalière de France (FHF), David Gruson. La Polynésie française était notamment représentée par le ministre de la Santé et de la recherche, Patrick Howell, en qualité de Président du conseil d’administration du CHPF (Centre hospitalier de Polynésie française) et Président de la FHRPS. Cette réunion a été l’occasion pour les membres de la FHRPS : - d’approuver le bilan moral et financier de l’exercice écoulé, - de désigner leurs représentants à la convention nationale de la FHF qui se tient actuellement à Paris, - et de préparer le prochain congrès prévu en Polynésie française du 16 au 19 avril 2017. Monsieur Gruson a également fait une présentation portant sur les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) ; instaurés par la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016, de modernisation de notre système de santé. Classement de 18 espaces maritimes dans la commune de Fakarava Le Conseil des ministres a examiné le projet de classement de 18 espaces maritimes à Fakarava, qui devra recueillir l’avis de l’Assemblée de la Polynésie française pour être appliqué. La commune de Fakarava a obtenu le label Réserve de biosphère (RB) au mois d'octobre 2006, dans le cadre du programme l'Homme et la biosphère (MAB) de l'UNESCO. Elle représente une superficie de 19 867,35 km2 et est peuplée par 1 575 habitants inégalement répartis sur les sept atolls qui la composent (Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro et Toau). Cette réserve offre une diversité de paysages comprenant aussi bien des formations coralliennes, des herbiers de phanérogames marines, des mares à kopara, des forêts primaires que d'autres formations végétales caractéristiques des atolls de Polynésie française. Outre les espèces peuplant les récifs coralliens, la commune de Fakarava abrite une faune et une flore remarquables comptant des espèces rares, protégées et endémiques. Elle possède également un patrimoine culturel riche, rassemblant de nombreux vestiges archéologiques tels que des marae, des anciennes fosses de culture ou maite ou encore des lieux légendaires. La commune de Fakarava dispose ainsi de nombreux arguments favorables à la préservation de son patrimoine naturel et culturel et bénéficie aujourd'hui d'une notoriété qui dépasse très largement ses frontières et ce, grâce à la désignation de son territoire par l'UNESCO en réserve de biosphère. Ce label constitue donc un atout majeur pour le développement économique de cette commune. L'UNESCO exige dans le cadre du programme MAB que les aires centrales soient obligatoirement réglementées. C'est ainsi qu'un plan général d'aménagement (PGA) et un plan de gestion de l'espace maritime (PGEM) ont été élaborés et officialisés par arrêté en 2007 pour l'ensemble des atolls de la commune, à l'exception de l'atoll de Taiaro qui est resté en réserve intégrale. Aujourd'hui, après plus de 8 ans d'application, il est apparu nécessaire de moderniser et de clarifier les outils de gestion mis en place en 2007. C'est la raison pour laquelle la commune de Fakarava et le comité de gestion ont lancé la révision du zonage et du règlement de la réserve dans le but de mieux adapter les outils de gestion aux réalités sociales et économiques actuelles, tout en respectant les règles édictées par l'UNESCO pour la gestion des réserves de biosphère. Le choix de la commune d'abandonner la gestion de son lagon via le PGEM s'explique par une meilleure recherche de lisibilité et d'efficacité. Cette démarche a conduit le conseil municipal de la commune de Fakarava à se prononcer en faveur du classement des parties maritimes des aires centrales et des zones tampons des atolls de la commune en espaces protégés selon le code de l'environnement, par délibération n° 34/2015 du 16 juillet 2015 complétant la délibération n° 27 du 4 juin 2015 relative à la modification du PGA à Fakarava. La Commission des sites et des monuments naturels a donné un avis favorable au projet de classement en sa séance du 8 septembre 2015. Le résultat de l'enquête publique est rapporté par le commissaire enquêteur le 18 février 2016, qui donne un avis favorable au projet de classement. La superficie totale de l'espace maritime à classer est de 18 252,77 km2 incluant la surface totale maritime des aires centrales et des zones tampons de tous les atolls de la commune. Ces espaces maritimes seront classés en cinq catégories d'espaces protégés suivant les dispositions du code de l'environnement de la Polynésie française. Une nouvelle zone dite "espace maritime intercommunal" est proposée et concerne une emprise maritime extérieure aux atolls dans laquelle un contrôle de l'activité de pêche est prévu et où les activités des navires de pêche de plus de 14 mètres sont interdites. La gestion de ces espaces est déjà assurée par le comité de gestion de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava qui fait une large place aux représentants locaux et à la société civile des communes associées. Sa mission est de proposer les mesures de gestion des sites, d'établir et de faire vivre le plan de gestion de la RB. Ce projet de classement d’espaces maritimes des aires centrales et des zones tampons de la RB selon le code de l’environnement seront pour le maire et les conseillers municipaux des outils d’autant plus utiles et adaptés à la situation locale qu’ils sont le reflet de leurs choix et le fruit d’un travail élaboré avec l’ensemble des acteurs locaux et avec l’appui des services du Pays. Grève à Air Tahiti : Programme prévisionnel pour la journée du jeudi 26 mai 25/05/2016Air Tahiti informe sa clientèle de son programme de vols prévu pour la journée du jeudi 26 mai 2016 : - Annulation des vols Anaa, Hao, Hikueru, Makemo, Mataiva et Raroia - Annulation des vols au départ de Moorea - Maintien de certains vols vers et entre les Iles-sous-le-vent avec des modifications d'horaires, voire d'itinéraires - Maintien des vols vers Rangiroa et Tikehau avec des modifications d'horaires et d'itinéraires - Maintien du vol Marquises (Hiva Oa et Nuku Hiva) avec une modification d'horaires Les vols opéreront sous réserve de l'évolution de la situation. La compagnie aérienne communiquera toute modification par voie de média et via la page Facebook Air Tahiti ou le site internet de la compagnie. Air Tahiti ou l'agence de voyages intermédiaire contactera uniquement les passagers dont les vols sont maintenus, sous réserve de disposer des contacts téléphoniques. Aux les clients qui ne sont pas été appelés, Air Tahiti informe que votre vol est annulé. Une solution de réacheminement sera proposée ultérieurement. Si vous n'avez pas précisé vos coordonnées téléphoniques lors de la réservation, nous vous remercions de prendre contact avec nos services au 40 86 42 42 (du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures et de 13 heures à 17 heures). Des travaux sont en cours sur le réseau hydraulique à la bretelle de l'aéroport 25/05/2016
FAAA, le 25/05/2016 - Le Maire et ses membres du conseil municipal informent les administrés que les agents du service Eau et assainissement entreprennent des travaux, ce mercredi, sur le réseau hydraulique à la bretelle de l'aéroport.
Les travaux de réparation se poursuivent à la bretelle de l'aéroport. La distribution en eau est ainsi suspendue dès ce jour, mercredi 25 mai dès 8h30 jusqu’à la fin des travaux. Les secteurs concernés sont : restaurant Océan, quartier Mai et bâtiment Air Tahiti. Veuillez nous excuser pour les désagréments occasionnés. Pour tous renseignements, merci de contacter le service Eau et Assainissement au 40.83.35.33. Air Tahiti : Programme de vols prévisionnel pour la journée du mercredi 25 mai 24/05/2016
Air Tahiti informe sa clientèle de son programme de vols prévu pour la journée du mercredi 25 mai 2016 :
- Annulation des vols Aratika, Arutua, Katiu, Kauehi, Kaukura, Pukarua, Reao, Tatakoto et Tubuai - Maintien de certains vols vers et entre les Iles-sous-le-vent avec des modifications d'horaires voire d'itinéraires - Maintien des vols vers Fakarava, Rangiroa, Tikehau et Rurutu, avec des modifications d'horaires voire d'itinéraires - Maintien du vol Marquises (Hiva Oa et Nuku Hiva) avec une modification horaires - Mise en place d'un vol Rimatara Les vols opèreront sous réserve de l'évolution de la situation. La compagnie aérienne communiquera toute modification par voie de média et via la page Facebook Air Tahiti ou le site internet de la compagnie. Air Tahiti ou l'agence de voyages intermédiaire contactera uniquement les passagers dont les vols sont maintenus, sous réserve de disposer des contacts téléphoniques. Aux les clients qui ne sont pas été appelés, Air Tahiti informe que votre vol est annulé. Une solution de réacheminement sera proposée ultérieurement. Si vous n'avez pas précisé vos coordonnées téléphoniques lors de la réservation, nous vous remercions de prendre contact avec nos services au 40 86 42 42 (du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures et de 13 heures à 17 heures). Grève à Air Tahiti : les modifications du programme des vols du 21 mai 20/05/2016
Air Tahiti informe sa clientèle des modifications prévues pour son programme des vols pour la journée du samedi 21 mai :
Réalisation d'un vol Marquises (Atuona et Nuku Hiva), Fakarava, Rangiroa et Tikehau Annulation des vols Huahine, Raiatea, Gambier, Takaroa, Takapoto, et inter-îles Marquises Affrètement du Aremiti V pour les passagers en partance de/vers Huahine et Raiatea Rappel des horaires de la rotation spéciale du bateau Aremiti 5 du samedi 21 mai : Départ Papeete 07h30 - Arrivée Huahine 11h00 => convocation au quai Aremiti de Papeete à 5h30 Départ Huahine 11h30 - Arrivée Raiatea 12h15 => convocation au quai de Fare à 9h30 Départ Raiatea 12h45 - Arrivée Papeete 16h45 => convocation au quai de Uturoa à 10h45 Certains de nos passagers ont pu recevoir un SMS ou un E-mail leur indiquant leur confirmation sur un vol VT9999 ; ce vol correspond à la rotation spécial du Aremiti V dont les horaires sont rappelés ci-dessus. Afin de répondre au mieux à la clientèle, le service de Vente A Distance Air Tahiti (tél. 40 86 42 42) sera exceptionnellement ouvert samedi 21 et dimanche 22 mai, de 8h à 12h et de 13h à 16h. Grève : Air Tahiti affrète le Aremiti 5 pour les Raromatai 19/05/2016
Afin de répondre aux besoins de ses usagers victimes du mouvement de grève du personnel navigant, Air Tahiti affrète le bateau Aremiti V (catamaran) , le samedi 21 mai, pour transporter de Huahine à Raiatea, les passagers qui n'ont pu voyager depuis le mardi 17 mai.
"Sous réserve de disposer des contacts, Air Tahiti, ou l'agence de voyages intermédiaire, informera directement les passagers concernés. Les voyageurs n'ayant pas précisé de coordonnées lors de la réservation, sont priés de prendre contact rapidement avec nos services (tél. 40 86 42 42) durant les heures ouvrées." indique le communiqué de presse de la compagnie aérienne. La compagnie invite également les passagers en partance de/vers ces deux destinations les vendredi 20 et samedi 21 mai, ou les jours suivants, à contacter au plus vite ses services (Tél 40 86 42 42) en vue de réserver leur trajet sur le bateau. Les grévistes ayant annoncé un durcissement possible du mouvement, Air Tahiti recommande vivement à sa clientèle d'emprunter ce moyen de substitution, plusieurs jours pouvant s'écouler avant qu'une nouvelle possibilité de transport puisse être mise en place. La compagnie prévient qu'elle ne prendra pas en charge les passagers qui choisiront de ne pas prendre le bateau. Horaire de la rotation spéciale du bateau du samedi 21 mai : Départ Papeete 07h30 - Arrivée à Huahine 11h00 => convocation au quai Aremiti de Papeete à 5h30 Départ Huahine 11h30 - Arrive Raiatea 12h15 => convocation au quai de Fare à 9h30 Départ Raiatea 12h45 - Arrivée Papeete 16h45 => convocation au quai de Uturoa à 10h45 Fermeture de l'enregistrement : 45 mn avant le départ prévu. Les passagers sont priés de se conformer aux horaires indiqués ci-dessus. Compte rendu du Conseil des ministres du 18 mai 2016 18/05/2016Conflit d’Air Tahiti Le gouvernement est particulièrement attentif au conflit social qui perturbe le bon fonctionnement d’Air Tahiti. Sans prendre position sur les points de revendications qui relèvent de la négociation entre la direction et les syndicats, le gouvernement souhaite que les parties trouvent rapidement un accord de sortie de crise, d’autant que la société, qui assure une mission de service public, entame à peine son redressement après plusieurs années de difficultés financières. Au-delà des revendications sociales, ce conflit menace en effet notre industrie touristique en raison des difficultés qui se font jour pour le transport des passagers entre les îles, mais également la desserte internationale. Dans une période où la fréquentation touristique donne des signes positifs de relance, il serait particulièrement dommageable pour notre économie encore fragile, mais également pour l’ensemble des Polynésiens, que tous les efforts consentis pour le redressement soient mis à mal par un conflit sectoriel. Aussi, le gouvernement fait appel au sens des responsabilités des uns et des autres en vue d’un règlement rapide du conflit. Location d’un lot dépendant du lotissement agricole « Faaroa » à Raiatea Sur proposition du Président de la Polynésie française et après avis de la commission d’attribution des lots agricoles, le gouvernement a autorisé la location, au profit d’un professionnel du secteur, du lot 136 d’une superficie de 2,31 ha du lotissement agricole « Faaroa », au sein de la commune de Taputapatea, à Raiatea. Cette location est assujettie au respect des clauses du cahier des charges du lotissement agricole, moyennant un loyer annuel de 10 000 Fcfp par hectare. Elle est établie pour une durée de neuf ans à compter de la signature du bail. Séminaire d’information sur le management de l’énergie Dans le cadre du plan de transition énergétique de la Polynésie française 2015 – 2030 (PTE), et plus spécifiquement pour répondre à son axe n° 5 relatif à l’ « évolution des comportements dans la relation à l’énergie », ainsi que la mise en œuvre de l’action n°18 du plan climat énergie, un séminaire d’information sur le management de l’énergie sera organisé en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Ce séminaire a pour objectif de donner l’opportunité à l’ensemble des acteurs du Pays de se doter d’un outil de pilotage et de management efficace et reconnu pour améliorer leur performance et leur efficacité énergétique. Il sera animé par l’AFNOR, et se formalisera par une journée de sensibilisation programmée le jeudi 30 juin de 8 h 00 à 16 h 30, à l’amphithéatre de la CCISM (Chambre de commerce, d’industrie, des services, et des métiers). Cet évènement sera également l’occasion de présenter le référentiel ISO 50 001, référence internationale en matière de qualification de la performance énergétique. Le management de l’énergie est un outil qui participera à l’atteinte des objectifs que s’est fixée la Polynésie française pour sa contribution spécifique à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’Accord de Paris. Aussi, le Vice-président à souhaiter inviter l’ensemble du gouvernement et à y participer et y convier les services et établissements dont ils assurent la tutelle. Le service des énergies est chargé de la coordination de l’évenement et reste à la disposition de chacun pour toutes informations complémentaires. Financement du programme de logement social 2016 par le Groupe Caisse de Dépôts et Consignations Depuis quelques années, la Polynésie française a renoué les contacts avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Ces démarches ont abouti à la signature d’un protocole de partenariat, le 22 février dernier, lors de la visite du Président de la République. Le protocole signé permettra à la Polynésie de bénéficier de financements à long terme pour une enveloppe spécifique de 100 millions d’€ (c/v 12 milliards Fcfp) en 5 ans. Dans le cadre du plan de financement 2016, la collectivité a sollicité auprès du groupe un emprunt global de 2,386 milliards Fcfp (c/v 20 millions d’€), soit 1/5 ème de l’enveloppe prévue dans le protocole. Ce financement sera affecté à diverses opérations : • du secteur du logement social, • de subventions aux communes pour les insfractructures de traitement des eaux usées et des déchets ; • du secteur de l’éducation. Ce prêt participera ainsi au financement de deux opérations en fonds propres et de 7 autres opérations inscrites au Contrat de projets n° 2 pour la quote-part du Pays pour laquelle le Vice-président a sollicité et obtenu un emprunt de 1,810 milliard Fcfp (c/v 15 167 800 euros), soit près de 76% de l’emprunt annuelle globale. Ainsi, sur une enveloppe d’emprunt votée à 7 milliards Fcfp au budget primitif 2016, les propositions de réalisation du plan de financement totalisent 7,870 milliards Fcfp traduisant ainsi plus que jamais la confiance retrouvée par les bailleurs de fonds. Développement d’une zone bio-marine à Faratea Dans le cadre du plan d’actions économiques 2016, le Conseil des ministres a approuvé le lancement d’un projet d’aménagement d’une zone « bio-marine » destinée à accueillir des projets privés aquacoles sur le site de Faratea. En effet, plusieurs porteurs de projets privés se sont d’ores et déjà manifestés et sollicitent des espaces fonciers pour concrétiser leurs projets. Ainsi, le Pays envisage de mettre en exploitation une réserve foncière d’une superficie totale de 22 Ha, pour y développer des activités bio-marines relatives à la production, à la transformation et au conditionnement de produits d’origine marine ou aquacole. Le processus de mise en œuvre de ce projet d’aménagement devrait démarrer dès le mois de juin prochain. L’appel à projets auprès des investisseurs potentiels sera lancé au début du second semestre de cette année, la mise à disposition des espaces d’exploitation étant prévue pour le 1er semestre 2017. Exploitation du phosphate et des ressources minières en Polynésie française Le Conseil des ministres a pris connaissance de l’avancement des travaux exploratoires de la société Avenir Makatea. Suite au permis exclusif de recherche qui lui a été accordé en janvier 2014, la société Avenir Makatea a procédé à des prélèvements sur l’île en août 2014 et mai 2015. L’analyse des échantillons a révélé la présence de phosphate résiduel en quantité suffisante pour envisager une exploitation industrielle sur une période de 16 ans. La société envisage ainsi de déposer une demande de concession en 2016. Afin de se préparer à cette éventualité, les volets relatifs à l’environnement, au foncier, à la fiscalité, à la réglementation et aux infrastructures et équipements ont été esquissés. Néanmoins, le Gouvernement souhaite s’assurer, en premier lieu, que les conditions favorables à l’exploitation seront réunies avant de procéder à l’instruction de la demande de concession. Il est ainsi demandé à la société de démontrer la faisabilité économique du projet et ses apports bénéfiques pour la population et les propriétaires terriens de l’île. Une étude d’impact environnemental devra également mettre en évidence les conséquences minimes pour l’environnement et les espèces végétales et animales de l’île ainsi que les moyens pour les protéger. Les méthodes de réhabilitation des terres devront être également décrites dans l’étude. Parallèlement à ces études, des rencontres sont prévues avec la population et les propriétaires de l’île, en concertation avec les instances communales et du Pays, afin d’apprécier le degré d’acceptation du projet. Lorsque toutes les conditions favorables auront été réunies, la phase d’instruction de la demande pourra alors démarrer. Un comité de projet interministériel est proposé d’être mis en place pour le suivi de cette consultation. En accompagnement au développement des projets miniers, le Conseil des ministres a également pris acte de la nécessité de réformer le code minier polynésien et de renforcer les moyens dédié à l’instruction des dossiers dans le secteur des mines. Indice des prix : baisse de 0,2% en avril En avril, l'indice des prix à la consommation baisse de 0,2 % et s'établit à 107,07. Les baisses de prix des produits alimentaires, boissons non alcoolisées et transports expliquent cette évolution. Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,6 %. La diminution des prix dans les divisions transports et logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles est en partie compensée par une hausse des prix des produits alimentaires. L'indice ouvrier baisse de 0,1 % en avril. Il est en repli de 0,2 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général baisse de 1,3 % (- 1,6 % sur douze mois). Index du BTP : baisse de 0,1% en avril En avril, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) diminue à nouveau (- 0,1 %). A l'exception de l'index du Second Œuvre, tous les index sont en baisse. Les variations de prix des matériaux de construction contribuent principalement à ces évolutions. Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre baisse de 0,2% alors que l'index du Second Œuvre croît de 0,2 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil et celui des Travaux Spécialisés diminuent respectivement de 0,3 % et de 0,1%. Sur douze mois, l'index du BTP diminue (- 2 %). L'index des Travaux Publics est en repli de 4,6 % et celui du Bâtiment est stable à 0,1 %. Financement 2016 du dispositif “Chantiers de développement local” Le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, aux fins d’examen, un projet de délibération portant approbation de la convention Etat/Polynésie française relative au financement des chantiers de développement local pour l’année 2016. Le dispositif CDL doit permettre de procurer une aide financière temporaire et une insertion professionnelle à des populations défavorisées, en contrepartie d’un travail d’intérêt général. Les bénéficiaires sont alors des « stagiaires de la formation professionnelle » qui peuvent être recrutés soit par des services de l’Etat et du Pays, des associations et des communes. Pour l’exercice courant, l’Etat prévoit de doter le dispositif CDL de 500 000 euros (59 665 871 Fcfp soit une augmentation de 25% par rapport à 2015. Cette participation de l’Etat concerne la rémunération et les charges sociales des stagiaires qui se répartissent en deux types de publics : les adultes d’une part (70%) et les jeunes d’autre part (30%). La dotation 2016, financera 2448 semaines de stages à répartir entre les communes (50%), l’Etat (19%), le Pays (16%) et les associations (15%). Les démarrages de CDL, très attendus par certaines communes, devraient intervenir au mois de juin. La participation de la Polynésie française se matérialise par la prise en charge des coûts de formation et actions d’accompagnement au sein d’associations, estimée à 100 000 euros (11,9 millions Fcfp) pour 24 personnes. Deux thématiques de formation sont retenues cette année : - la transformation des produits agricoles ; - la fabrication de meubles à base de bois de palettes. Chaque formation comporte des modules généraux (100 heures d’expression écrite et orale, éducation familiale et sociale, connaissance de l'entreprise et découverte des métiers, technique de recherche d'emploi) et une partie technique (140 heures) permettant de redynamiser des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés d’insertion. A l'issue de ces formations, les stagiaires peuvent créer une petite activité artisanale ou intégrer une formation qualifiante en lien avec la cuisine, l'agriculture ou la menuiserie. Les modalités de mise en œuvre des financements entre l’Etat et le Pays font l’objet d’une convention, validée en Conseil des ministres, et devant être soumise à l’avis de l’Assemblée de Polynésie française. Octroi d’une subvention à l’AISPF Au regard du nombre important des demandes d’aide au logement, le Conseil des ministres a souhaité augmenter les offres de logements alternatives à celles proposées par l’OPH, en approuvant une subvention de 150 00 0000 Fcfp à l’Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF), soit le double de celle votée pour l’année 2015. L’AISPF a pour objet la mobilisation de biens immobiliers locatifs privés au service du logement des personnes en difficulté, ne pouvant accéder par leurs propres moyens à un logement décent. Des initiatives visant à l’emploi et à l’insertion par le logement sont également promues. Cette structure loue ainsi des logements auprès de propriétaires privés et les met à la disposition de familles modestes connues des services sociaux et répondant aux critères d’éligibilité, moyennant une participation financière de leur part. Celle-ci peut correspondre à 1/3 du loyer. Le complément est pris en charge par l’Agence. Depuis 2009, le dispositif d’aide au logement proposé par l’AISPF a permis le relogement dans des locaux décents de 70 familles en moyenne par année. Grace au doublement de la subvention octroyée par le Gouvernement pour l’année 2016, ce sont près de 150 familles qui pourront ainsi bénéficier de ce dispositif au relogement dès cette année. Projet de loi du Pays relative aux organismes privés de logement social Face à un besoin estimé par l’Institut de la Statistique de Polynésie française à près de 35 000 nouveaux logements sur les 20 prochaines années, le gouvernement a souhaité organiser l’intervention publique du secteur de l’habitat autour de trois axes prioritaires : la production de logements par l’opérateur public OPH, la réhabilitation du parc public et privé existant et la production de logements sociaux confiée, par agrément, à des opérateurs privés. Ce troisième axe fait aujourd’hui l’objet d’un projet de loi du Pays qui vient refondre et préciser les conditions d’intervention des Organismes de Logements Sociaux (OLS) créés en octobre 2014. Cette nouvelle réglementation vise à accompagner les opérateurs privés qui souhaitent œuvrer, aux côtés du Pays, à l’augmentation de l’offre de logements sociaux, notamment à destination des jeunes ménages et des demandeurs ayant des revenus ne dépassant pas quatre SMIG. Une fois agréés, ces programmes de logements dont le financement pourra faire appel au dispositif national de défiscalisation du logement social outre-mer (LOEDEOM), seront en outre aidés également par le Gouvernement à hauteur maximum de 20 % du coût de construction du projet. Ces aides du Pays pourront prendre la forme de mise à disposition d’assises foncières, d’instauration d’une fiscalité incitative notamment sous forme d’exonération, ou encore d’une subvention directe sous réserve des disponibilités budgétaires. Le Conseil économique, social et culturel (CESC), en sa séance du 10 mai dernier, a émis un avis favorable sur ce projet de texte qui fera l’objet d’une transmission dès cette semaine aux représentants de l’Assemblée de la Polynésie française aux fins d’examen et d’adoption. Création de la Délégation à l’Habitat et à la Ville La politique de l’habitat est un axe prioritaire du gouvernement. Afin d’obtenir une meilleure efficacité dans le suivi et la continuité de cette politique publique, le Conseil des ministres a décidé de créer une Délégation à l’Habitat et à la Ville (DHV) qui aura pour missions la coordination, le suivi et à la mise en œuvre des orientations stratégiques ministérielles, notamment déclinées par le schéma directeur de l’habitat et sa programmation pluriannuelle opérationnelle de construction de logements sociaux. Au niveau de la politique de la Ville, cette entité aura le rôle majeur de la coordination de l’action publique du Gouvernement, aux côtés des communes, notamment sur les thématiques touchant au Contrat de Ville et à la rénovation urbaine de nos quartiers. Cette Délégation, composée de cinq agents administratifs, aura également en charge la rédaction et la mise en place des cadres législatifs et réglementaires adaptés, ainsi que l’accompagnement du secteur privé concourant aux programmes de logements. Il apparait aujourd’hui que l’absence d’un tel outil administratif a été préjudiciable à la bonne réalisation des objectifs publics poursuivis en matière d’habitat. Cette absence de portage administratif a d'ailleurs été maintes fois soulignée par différents rapports de la Chambre Territoriale des Comptes. L’ambition du Gouvernement est de favoriser l’accès à un logement digne, de développer et réaliser des projets innovants intégrant la mixité sociale et le développement durable, en s’appuyant sur une organisation et une déclinaison administrative cohérente, efficace et pérenne. Actualisation de la Charte de l’éducation La Charte de l’éducation, promulguée par la Loi du Pays n° 2011-22 du 29 août 2011, fixe les mesures essentielles que la politique éducative doit mettre en œuvre pour progresser. Elles sont associées et promeuvent la finalité même du projet éducatif d’ « une école pour tous, une école performante, une école ouverte. » La politique éducative s’attache à la réussite de tous et s’engage à trouver les voies les plus adaptées aux particularités de la Polynésie française pour lutter contre des « iniquités » à la fois sociales et géographiques. Pour ce faire, la Charte de l’éducation préconise que ses directives soient rendues opérationnelles par des objectifs exprimés dans un document dit projet éducatif quadriennal arrêté en Conseil des ministres. Ce texte a fait l’objet de l’arrêté n° 1190 /CM du 12 août 2011, qui a été paradoxalement pris en Conseil des ministres avant la promulgation de la Loi du Pays relative à la Charte de l’éducation. Ce projet éducatif quadriennal est arrivé à son terme au mois d’août 2015. Cependant, le projet n’a pu se constituer en un outil de pilotage du fait de sa complexité. Les indicateurs (128 dénombrés) ont fait l’objet de difficultés pour leur mise en œuvre opérationnelle tant en raison de leur multiplicité que de leur manque d’explicitation. Dans les faits, ils ont engendré des saisies incomplètes voire inexistantes et, par voie de conséquence, des informations viciées, difficilement exploitables. De ce qui précède, après avis favorable du Haut comité de l’éducation du 29 avril dernier, la Charte de l’éducation est actualisée pour présenter dans un document unique la politique éducative de la Polynésie française, les instructions du pilotage et les indicateurs de performance dédiés à l’évaluation du système éducatif. Dans la continuité de la Charte de l’éducation initiale, promulguée par la Loi du Pays n° 2011-22 du 29 août 2011, la Charte de l’éducation actualisée reprend les trois parties : les finalités de l’éducation en Polynésie française, les objectifs et les principes généraux, et le pilotage de l’école. L’évolution majeure concerne la troisième partie, à savoir le pilotage de l’école. En effet, aux différents programmes de la politique éducative correspondent des programmes budgétaires. Cette structure favorise le rapprochement des actions et des coûts, dans une logique d’efficience et dans une démarche de transparence quant à l’utilisation des fonds publics. La politique éducative est alors présentée conformément à cette structure inspirée de la LOLF. La présente actualisation de la Charte décline la politique éducative de la Polynésie française dans une démarche de performance, c’est-à-dire en termes d’opérationnalisation sur le terrain (service administratif, circonscriptions pédagogiques, écoles, centres, établissements) par la définition d’objectifs prioritaires, d’actions qui définissent leur mise en œuvre, et d’indicateurs qui en mesurent la performance. Par ailleurs, la loi du Pays n° 2011-22 du 29 août 2011 énonce en son article LP 8 que « L’assemblée de la Polynésie française évalue tous les deux ans la politique éducative du Pays. À cet effet, le ministre en charge de l’éducation lui transmet aux fins d’examen un rapport de performance contenant une analyse des résultats atteints. ». Par ailleurs, la Charte de l’éducation du 29 août 2011, texte adossé à la Loi du Pays précitée, prévoit que le ministre en charge de l’éducation présente un rapport annuel au Conseil des ministres. Cependant, depuis 2011 aucune évaluation, donc aucun Rapport de performance n’a été présenté ni en Conseil des ministres, ni à l’Assemblée de la Polynésie française. Le Rapport de performance présenté est donc le premier depuis 2011 et restitue l’évaluation attendue sur la période 2011-2015. Il a été soumis, lors des États généraux des 7 et 8 décembre 2015, aux représentants de la communauté éducative et de ses partenaires sociétaux, et leur a permis d’exprimer leurs points de vue sur le bilan et sur les perspectives de la politique éducative dans une approche consultative. De même, ce texte a été soumis à l’avis du Haut comité de l’éducation le 29 avril dernier et a été voté à l’unanimité. Projet de révision du plan de Prévision des Risques Naturels (PPR) de Punaauia Le Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) de la commune de Punaauia a été approuvé le 25 mars 2010. Ce dernier s’applique sur l’ensemble du territoire communal et prend en compte les aléas de mouvements de terrain, d’inondations, de tsunamis, de cyclones et de séismes (ce dernier aléa ayant finalement été jugé négligeable). Le PPR définit des zones décrivant l’exposition à un ou plusieurs de ces aléas naturels et fournit, pour chacun d’entre eux, des mesures obligatoires ou recommandées relatives à l’occupation du sol, la construction, l’urbanisme et l’aménagement, dans un objectif de prévention, de protection et de sauvegarde. La révision du P.P.R. de Punaauia a été ordonnée par l’arrêté du Conseil des ministres en décembre 2014. Un total de 18 dossiers a été étudié dans le cadre de cette révision, en s’appuyant sur l’étude de dossiers techniques et un travail de terrain. Les principales modifications réglementaires de cette révision sont les suivantes : o Intégration de nouvelles zones réglementaires - Zone « rouge clair » : caractérisée par un aléa fort mouvements de terrain et constructible sous réserve de prescriptions strictes telles que de suivre un programme d’études techniques, de travailler à l’échelle du bassin de risque, de présenter des garanties financières d’achèvement de travaux de sécurisation dans le cas d’investisseurs privés, etc. - Zone « bleu clair » : caractérisée par un aléa moyen mouvements de terrain et pour lesquelles il est imposé des études techniques préalables à l’échelle du bassin de risque. o Précisions sur les objectifs des études géotechniques exigées pour l'instruction des autorisations de construire avec un détail des objectifs attendus. o Précisions sur la réglementation en aléa moyen et fort inondation : prescriptions sur la mise en place de remblais et sur les ouvrages hydrauliques existants. L’enquête publique relative à cette révision PPR s’est déroulée du 4 janvier au 4 février derniers. L’ensemble des requêtes a été traité par le service de l’urbanisme et un rapport a été remis à la mairie de Punaauia. Le conseil municipal a approuvé le PPR révisé dans sa séance du 24 mars dernier. Le projet de PPR de la commune de Punaauia a ensuite été soumis à l’avis du Comité d’Aménagement du Territoire (CAT) le 22 avril dernier. Les membres du comité l’ont approuvé à l’unanimité. Suivant la procédure définie par le Code de l’aménagement, le Conseil des ministres a approuvé cette révision du PPR de Punaauia. Mise en place de la Commission Locale de l’Espace Maritime (CLEM) pour la révision du PGEM de Moorea L’île de Moorea est dotée d’un plan de gestion de son espace maritime (PGEM) depuis l’année 2004. Fin 2014, le comité de gestion du PGEM puis le conseil municipal de la commune ont émis le souhait de voir les documents actuels mis en révision pour permettre l’évolution des principes de gestion qui datent maintenant d’une dizaine d’années. Le maire de la commune de Moorea a récemment proposé une recomposition de Commission Locale de l’Espace Maritime (CLEM) dans le but d’entamer le processus de concertation, entre les services du Pays et de la commune et la population. Cette commission est chargée de fixer les orientations du PGEM, de suivre les différentes étapes de l’étude et de l’établissement du projet qui doit conduire à son approbation par la population et le conseil municipal. Cette commission, arrêtée par le Conseil des ministres, rassemble une vingtaine de membres, dont les maires des communes associées de l'île, un représentant à l'Assemblée de la Polynésie française, différents services techniques du Pays, des représentants des secteurs socio professionnels concernés, notamment dans les domaines de la pêche lagonaire et des services liés aux activités nautiques. Le PGEM est en effet un outil de gestion de l'espace qui définit les conditions d'utilisation, d'aménagement, de sauvegarde et de mise en valeur d'un lagon ou d'une façade maritime. L'objectif général d'un PGEM est d'assurer la gestion de l'espace maritime tant au point de vue de l'exploitation des ressources qui s'y rattachent que des activités humaines qui s'y exercent. Le PGEM doit donc : 1. Permettre une utilisation rationnelle de l'espace lagonaire et de ses ressources ; 2. Prévenir les conflits d'intérêt ; 3. Permettre à la population de s'exprimer sur les choix d'aménagement et de gestion de cet espace communautaire. Révision du label « Réserve de biosphère » de la commune de Fakarava Le ministre de l’Environnement a évoqué en Conseil des ministres la révision de la labellisation de la commune de Fakarava. Ce label « Réserve de biosphère » a été délivré au mois d’octobre 2006, dans le cadre du programme l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO. Il concerne l’ensemble des 7 atolls de la commune, et l’espace maritime intercommunal, et couvre ainsi 19 867,35 km2. Dix ans après son extension en 2006, un examen périodique de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava doit être réalisé, conformément au cadre statutaire du réseau mondial de Réserves de biosphère (UNESCO 1995). Ceci implique de réaliser, avec les parties prenantes, un bilan des actions menées depuis son extension par rapport à ce qui avait alors été envisagé. Cela nécessite également que soient définis de façon participative les axes d’action pour les 10 prochaines années. Pour ce faire, la Polynésie française par le biais du ministère en charge de l’environnement et de la Direction de l’environnement a établi et adressé au Secrétariat un rapport permettant au Conseil international de coordination du programme MAB (CIC) d’apprécier la façon dont la commune de Fakarava remplit les critères de désignation et de fonctionnement du cadre statutaire du réseau mondial des réserves de biosphère. Le Conseil international de coordination examinera le rapport périodique de la Polynésie française en octobre 2016. A la suite de cet examen, il notifiera par acte officiel au Président du Pays le maintien du label, s’il estime que la gestion de la réserve est satisfaisante ou qu’elle s’est améliorée depuis la désignation. La commune de Fakarava faisant partie du réseau français des réserves de biosphère, le comité MAB France propose une réunion d’échanges et de discussion pour que la Polynésie française puisse présenter son dossier d’examen périodique en vue de sa transmission à l’UNESCO. Cette présentation est fixée au 22 juin prochain, à Paris, au Muséum national d’histoire naturelle. 5ème édition de la « Nuit des Musées » au Musée de Tahiti et des îles A l’occasion de la 12ème Nuit européenne des musées, le Musée de Tahiti et des îles ouvrera ses portes en nocturne, et ce pour la 5ème année consécutive, le samedi 21 mai 2016 de 17 h à 21 h. Différentes activités seront proposées tout au long de la nuit. Ainsi, en plus des visites guidées habituelles (salle d’exposition permanente et le jardin d’Atea), le musée mettra l’accent sur les activités pour enfants avec : - 1 présentation d’un conte par Rai Chaze, accompagnée d’un illustrateur ; - 4 ateliers animés par l’équipe de médiation culturelle du Musée sur le thème de matari’i ; - 1 atelier de création libre. Le musée proposera également : - 2 visites guidées de l’exposition temporaire « Poilus tahitiens » par son commissaire d’exposition, Jean-Christophe Shigetomi ; - des projections de films en partenariat avec le FIFO dans le parc du musée ; - l’observation des astres avec le partenariat de la Société d’astronomie de Tahiti dans les jardins du musée. L’entrée sera libre et gratuite, et les visiteurs pourront découvrir ou redécouvrir, à leur rythme, les salles d’exposition. Air Tahiti : modifications et annulations de vols le mercredi 18 mai 17/05/2016
Compte tenu du mouvement de grève en cours, Air Tahiti informe sa clientèle des modifications de son programme des vols pour la journée du mercredi 18 mai :
- Maintien de certains vols "îles Sous-le-vent" ainsi que des vols Tikehau, Rangiroa, Fakarava avec des modifications d'horaires, voire d'itinéraires. - Annulation des vols Aratika, Arutua, Kaukura, Katiu, Kauehi, Tuamotu Est et Australes. - Le Vol Marquises remplacé par un autre vol, avec des modifications d’horaires voire d’itinéraire. Air Tahiti invite les passagers voyageant ce mercredi 18 mai et ayant acheté leurs billets auprès d'Air Tahiti à se rendre sur son site pour consulter les modifications apportées à leur dossier de réservation à compter de 18 heures ce mardi 17 mai ou à contacter Air Tahiti ou leur agence de voyages intermédiaire. Dans la mesure du possible, Air Tahiti, ou l'agence de voyages intermédiaire, contactera les passagers concernés pour les informer de leurs nouveaux horaires de vols. Afin d'éviter les situations d'incertitude et d'attente à l'aéroport, la compagnie invite les personnes qui devaient voyager les jours prochains, toutes destinations confondues, à reporter leur déplacement à une date ultérieure. Air Tahiti renouvelle ses plus sincères excuses à l'ensemble de sa clientèle pour tous ces désagréments et la remercie pour sa patience et pour sa compréhension. Appel à la population: demande d'arbres fruitiers 13/05/2016
La Commune de Faa’a, dans le cadre du concours d’embellissement « J’embellis ma commune », et sous la conduite de son comité d’embellissement de la ville poursuive les actions de nettoyage et d'embellissement avec le concours des associations de la commune.
A cette occasion, un petit village sera aménagé à Outuaraea et mettra en avant le secteur primaire : agriculture, apiculture, pêche, artisanat et horticulture. La municipalité invite la population à participer en apportant des arbres fruitiers, de tous types et de toutes tailles pour orner le bel espace de Outuaraea. Les participants pourront déposer à partir du mardi 17 mai 2016 dès 8h30 jusqu'au vendredi 20 mai au Fare Artisanat de la Mairie de Faa’a. Pour tous renseignements, merci de bien vouloir prendre contact auprès de Heimata Estall au 40 80 09 60 poste 611 ou au 87 79 51 02. "Vis ta ville - Brain Games" prévu ce mercredi 11 mai est reporté à une date ultérieure 11/05/2016
PAPEETE, le 11 mai 2016. (COMMUNIQUE) En raison des conditions météorologiques défavorables, l'événement "Vis ta ville" prévu ce jour est reporté à une date ultérieure.
« Brain Games » ou jeux de réflexion sera le thème du « Vis Ta Ville » organisé par la Ville de Papeete en partenariat avec l’association « Agir pour l’Insertion » ce mercredi 11 mai 2016, de 12h à 15h30. Pour cette nouvelle édition, l’équipe mettra l’accent sur la thématique du jeu et proposera aux joueurs passionnés ou simples curieux de se mesurer les uns aux autres dans un esprit fairplay. En première partie de l’évènement, des jeux de réflexion et de stratégies appréciés du grand public, tels que le Rubik’s Cube, Tic Tac Toe et les échecs, seront mis à l’honneur sous forme d’ateliers d’apprentissages et de tournois. -Le Rubik’s Cube : il s’agit d’un casse-tête géométrique dont le but est, après avoir mélangé les six faces, de manipuler le cube pour tenter de lui rendre son apparence d’origine avec les six faces de couleurs unies. -Le Tic Tac Toe ou morpion : il s’agit d’un jeu de réflexion se pratiquant à deux joueurs, au tour à tour. Le but est de créer, le premier, un alignement sur une grille. Ce jeu sera reproduit en grandeur nature, combiné à de la course. -Les échecs : apprentissage et tournois seront organisés. Enfin, la seconde partie de l’après-midi sera réservée à une animation plus sportive qui nécessite de l’endurance, le Kuduro Dance Style. Rejoignez nous le mercredi 11 mai 2016 au parc Bougainville pour tester votre concentration et vos capacités cérébrales ! Infoc plus: ww.ville-papeete.pf sur facebook: Vis ta Ville Tel: 87 298 746 / 40 415 862 Examens/vacances : pensez au renouvellement des papiers 06/05/2016
PAPEETE, le 6 mai 2016. A l'approche des examens de fin d'année scolaire et des grandes vacances, de nombreuses personnes souhaitent faire renouveler leur carte d'identité ou leur passeport. Pour éviter que l'afflux de demandes n'entraîne des délais d'attente incompatibles avec les dates d'examens ou de voyages, le public est invité à prendre dès à présent ses dispositions : en vérifiant les dates d'expiration de la carte d'identité ou du passeport ; en les faisant renouveler dès maintenant, si nécessaire. Pour ce faire le public peut se rendre dans les mairies ou centres administratifs équipés d'une station biométrique (Papeete, Faa’a, Pirae, Punaauia, Taiarapu Est, Moorea, Bora Bora, Uturoa, Tubuai, Rangiroa, Hiva Oa, la subdivision administrative des Iles Marquises (Taiohae – Nuku Hiva). Ou bien au bureau des passeports et des cartes nationales d'identité (uniquement pour les personnes ne résidant pas à Tahiti), au haut-commissariat à Papeete.
Le passeport biométrique est un titre individuel hautement sécurisé comportant une photographie numérisée et une puce électronique contenant les données personnelles de son détenteur ainsi que ses empreintes digitales (sauf de moins de 6 ans). Aussi, les demandes de passeport doivent répondre à des exigences plus strictes en matière d’état civil et de nationalité. La carte nationale d’identité (CNI) permet à tout citoyen de justifier de son identité et de sa nationalité dès lors qu’elle est en cours de validité (10 ans). Les dossiers de demande de CNI doivent être déposés auprès de la mairie de la commune de résidence. Compte rendu du Conseil des ministres du 4 mai 2016 04/05/2016Projet de loi du pays portant code polynésien des marchés publics Le Conseil des ministres a examiné un projet de loi du pays portant code polynésien des marchés publics. La réforme poursuit les objectifs suivants : - Répondre à une obligation légale En vertu du statut d’autonomie de 2004, la Polynésie française est tenue d’élaborer une réglementation garantissant que ses marchés publics, ceux des communes ainsi que ceux de leurs établissements publics respectifs sont attribués au terme d’une procédure de publicité et de mise en concurrence transparente organisée dans des conditions permettant un libre et un égal accès des entreprises. Le respect de cette exigence se traduit notamment par un renforcement des obligations de publicité et de mise en concurrence pour tous les achats publics des collectivités quel que soit leur montant. Les contraintes imposées devant toutefois être en adéquation avec l’enjeu économique de l’achat, les exigences seront variables en fonction du montant envisagé des commandes. Si les procédures formalisées, comme l’appel d’offres, dont l’organisation est entièrement régie par le code, conservent une place privilégiée, cette réforme est marquée par l’émergence d’une nouvelle procédure : la procédure adaptée. Bénéficiant d’un formalisme allégé, cette procédure laisse l’acheteur public libre d’apprécier les modalités de publicité et de mise en concurrence adaptées à son achat. Cette procédure s’appliquera entre 3 et 20 millions Fcfp hors taxes pour les communes et entre 3 et 35 millions Fcfp hors taxes pour le Pays. Une certaine souplesse est conservée pour les achats de faible montant (inférieurs à 3 millions Fcfp) dispensés de publicité et de mise en concurrence avec toutefois l’obligation pour la collectivité concernée de se comporter en gestionnaire responsable des deniers publics dont elle a la charge en veillant à ne pas s’adresser systématiquement à la même entreprise. La généralisation des obligations en matière d’information des candidats dans l’organisation et le déroulement de toutes les procédures formalisées de leur lancement jusqu’à leur terme participe du même objectif. Au stade du jugement des offres, les candidats sont informés des critères de jugement des offres et de l’influence de chacun de ces critères sur la notation. Au stade de l’attribution du marché, les candidats bénéficient d’une information suffisante sur les motifs de rejet de leurs candidatures ou offres afin de pouvoir les contester utilement le cas échéant. Au stade de l’achèvement de la procédure, la publication d’un avis d’attribution porte à la connaissance de tous le nom de l’attributaire du marché. Enfin, le renforcement de la composition et du rôle des commissions s’inscrit dans la même dynamique. Dotées d’attributions consultatives, ces commissions ont vocation à intervenir dans toutes les procédures formalisées. Elles permettent de garantir une certaine collégialité dans l’adoption des décisions prises par les collectivités (élimination des candidatures et des offres, classement des offres régulières présentées par les entreprises, choix de l’offre …). - Moderniser et unifier les règles applicables à la passation et à l’exécution des marchés publics de la Polynésie française, des communes ainsi que leurs établissements publics afin de simplifier les rapports avec les entreprises qui se verront désormais appliquer un corps de règles identiques pour l’accès et l’attribution des marchés publics de ces mêmes collectivités. Le nouveau texte promeut la prise en compte du développement durable dans tous les achats publics. Cette nouvelle obligation introduite en 2015 pour la Polynésie française est confirmée et étendue aux communes polynésiennes. Désormais pour chacun de ses achats, la collectivité concernée devra rechercher s'il est possible d'intégrer dans la définition des prestations attendues (référence à des écolabels), dans les modalités d’exécution des prestations ou pour l’attribution d’un marché (critères de jugement des offres) des exigences sociales ou environnementales. Longtemps réclamée par les communes polynésiennes en vue de faciliter leurs achats publics, le seuil de procédure formalisée des communes est multiplié par quatre et porté à 20 millions Fcfp. Jusqu’à ce montant, les communes seront seulement tenues de mettre en œuvre une procédure adaptée au montant de l’achat envisagé telle qu’évoquée précédemment. Parallèlement, de nouvelles procédures font leur entrée dans le code comme le dialogue compétitif et le concours. Des procédures spécifiques dérivées des procédures formalisées adaptées à la commande de certaines prestations sont également introduites comme la procédure de conception-réalisation. Le nouveau texte offre enfin un cadre plus favorable pour l’accès des petites entreprises aux marchés publics. L’allotissement c’est-à-dire le découpage des marchés publics en lots accessibles devient ainsi la règle pour tous les acheteurs. La régularisation des dossiers de candidatures en cas d’oubli dans la production de certaines pièces exigées pour candidater est autorisée dans toutes les procédures formalisées. Le formalisme de la double enveloppe source d’erreurs pour les entreprises peu aguerris aux procédures formalisées est supprimé. Le régime des avances destiné à faciliter le démarrage des prestations est pérennisé et simplifié, les entreprises pourront bénéficier à certaines conditions d’une avance de 10 % du montant de leurs achats dans la limite de 60 %. Le régime des garanties d’exécution destiné à couvrir les risques de mauvaise exécution du marché est également rénové avec la possibilité pour le titulaire d’un marché public de proposer une garantie à première demande sans impact sur sa trésorerie. Réglementation sanitaire des aéronefs Afin de protéger le fenua de l’introduction accidentelle de pestes agricoles, la réglementation phytosanitaire impose que tout avion arrivant en Polynésie française soit désinsectisé. Les modalités de cette opération sont précisées dans un arrêté datant de 1985 : - parties et accessoires des avions à désinsectiser selon la provenance de l’appareil : soutes à bagages, cabines passagers, poste de pilotage…; - procédés de traitement : à l’aide d’aérosols insecticides lors de chaque vol ou par traitement rémanent ; - informations à faire figurer sur le certificat de désinsectisation à présenter à la police phytosanitaire en cas de traitement rémanent de l’avion. Les méthodes de traitement préconisées dans l’arrêté (produit à utiliser, dose à appliquer) respectent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La modification apportée à l’arrêté vise à aligner également la durée de validité du traitement rémanent aux recommandations de l’OMS qui est passée de un mois à huit semaines, ce qui n’avait pas encore été intégré dans la réglementation polynésienne. Ouverture de la 7ème édition des Floralies Pour la 7ème année consécutive, les Floralies vont être organisées. Il s’agit d’un véritable moment de fête pour les professionnels de la filière horticole. Sous le haut patronage de la Présidence de la Polynésie française, son organisation est confiée à la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire en partenariat étroit avec le Service du développement rural et la fédération horticole Hei Tini Rau de Polynésie française. Pour l’édition 2016, le thème retenu est : « L’environnement et ses merveilles – Te ‘una rau o te Arutaimareva ». A cette occasion, près de 115 professionnels sont attendus, dont plus de 100 horticulteurs, 5 agriculteurs, 2 pêcheurs, 2 éleveurs, 2 artisans, 1 transformateur de produits agricoles, 1 commerce spécialisé en agriculture et 1 stand de restauration. Les professionnels exposeront le fruit d’une année de travail en partageant leurs nouvelles collections, leur savoir-faire et leur passion de l’horticulture. Cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française. Le recensement général de l’agriculture a répertorié, pour l’année 2012, 701 exploitations pour un total de 156,4 hectares de cultures florales sur l’ensemble de la Polynésie française. Ces cultures représentent une niche d’emplois de 3 000 personnes. La production florale est principalement concentrée aux îles du Vent et aux îles Sous le Vent pour une surface agricole utilisée respective de 94 hectares et 31 hectares. Les fleurs exotiques, notamment les alpinias ainsi que la tiare tahiti, sont les principales cultures exploitées en Polynésie française, liées en partie à son climat tropical. La culture florale est également orientée vers la fourniture de feuillages et de fleurs coupées, de plantes en pots et de fleurs destinées aux événements. C’est une activité qui compte dans le tissu économique local car elle est une source de revenus d’appoint pour les familles modestes, notamment lors des Fêtes des mères et de la Toussaint, à l’occasion d’expositions horticoles, ou à l’exportation. Les Floralies se dérouleront du 26 mai au 5 juin 2016 sur le site de Vaitupa à Motu Ovini, Faa’a. Poursuite de la construction du droit du travail de Polynésie française sur la base du dialogue social Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication se rapportant au renforcement du dialogue social convenu avec les partenaires sociaux pour la poursuite de la construction du droit du travail. Lors des récentes réunions de concertation globale tripartite des 5 et 12 avril derniers, ceux-ci ont en effet fait part de leur souhait d’être associés le plus en amont possible à l’élaboration des évolutions du code du travail. La poursuite de la construction du droit du travail polynésien passe effectivement par la recherche de convergences et d’équilibres entre les intérêts des entreprises et ceux des salariés. La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a donc proposé aux partenaires sociaux de poursuivre, dans le cadre de réunions bipartites présidées par le directeur du travail, le dialogue entre organisations d’employeurs et syndicats de salariés sur les évolutions du code du travail. La première de ces réunions s’est tenue le vendredi 22 avril, en présence de représentants de six organisations d’employeurs, dont le MEDEF et la CGPME, et des cinq confédérations représentatives de syndicats de salariés (CSTP-FO, CSIP, A Tia I Mua, OTAHI, O Oe To Oe Rima). Les participants se sont mis d’accord sur une méthode de travail reposant sur des rencontres mensuelles. Ils ont également défini les thèmes sur lesquels les travaux seront initiés lors des trois premières réunions : • La lutte contre le travail illégal, • L’aménagement du temps de travail et le recours aux contrats à durée déterminée, • La garantie des salaires en cas de liquidation d’entreprise, • La prévention des risques liés aux addictions (alcool et cannabis), • Le développement du dialogue social. L’objectif est de contribuer, par le dialogue social, à l’élaboration des projets de lois du pays relatifs au droit du travail afin que celui-ci prenne pleinement en compte les besoins et réalités du monde du travail polynésien. Subvention pour l’Association des Editeurs de Tahiti et des Iles Depuis 2001, l’Association des Editeurs de Tahiti et des Iles (AETI) a pour mission de promouvoir, développer et défendre les droits et libertés de l’édition et des éditeurs de Polynésie française qui sont ses membres. Le salon du livre « lire en Polynésie », organisé par l’AETI, est non seulement devenu un évènement culturel régional important rassemblant tous les acteurs du monde du livre mais il est également devenu une belle opportunité de sensibiliser la jeunesse à l’écrit et à la lecture. A travers différentes manifestations littéraires, l’AETI soutient activement l’action culturelle pour offrir, aux petits comme aux grands, un grand choix d’animations et d’évènements autour du livre et de l’écriture tout au long de l’année, avec notamment les grandes orientations suivantes : - Créer une dynamique dans le secteur des métiers du livre - Encourager les auteurs locaux - Diffuser le livre à un plus large public - Créer l’occasion de rencontres et d’échanges - Représenter le secteur de l’édition de la Polynésie française lors de rencontres internationales L’AETI participe à de nombreux évènements littéraires et culturels tout au long de l’année : notamment le salon du livre de Paris, rendez-vous important des Polynésiens installés en région parisienne (représentation du livre polynésien au pavillon Océanien, co-financé par la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française), le festival international du film d’Océanie, le festival du uru et les salons du livre de Raiatea, Papara, Taravao ainsi que dans les archipels polynésiens. Commission du Centre national pour le développement du sport Présidée par la ministre en charge des sports, une commission du CNDS (Centre national pour le développement du sport) s’est tenue le 22 mars dernier. La commission du CNDS de Polynésie française est chargée, d’une part, de définir les priorités et critères concernant la répartition des subventions, d’autre part d’émettre un avis sur l’attribution de subventions de fonctionnement destinées aux groupements sportifs de Polynésie française. Sont étudiés lors de cette commission les crédits d’intervention de l’Etat qui sont affectés sous forme de dotation globale à la Polynésie française, et les crédits du Pays. Cette année, une révision des critères a été proposée aux membres de la commission qui ont validé, à l’unanimité, les différentes modifications apportées. L’objectif recherché était de clarifier et de rendre plus objectif l’instruction des demandes, et d’être ainsi au plus proche de la réalité lors du calcul du montant de la subvention proposée au fonctionnement d’une fédération. Cette année encore, un abattement de 46% a dû être effectué sur les subventions par manque de crédits disponibles. En effet, sur un total de 309 627 835 Fcfp de demandes de subvention, le ministère en charge des sports disposait d’une enveloppe de 100 948 137 Fcfp dont 37 800 000 Fcfp pour le financement de l’emploi sportif. Douze fédérations sur 36 bénéficient d’une aide au financement de l’emploi d’un cadre technique fédéral et six fédérations bénéficient d’une aide pour un emploi administratif. Les fédérations sportives sont délégataires de service public et interviennent auprès de 70 000 licenciés tout au long de l’année. Le sport favorise l’apprentissage de la vie en société, permet l’acquisition de savoirs, du goût de l’effort, du travail en équipe et il peut jouer également un rôle important dans la réussite scolaire. Il participe également à la lutte contre les problèmes majeurs de santé publique que sont l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou encore le diabète. La ministre entend ainsi d’augmenter le taux de financement des fédérations qui font un travail remarquable auprès de notre jeunesse, et ce dans l’intérêt de la population dans son ensemble. Service minimum en cas de cessation concertée d’activité des pompiers sur les aérodromes exploités par la Polynésie française Conformément à la délibération du 18 février 2016 portant statut particulier des pompiers d'aérodromes de la fonction publique de la Polynésie française un service minimum en cas de cessation concertée de travail a été négocié dans le cadre d'un protocole d'accord. Il permet la réalisation de services aériens minimum de continuité territoriale et d'intérêt général par aérodrome. Exposition Matahoata au Musée du Quai Branly et accord avec le Musée de Tahiti et des Iles A la veille du 10ème anniversaire de l’ouverture du Musée du Quai Branly (MQB) , celui-ci consacre du 12 avril 2016 au 24 juillet 2016, une exposition majeure sur les Marquises : Matahoata, Arts et Société aux îles Marquises Carol S. Ivory, professeur émérite à la Washington State University, spécialiste des îles Marquises est le commissaire de l’exposition et Véronique Mu-Liepmann, conservateur du musée de Tahiti et des îles de 1982 à 2011, en est le conseiller scientifique. Depuis les premières explorations au 18ème siècle, les îles Marquises, au cœur de l’océan Pacifique, fascinent les voyageurs occidentaux et les plus grands artistes. Robert Louis Stevenson, Hermann Melville, Paul Gauguin ou Jacques Brel s’y aventurèrent, attirés par l’exotisme et la riche culture de cet archipel. Pour la première fois en France depuis 20 ans, le Musée du Quai Branly rend hommage à la culture marquisienne à travers un ensemble de plus de 300 œuvres issues de ses collections et de celles de prestigieux musées français et étrangers dont le Musée de Tahiti et des Iles. La créativité des artistes des Marquises, visible dans les objets les plus anciens, se lit également dans les productions qui ont suivi le contact avec l’Occident. Aussi l’exposition Matahoata, Arts et société aux îles Marquises, présente l’évolution et la profondeur historique des arts marquisiens de la fin du 18ème siècle à nos jours. Elle montre l’ingéniosité et le talent d’adaptation des artistes des îles Marquises ainsi que la transformation de leur art au cours du temps. Avec cet ensemble de dessins, sculptures, instruments de musique, peintures - dont des chefs-d’œuvre de Paul Gauguin (peinture, dessins) réalisés dans l’archipel - le Musée du Quai Branly dresse un vaste panorama artistique des îles Marquises. Le Musée de Tahiti et des Iles (MTI) a prêté 19 objets, qui ont été présentés sur socles en vitrine lors de cette exposition prestigieuse. Au-delà de l’exposition, le ministre en charge de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu a pu rencontrer le président du Musée du Quai Branly, Stéphane Martinet son collaborateur, Emmanuel Khazarerou, le lundi 10 avril. Un accord a été pris pour permettre au Musée de Tahiti et des Iles d’avoir accès à toutes les expositions montées par le Musée du Quai Branly sans contrepartie financière. Le MTI prendra à sa charge le transport des expositions grâce à son partenariat avec Air Tahiti Nui. Deux projets ont d’ores et déjà été validés : - L’exposition « Un Artiste flottant » de Paul Jacoulet, qui présente une sélection de 160 dessins, croquis, aquarelles et estampes majoritairement exécutés en Micronésie mais aussi en Corée (avant le partage entre Nord et Sud) et au Japon entre les années 1920 et 1950. Toutes ces œuvres sont issues de la très généreuse donation de Mme Thérèse Jacoulet, fille adoptive de l’artiste, au MQB. - L’exposition « Tiki Pop » : L’Amérique rêve son paradis polynésien ». Emblématique de la culture populaire américaine des années 50/60, le style Tiki décline une image onirique des mers du sud. Le style Tiki influence dès les années 30, l’architecture, la décoration des bars et restaurants américains. Près de 450 œuvres, photos, films, enregistrements musicaux et documents d’archives, témoignent de cet engouement devenu un art de vivre. Une sélection d’objets étonnants – qu’ils soient usuels (verres, boîtes d’allumettes, cendriers…), accessoires POP (flacons de parfum, bouteilles de ketchup…), éléments de décoration d’intérieur – est présentée aux côtés d’œuvres océaniennes authentiques. Lors de cette rencontre, il a été aussi question : de bénéficier des épreuves numériques du tirage du catalogue Matahoata afin d’en pouvoir réimprimer localement tout ou partie si besoin. Ce qui représente de subtancielles économies pour le MTI. de la convention de coopération muséographique et de la formation des personnels, convention à préparer par le MTI. du projet d’inventaire des objets polynésiens et notamment de la possibilité de récupérer les premières données recueillies par Véronique Mu dans le cadre de la préparation de l’exposition Matahoata. Le partenariat du Musée du quai Branly dans ce projet est essentiel pour faciliter l’accès aux collections des autres musées français, le Pays souhaitant pouvoir disposer d’une copie des objets faisant partie de ces collections. Le Sea Princess à Papeete les 4 et 5 mai 03/05/2016
PAPEETE, le 3 mai 2016. Après être passé par Bora Bora ce mardi et Moorea ce mercredi dans la journée, le paquebot Sea Princess est dans la capitale polynésienne mercredi soir et pendant le jeudi de l'Ascension.
Avec ses 1950 passagers et 850 membres d’équipages, le Sea Princess de la compagnie Princess Cruises sera à Papeete à partir de ce soir, mercredi 4 mai à 20 heures. Il restera à quai dans la capitale polynésienne jusqu’à demain, jeudi 5 mai à 16h00. A Papeete, les “mama“ du Fare Manihini, assureront l’accueil des passagers à la coupée demain en matinée, dès 8 heures, avec distribution de fleurs, accueil en chansons. Les "mamas" resteront présentes toute la journée sous la pergola du Fare Manihini pour une exposition vente de leur produits. Une prestation de danse par le groupe Huriama est également prévue pour l’accueil des passagers dans les jardins de Tahiti Tourisme. Plusieurs démonstrations animeront la pergola de 08h00 à 13h00. Santé : la conjonctivite fait de la résistance 03/05/2016
PAPEETE, le 3 mai 2016. Les établissements scolaires passent des messages de sensibilisation et de prévention aux familles en raison de l'épidémie qui se poursuit depuis la fin du mois de mars.
Des mots écrits pour les parents dans les carnets de correspondance alertent ces derniers jours encore au sujet de l'épidémie de conjonctivite qui n'en finit pas alors qu'elle circule sur Tahiti au moins depuis la fin du mois de mars. "Nous constatons une forte épidémie de conjonctivite (inflammation de l’œil) d'origine virale avec composante bactérienne. Les sujets infectés sont contagieux avant les premiers signes et pendant environ cinq jours après". Le message adressé aux parents poursuit sur les dangers de transmission de cette maladie : "cette inflammation est très contagieuse dès qu'il y a contact par les mains (objets, vêtements, tissus, mouchoirs peuvent contaminer)". Enfin le message insiste sur les recommandations à suivre : "se laver souvent les mains au savon ou utiliser un gel antibactérien (éviter de serrer la main) ; consulter un médecin pour avoir un traitement adapté dès les premiers signes" Fermeture de la vallée de la Fautaua en raison du mauvais temps 29/04/2016
PAPEETE, le 29 avril 2016. (COMMUNIQUE) En raison du mauvais temps persistant et par mesure de sécurité, l'accès à la vallée de la Fautaua est interdit jusqu'à nouvel ordre.
Merci. |
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