Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 22/02/2021 - Les Etats-Unis se rapprochent lundi du demi-million de morts du coronavirus mais le rythme des vaccinations offre une lueur d'espoir, comme en Angleterre qui s'apprête à un déconfinement "prudent".
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dénonce toutefois "le nationalisme vacinal", soulignant qu'"à eux seuls, dix pays se sont partagés plus de trois-quarts des doses de vaccin contre le Covid-19 administrées à ce jour".
Dans le monde, la pandémie a fait plus de 2,46 millions de morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP lundi à 11H00 GMT.
Aux Etats-Unis, un an après l'annonce, le 29 février 2020, du premier mort du virus dans le pays, le franchissement du seuil des 500.000 décès est imminent avec un décompte de 498.901 décès par l'université Johns Hopkins.
"Nous n'avons rien connu de tel depuis plus de 100 ans, depuis la pandémie de 1918", a déclaré dimanche l'immunologue Anthony Fauci, conseiller du président américain Joe Biden. "C'est quelque chose qui restera dans l'histoire".
Le seuil des 400.000 décès avait été dépassé en janvier à la veille de l'investiture de Joe Biden, qui a fait de la lutte contre l'épidémie la priorité absolue de son début de mandat.
"500.000! C'est près de 70.000 de plus que tous les Américains morts pendant la Seconde Guerre mondiale", a déploré vendredi M. Biden, soulignant toutefois l'espoir lié au rythme actuel des vaccinations: "je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d'ici la fin de cette année".
Avec une moyenne de 1,7 million d'injections quotidiennes, qui devrait augmenter, il s'est dit confiant dans la capacité d'atteindre 600 millions de doses (de quoi vacciner l'ensemble de la population) disponibles d'ici fin juillet.
Plus de 61 millions de personnes ont déjà reçu l'un des deux vaccins autorisés aux Etats-Unis (Pfizer/BioNTech et Moderna), dont 18 millions ont eu les deux injections requises. La vague de froid a néanmoins ralenti la campagne.
Déconfinement "prudent"
Au Royaume-Uni, pays européen le plus durement frappé avec plus de 120.000 morts, le Premier ministre Boris Johnson présente lundi un plan un "prudent" et "progressif" pour faire sortir l'Angleterre du reconfinement imposé début janvier face à une explosion de l'épidémie liée au variant apparu dans le Kent.
Les écoles rouvriront en Angleterre le 8 mars, a déjà acté le gouvernement. Chaque nation décidant de sa stratégie en matière de déconfinement, les écoles rouvrent progressivement dès lundi en Ecosse et au Pays-de-Galles.
La campagne de vaccination lancée en décembre bat son plein: un adulte sur trois a reçu une première dose. D'ici mi-avril, les plus de 50 ans devraient tous avoir reçu une première dose.
En Allemagne, malgré la crainte d'une troisième vague épidémique liée au variant britannique, les écoles rouvrent lundi dans la majeure partie du pays avec des conditions sanitaires drastiques, après deux mois de fermeture
La chancelière Angela Merkel a reconnu un désir élevé d'assouplissement dans le pays et dit le comprendre, a rapporté à l'AFP un participant à une réunion avec les dirigeants de son parti lundi matin. Mais selon le ministre de la Santé Jens Spahn, "il ne faut pas faire de fausses promesses".
En France, des mesures de confinement vont être imposées ces deux prochains week-ends sur une partie de la Côte d'Azur (sud-est), avec des contrôles renforcés aux aéroports de la région et à la frontière italienne.
En Italie voisine, les variants, conjugués aux attroupements du week-end favorisés par le soleil, suscitent également des craintes.
Partout dans le monde, où plus de 205 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées, les gouvernements misent sur les injections pour tenter de venir à bout de la pandémie.
Patience
Sommé d'accorder la priorité à l'Inde, le Serum Institute of India, plus grand fabricant de vaccins mondial qui produit le vaccin d'AstraZeneca sous le nom de Covishield, a demandé aux pays en attente d'approvisionnement d'être "patients".
L'Inde veut vacciner 300 millions de personnes d'ici juillet et a pris du retard avec à peine plus de 11 millions de doses administrées. Dans l'Etat le plus touché du pays, le Maharashtra (110 millions d'habitants) qui abrite la capitale économique Bombay, de nouvelles restrictions ont été imposées lundi après une recrudescence des contaminations.
L'Australie a donné lundi le véritable coup d'envoi de sa campagne de vaccinations. Quelque 60.000 doses sont prêtes à être injectées cette semaine, auprès des personnels soignants, policiers ou résidents de maisons de retraite.
Ce lancement a toutefois été assombri par les manifestations anti-vaccins dans certaines grandes villes et par les réactions hostiles exprimées par certains spectateurs de la finale hommes de l'Open de tennis dimanche.
Les Philippines ont approuvé l'utilisation en urgence du vaccin chinois de Sinovac, troisième approuvé dans l'archipel sans qu'aucune dose n'ait été livrée, plaçant le président Rodrigo Duterte sous le feu des critiques. Pékin fera un don de 600.000 doses attendues dans les trois à cinq jours, selon les autorités.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dénonce toutefois "le nationalisme vacinal", soulignant qu'"à eux seuls, dix pays se sont partagés plus de trois-quarts des doses de vaccin contre le Covid-19 administrées à ce jour".
Dans le monde, la pandémie a fait plus de 2,46 millions de morts depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP lundi à 11H00 GMT.
Aux Etats-Unis, un an après l'annonce, le 29 février 2020, du premier mort du virus dans le pays, le franchissement du seuil des 500.000 décès est imminent avec un décompte de 498.901 décès par l'université Johns Hopkins.
"Nous n'avons rien connu de tel depuis plus de 100 ans, depuis la pandémie de 1918", a déclaré dimanche l'immunologue Anthony Fauci, conseiller du président américain Joe Biden. "C'est quelque chose qui restera dans l'histoire".
Le seuil des 400.000 décès avait été dépassé en janvier à la veille de l'investiture de Joe Biden, qui a fait de la lutte contre l'épidémie la priorité absolue de son début de mandat.
"500.000! C'est près de 70.000 de plus que tous les Américains morts pendant la Seconde Guerre mondiale", a déploré vendredi M. Biden, soulignant toutefois l'espoir lié au rythme actuel des vaccinations: "je crois que nous allons nous rapprocher de la normalité d'ici la fin de cette année".
Avec une moyenne de 1,7 million d'injections quotidiennes, qui devrait augmenter, il s'est dit confiant dans la capacité d'atteindre 600 millions de doses (de quoi vacciner l'ensemble de la population) disponibles d'ici fin juillet.
Plus de 61 millions de personnes ont déjà reçu l'un des deux vaccins autorisés aux Etats-Unis (Pfizer/BioNTech et Moderna), dont 18 millions ont eu les deux injections requises. La vague de froid a néanmoins ralenti la campagne.
Déconfinement "prudent"
Au Royaume-Uni, pays européen le plus durement frappé avec plus de 120.000 morts, le Premier ministre Boris Johnson présente lundi un plan un "prudent" et "progressif" pour faire sortir l'Angleterre du reconfinement imposé début janvier face à une explosion de l'épidémie liée au variant apparu dans le Kent.
Les écoles rouvriront en Angleterre le 8 mars, a déjà acté le gouvernement. Chaque nation décidant de sa stratégie en matière de déconfinement, les écoles rouvrent progressivement dès lundi en Ecosse et au Pays-de-Galles.
La campagne de vaccination lancée en décembre bat son plein: un adulte sur trois a reçu une première dose. D'ici mi-avril, les plus de 50 ans devraient tous avoir reçu une première dose.
En Allemagne, malgré la crainte d'une troisième vague épidémique liée au variant britannique, les écoles rouvrent lundi dans la majeure partie du pays avec des conditions sanitaires drastiques, après deux mois de fermeture
La chancelière Angela Merkel a reconnu un désir élevé d'assouplissement dans le pays et dit le comprendre, a rapporté à l'AFP un participant à une réunion avec les dirigeants de son parti lundi matin. Mais selon le ministre de la Santé Jens Spahn, "il ne faut pas faire de fausses promesses".
En France, des mesures de confinement vont être imposées ces deux prochains week-ends sur une partie de la Côte d'Azur (sud-est), avec des contrôles renforcés aux aéroports de la région et à la frontière italienne.
En Italie voisine, les variants, conjugués aux attroupements du week-end favorisés par le soleil, suscitent également des craintes.
Partout dans le monde, où plus de 205 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées, les gouvernements misent sur les injections pour tenter de venir à bout de la pandémie.
Patience
Sommé d'accorder la priorité à l'Inde, le Serum Institute of India, plus grand fabricant de vaccins mondial qui produit le vaccin d'AstraZeneca sous le nom de Covishield, a demandé aux pays en attente d'approvisionnement d'être "patients".
L'Inde veut vacciner 300 millions de personnes d'ici juillet et a pris du retard avec à peine plus de 11 millions de doses administrées. Dans l'Etat le plus touché du pays, le Maharashtra (110 millions d'habitants) qui abrite la capitale économique Bombay, de nouvelles restrictions ont été imposées lundi après une recrudescence des contaminations.
L'Australie a donné lundi le véritable coup d'envoi de sa campagne de vaccinations. Quelque 60.000 doses sont prêtes à être injectées cette semaine, auprès des personnels soignants, policiers ou résidents de maisons de retraite.
Ce lancement a toutefois été assombri par les manifestations anti-vaccins dans certaines grandes villes et par les réactions hostiles exprimées par certains spectateurs de la finale hommes de l'Open de tennis dimanche.
Les Philippines ont approuvé l'utilisation en urgence du vaccin chinois de Sinovac, troisième approuvé dans l'archipel sans qu'aucune dose n'ait été livrée, plaçant le président Rodrigo Duterte sous le feu des critiques. Pékin fera un don de 600.000 doses attendues dans les trois à cinq jours, selon les autorités.
