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Vendeuse violentée au centre Tamanu de Punaauia : l’agresseur refait appel


La commerçante agressée en mars dernier dans sa boutique du centre commerciale devra attendre le mois de novembre avant de voir son bourreau définitivement condamné. Sauf nouveau désistement.
La commerçante agressée en mars dernier dans sa boutique du centre commerciale devra attendre le mois de novembre avant de voir son bourreau définitivement condamné. Sauf nouveau désistement.
PAPEETE, le 6 août 2015 - L’affaire avait défrayé la chronique en mars dernier. Un jeune homme de 21 ans, Noharii C.S., avait été interpellé par les gendarmes après avoir tenté d’étouffer avec un chiffon imbibé d’essence, et dans le but avoué de l’agresser sexuellement, une vendeuse de prêt-à-porter dans son local du centre commercial Tamanu, à Punaauia.

Condamné en avril dernier à 4 ans de prison ferme avec maintien en détention, il avait choisi de faire appel de ce jugement… avant de se désister a-t-on appris de sources proches du dossier. Jusqu’à ce nouveau rebondissement en fin de semaine dernière, qui a vu le jeune homme changer à nouveau d’avis au grand dam de la victime qui devra donc encore attendre de longs mois avant de tourner la page de cette pénible expérience.
Noharii C.S. sera finalement rejugé le 5 novembre prochain. Mais cette fois devant la cour d’appel de Papeete. S’il ne conteste pas les faits, le jeune homme tentera avec l’aide de son avocat d’obtenir un allègement de sa peine. Un objectif ambitieux tellement les faits sont détestables.

Il fixe sa victime depuis son vélo et passe à l’attaque

Le samedi 7 mars dernier, Noharii, inconnu de la justice jusque-là, s’était mis en tête allez savoir pourquoi d’avoir une relation sexuelle avec une femme. Sans emploi, cette apprenti boulanger avait jeté son dévolu sur une vendeuse de prêt-à-porter qu’il avait épiée de longues minutes dans sa boutique, assis sur son vélo à l’entrée du magasin.

Déterminé, il avait attendu que le magasin se vide pour pénétrer dans les lieux. Il avait ensuite piégé la malheureuse au fond de la boutique, lui enfonçant un chiffon imbibé d’essence dans la bouche avant de tenter de la déshabiller. Un corps à corps violent s’en était suivi, comme en témoignent les 15 jours d’incapacité de travail (ITT) délivrés à l’époque à la victime. Coups de poings, tentative de strangulation, mobilier qui vole, le vacarme provoqué par la bagarre avait heureusement fini par arriver aux oreilles des commerçants voisins, provoquant la fuite de Noharii.


Rédigé par Raphaël Pierre le Jeudi 6 Août 2015 à 10:33 | Lu 3145 fois