Tahiti, le 26 mai 2021 - L’administration doit réexaminer la demande de licence de débit de boissons de 2e classe faite par l’unique magasin de Faaite, après un premier refus.
Sa demande refusée en novembre dernier par le tāvana hau de la subdivision des Tuamotu-Gambier, l’unique commerçant de l’atoll de Faaite pourrait bien obtenir sa licence de débit de boissons de 2e classe. Une décision rendue mardi par le tribunal administratif constate en effet qu’en refusant d’accorder le droit de vendre à emporter des boissons d’alimentation à l’unique magasin de l’île, le représentant du gouvernement “porte une atteinte excessive à la liberté du commerce et de l’industrie”. L’administration devra réexaminer la demande de ce commerçant sous 30 jours.
Pour refuser d’accorder une licence de débit de boissons de 2e classe, l’émissaire gouvernemental des Tuamotu-Gambier soutenait qu’après enquête administrative, le conseil municipal et les instances religieuses de Faaite s’y étaient montrés opposés, par peur des dérives liées à une consommation excessive et de la “menace d’ordre sociétale” que cela pourrait causer dans une population déjà adepte de la consommation de komo puaka. Le tribunal administratif estime au demeurant que le refus d’accorder une licence de 2e classe au seul magasin de l’île “ne repose sur aucun fait matériellement établi”.
Sa demande refusée en novembre dernier par le tāvana hau de la subdivision des Tuamotu-Gambier, l’unique commerçant de l’atoll de Faaite pourrait bien obtenir sa licence de débit de boissons de 2e classe. Une décision rendue mardi par le tribunal administratif constate en effet qu’en refusant d’accorder le droit de vendre à emporter des boissons d’alimentation à l’unique magasin de l’île, le représentant du gouvernement “porte une atteinte excessive à la liberté du commerce et de l’industrie”. L’administration devra réexaminer la demande de ce commerçant sous 30 jours.
Pour refuser d’accorder une licence de débit de boissons de 2e classe, l’émissaire gouvernemental des Tuamotu-Gambier soutenait qu’après enquête administrative, le conseil municipal et les instances religieuses de Faaite s’y étaient montrés opposés, par peur des dérives liées à une consommation excessive et de la “menace d’ordre sociétale” que cela pourrait causer dans une population déjà adepte de la consommation de komo puaka. Le tribunal administratif estime au demeurant que le refus d’accorder une licence de 2e classe au seul magasin de l’île “ne repose sur aucun fait matériellement établi”.
