Thierry T lors de sa présentation devant le juge des libertés et de la détention en février 2016.
PAPEETE, le 7 septembre 2018 - Le procès de l’ex-entraîneur de boxe du club Aorai débutera mardi devant la cour d’assises. L’accusé est poursuivi pour des viols sur mineurs, des agressions sexuelles sur mineurs et pour avoir détenu des images à caractère pédopornographique. Son fils, mineur à l’époque des faits, devra quant à lui répondre d’accusation de viols commis sur un jeune homme également mineur. Les deux accusés encourent 20 ans de prison.
Au cours de l’année 2015, les premiers faits avaient été révélés suite à la plainte d’une mineure. La jeune fille avait dénoncé des abus sexuels commis par Thierry T au sein du club Aorai dont il était l’entraîneur de boxe. La victime avait également indiqué que l’accusé filmait les scènes de viols.
L’enquête avait permis d’établir que l’homme avait fait trois autres victimes mineures depuis 1991 dont une fille et deux garçons. Toutes ces victimes appartenaient à l’entourage de l’entraîneur et l’une d’entre elle était hébergée chez lui. L’accusé avait pour habitude de filmer ses ébats sordides.
Son fils, actuellement sous contrôle judiciaire, comparaîtra également pour des viols commis sur un jeune garçon mineur.
Durant l’instruction, les deux accusés avaient nié avoir contraint les enfants à se livrer à eux. Le père et son fils encourent désormais jusqu’à vingt ans de prison.
La cour d’assises devra ensuite juger deux autres hommes poursuivis pour des faits similaires.
Il est nécessaire de rappeler que les mineurs sont les principales victimes des infractions à caractère sexuel, notamment des abus sexuels commis en milieu intrafamilial.
Au cours de l’année 2015, les premiers faits avaient été révélés suite à la plainte d’une mineure. La jeune fille avait dénoncé des abus sexuels commis par Thierry T au sein du club Aorai dont il était l’entraîneur de boxe. La victime avait également indiqué que l’accusé filmait les scènes de viols.
L’enquête avait permis d’établir que l’homme avait fait trois autres victimes mineures depuis 1991 dont une fille et deux garçons. Toutes ces victimes appartenaient à l’entourage de l’entraîneur et l’une d’entre elle était hébergée chez lui. L’accusé avait pour habitude de filmer ses ébats sordides.
Son fils, actuellement sous contrôle judiciaire, comparaîtra également pour des viols commis sur un jeune garçon mineur.
Durant l’instruction, les deux accusés avaient nié avoir contraint les enfants à se livrer à eux. Le père et son fils encourent désormais jusqu’à vingt ans de prison.
La cour d’assises devra ensuite juger deux autres hommes poursuivis pour des faits similaires.
Il est nécessaire de rappeler que les mineurs sont les principales victimes des infractions à caractère sexuel, notamment des abus sexuels commis en milieu intrafamilial.