Paris, France | AFP | lundi 07/12/2020 - Charlie Dalin, qui tient les rênes du Vendée Globe depuis deux semaines, poursuit sa route lundi dans le terrible océan Indien, vers la pointe sud de l'Australie, et croisera en chemin une nouvelle tempête.
Le marin normand (Apivia), à la barre d'un bateau +volant+ dernier cri, entame sans flancher sa troisième semaine à la tête de la course autour du monde en solitaire pour sa première participation.
Au coeur de vagues impressionnantes, Dalin a néanmoins apprécié cette journée de lundi, moins dantesque que les précédentes.
"Je suis en avant du front, la houle commence à faiblir en taille, il fait presque beau. Franchement, c'est plutôt une belle journée pour moi", a-t-il souligné, joint lundi midi par l'organisation lors de leur émission quotidienne.
Mais le skipper de 36 ans sait que cela ne va pas durer, alors que se profile devant lui une nouvelle tempête, qui s'annonce particulièrement costaude.
"Je fais un peu la course avec le front. Lui n'a pas à dormir, à manger, à manœuvrer, il avance inexorablement. Je fais le maximum pour le surfer le plus possible. Malheureusement, il y a une dépression qui va se former dessus et qui va nous poser souci dans deux jours. Ce sera une des plus grosses tempêtes qu'on va devoir affronter dans ces mers du sud", a prévenu Dalin.
Le bizuth se dirige, en passant au large des Terres australes et antarctiques françaises, vers le deuxième des trois caps mythiques du tour du monde, le Cap Leeuwin. Il avait été le premier à couper la longitude du Cap de Bonne-Espérance, il y a une semaine.
"Une mer défoncée"
Le deuxième cap s'annonce plus corsé pour Dalin, mais aussi pour son poursuivant direct, Thomas Ruyant (LinkedOut), qui pointe à 165,7 milles nautiques (306 km) de Dalin après avoir repris la deuxième place à Louis Burton (Bureau Vallée 2).
"Le creusement d'une dépression secondaire dans la journée du mardi 8 décembre se confirme. Les deux leaders, Apivia (Charlie Dalin) et LinkedOut (Thomas Ruyant) naviguent vite ce matin (lundi). S'ils maintiennent ce rythme, ils devraient être en avant de ce système dans la nuit de mardi à mercredi et dans la journée de mercredi", a expliqué le spécialiste météo de la course, Christian Dumard.
"Les conditions de mer prévues se sont encore dégradées avec des vagues de près de dix mètres le long de la Zone d'Exclusion Antarctique (ZEA) et de six à sept mètres à la position prévue pour Apivia", a-t-il poursuivi.
La vigilance est encore plus le mot d'ordre pour la tête de flotte. Même s'il n'est pas aux avant-postes, Maxime Sorel (V And B Mayenne) fait lui aussi le difficile apprentissage des redoutables mers du sud.
"On m'avait prévenu que le grand Sud était gris, froid, humide et avec une grosse houle mais on ne m'avait pas dit que la mer était défoncée comme cela", a raconté lundi matin le marin de 34 ans, qui prend part pour la première fois au Vendée Globe.
"Je n'ai jamais vu une mer comme ça ! C'est très dur d'avancer, ça tape, le bateau se barre en survitesse. La mer est désordonnée, parfois ça se calme un peu mais vraiment, là, c'est n'importe quoi. Quand tu ne vas pas assez vite, les vagues te rattrapent et s'explosent sur le tableau arrière. Ce ne sont pas des heures agréables et malheureusement, ça va durer", a soufflé Sorel, classé 11e à 756 nm (1400 km) de Dalin.
Le marin normand (Apivia), à la barre d'un bateau +volant+ dernier cri, entame sans flancher sa troisième semaine à la tête de la course autour du monde en solitaire pour sa première participation.
Au coeur de vagues impressionnantes, Dalin a néanmoins apprécié cette journée de lundi, moins dantesque que les précédentes.
"Je suis en avant du front, la houle commence à faiblir en taille, il fait presque beau. Franchement, c'est plutôt une belle journée pour moi", a-t-il souligné, joint lundi midi par l'organisation lors de leur émission quotidienne.
Mais le skipper de 36 ans sait que cela ne va pas durer, alors que se profile devant lui une nouvelle tempête, qui s'annonce particulièrement costaude.
"Je fais un peu la course avec le front. Lui n'a pas à dormir, à manger, à manœuvrer, il avance inexorablement. Je fais le maximum pour le surfer le plus possible. Malheureusement, il y a une dépression qui va se former dessus et qui va nous poser souci dans deux jours. Ce sera une des plus grosses tempêtes qu'on va devoir affronter dans ces mers du sud", a prévenu Dalin.
Le bizuth se dirige, en passant au large des Terres australes et antarctiques françaises, vers le deuxième des trois caps mythiques du tour du monde, le Cap Leeuwin. Il avait été le premier à couper la longitude du Cap de Bonne-Espérance, il y a une semaine.
"Une mer défoncée"
Le deuxième cap s'annonce plus corsé pour Dalin, mais aussi pour son poursuivant direct, Thomas Ruyant (LinkedOut), qui pointe à 165,7 milles nautiques (306 km) de Dalin après avoir repris la deuxième place à Louis Burton (Bureau Vallée 2).
"Le creusement d'une dépression secondaire dans la journée du mardi 8 décembre se confirme. Les deux leaders, Apivia (Charlie Dalin) et LinkedOut (Thomas Ruyant) naviguent vite ce matin (lundi). S'ils maintiennent ce rythme, ils devraient être en avant de ce système dans la nuit de mardi à mercredi et dans la journée de mercredi", a expliqué le spécialiste météo de la course, Christian Dumard.
"Les conditions de mer prévues se sont encore dégradées avec des vagues de près de dix mètres le long de la Zone d'Exclusion Antarctique (ZEA) et de six à sept mètres à la position prévue pour Apivia", a-t-il poursuivi.
La vigilance est encore plus le mot d'ordre pour la tête de flotte. Même s'il n'est pas aux avant-postes, Maxime Sorel (V And B Mayenne) fait lui aussi le difficile apprentissage des redoutables mers du sud.
"On m'avait prévenu que le grand Sud était gris, froid, humide et avec une grosse houle mais on ne m'avait pas dit que la mer était défoncée comme cela", a raconté lundi matin le marin de 34 ans, qui prend part pour la première fois au Vendée Globe.
"Je n'ai jamais vu une mer comme ça ! C'est très dur d'avancer, ça tape, le bateau se barre en survitesse. La mer est désordonnée, parfois ça se calme un peu mais vraiment, là, c'est n'importe quoi. Quand tu ne vas pas assez vite, les vagues te rattrapent et s'explosent sur le tableau arrière. Ce ne sont pas des heures agréables et malheureusement, ça va durer", a soufflé Sorel, classé 11e à 756 nm (1400 km) de Dalin.