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Vodafone a deux ans et poursuit son ascension


Une fois que le niveau d'équilibre sera atteint, l'objectif suivant de Vodafone sera "que les Polynésiens puissent avoir de la vraie 3G partout" explique Patrick Moux, le directeur général.
Une fois que le niveau d'équilibre sera atteint, l'objectif suivant de Vodafone sera "que les Polynésiens puissent avoir de la vraie 3G partout" explique Patrick Moux, le directeur général.
PAPEETE, le 18 juin 2015. L'ouverture de la concurrence dans la téléphonie mobile en Polynésie française, avec l'arrivée sur le marché local de Vodafone, est venue considérablement changer la donne. En deux ans, le nouvel opérateur a séduit 37 000 abonnés et compte bien arriver à l'équilibre d'ici la fin de l'année. Il est difficile de se défaire de ses vieilles habitudes. Depuis deux ans Vodafone, une entreprise 100% polynésienne en fait l'expérience quasi quotidienne. Dans un marché de la téléphonie mobile très étroit et déjà très fortement équipé à son arrivée, ce nouvel opérateur privé a eu fort à faire pour imposer sa différence et convaincre les utilisateurs de téléphone portable de changer d'opérateur. En deux ans d'exploitation Vodafone s'est accaparé 14% des parts du marché polynésien.


C'est avant tout sur les tarifs proposés aux clients que la bataille commerciale s'est engagée. "Nous ne cessons jamais de le dire, l'avantage de Vodafone réside dans les prix que nous pratiquons. En moyenne une minute d'appel chez nous que ce soit vers un autre abonné de notre réseau, vers un abonné mobile de l'opérateur historique ou vers un téléphone fixe, que ce soit un appel à Tahiti ou dans les îles, notre prix unique est à 23 Fcfp" détaille Patrick Moux, directeur général de Vodafone. Un tarif moins cher de 30% en moyenne que ce propose l'opérateur historique. A l'international, où Vodafone est désormais connecté (il suffit de faire changer sa carte SIM) le tarif est à 113 Fcfp/ la minute aux Etats-Unis ou en Europe, assure Patrick Moux. "Même sans notre propre réseau, dans les îles où nous passons par l'opérateur historique, nous sommes moins cher" remarque le directeur général de Vodafone.


ET DANS LES ÎLES ?

En téléphonie, pas de souci pour les abonnés qui ont fait le choix de Vodafone. "Partout où l'opérateur historique est installé, nous y sommes également". La plus grosse difficulté de Vodafone est d'arriver à équiper son propre réseau dans les archipels pour y déployer la 3G avec la qualité et la rapidité de connexion que les abonnés connaissent à Tahiti et à Moorea. Dans les îles Sous-le-Vent, enjeu prioritaire du territoire, un tiers des pylônes sera installé d'ici la fin de l'année.

Mais la question d'une mutualisation des réseaux entre les deux opérateurs est toujours au centre de négociations et de discussions. "Je trouve irrationnel d'aller développer deux réseaux identiques dans les îles et d'en avoir aucun rentable alors qu'il serait plus judicieux de travailler ensemble au profit des clients polynésiens. L'objectif étant d'arriver réellement à une baisse des tarifs" explique Patrick Moux. Deux ans après son arrivée, Vodafone doit encore convaincre pour parvenir à son régime d'équilibre situé entre 45 et 50 000 abonnés.



Un voyage à l'étranger ? Changer sa carte SIM…

Depuis janvier 2015, les abonnés Vodafone peuvent emporter leur téléphone à l'étranger et l'utiliser sans souci ! Mais il faut pour cela avoir installé la carte SIM nouvelle génération dans son téléphone. Alors n'hésitez-plus, il suffit de se présenter dans l'une des huit boutiques Vodafone –la prochaine ouvre à Shell Papara- et de faire cet échange.

Rédigé par M.L le Jeudi 18 Juin 2015 à 12:00 | Lu 1798 fois