(Crédit : OMS / Grégoire Le Bacon)
Tahiti, le 15 juillet 2021 – "Il existe dorénavant un risque important de dissémination du variant Delta", annonce le bulletin épidémiologique hebdomadaire publié jeudi matin par la plateforme Covid-19. Le variant est présent à Tahiti, aux Marquises et aux Tuamotu. Et les autorités redoutent une vague de contamination…
Cette fois-ci le ton des autorités sanitaires se fait plus alarmiste sur le risque de circulation du variant Delta en Polynésie française. Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire réalisé par la cellule épisurveillance de la plateforme Covid-19 du Pays annonçait jeudi matin : "Il existe dorénavant un risque important de dissémination du variant Delta". Plus préoccupant, le bulletin indique que "la part de la population totale ayant reçu au moins une dose de vaccin reste insuffisante, à 28%, en particulier pour se prémunir d'une vague de variant Delta".
A Tahiti, aux Marquises et aux Tuamotu
Les conditions de la découverte de plusieurs nouveaux cas de variants Delta inquiètent en effet les autorités sanitaires locales. Si la semaine dernière deux cas de contaminations locales du variant Delta avaient été annoncés, ces dernières avaient pu être rattachées à un cas importé. Or cette semaine, le bulletin épidémiologique annonce quatre nouveaux cas de variants Delta : Deux importés et deux contaminations locales cette fois-ci non rattachées à des cas importés. "Ce qui représente une possibilité de circulation locale méconnue", indique le bulletin.
Jeudi, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a par ailleurs annoncé une circulation du variant à Tahiti, aux Marquises et aux Tuamotu. Un cluster de patients contaminés au variant Delta est également surveillé à l'hospitel de Taaone, où une trentaine de personnes hébergées ont été placées à l'isolement, a révélé TNTV. Invité de la chaîne du Pays jeudi soir, le président Edouard Fritch s'est "refusé" à évoquer de nouvelles mesures de restrictions sanitaires, mais il a "lancé un appel à la population" pour la vaccination et le respect des gestes barrières. "En sortie de confinement, on a envie de prendre l'air. Mais je crois qu'il faut se ressaisir", a exhorté Edouard Fritch. De son côté le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a annoncé sur le plateau de Polynésie la 1ère qu'il entendait proposer de nouvelles mesures de restrictions sanitaires, parmi lesquelles un renforcement des contrôles pour les transferts inter-îles.
Rythme "ralenti" de la vaccination
Tout le problème dans la lutte contre la circulation du variant Delta au fenua reste la faiblesse de la vaccination au fenua. Le bulletin épidémiologique publié jeudi matin évoque une "couverture vaccinale qui augmente dans toutes les tranches d'âge, mais sur un rythme ralenti". La couverture vaccinale avec un "schéma complet" (deux doses ou une injection d'un vaccin monodose) atteint 25% de l'ensemble de la population polynésienne. Si l'on observe le nombre des personnes ayant reçu au moins une injection en revanche, ce chiffre monte à 28% sur l'ensemble des tranches d'âge, il passe à 37,8% chez les plus de 18 ans et s'élève même à 67,2% chez les plus de 60 ans.
"On a quand même réussi à vacciner la plupart des personnes à risque", a tenu à tempérer le ministre de la Santé. "Mais si cette épidémie qui redémarre venait à se développer de façon plus importante, nous devrons surveiller de nouveau les capacités de nos structures de santé". Libre de cas Covid depuis plusieurs jours, le centre hospitalier de Taaone a accueilli de nouveau deux patients contaminés dont un en service de réanimation.
Cette fois-ci le ton des autorités sanitaires se fait plus alarmiste sur le risque de circulation du variant Delta en Polynésie française. Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire réalisé par la cellule épisurveillance de la plateforme Covid-19 du Pays annonçait jeudi matin : "Il existe dorénavant un risque important de dissémination du variant Delta". Plus préoccupant, le bulletin indique que "la part de la population totale ayant reçu au moins une dose de vaccin reste insuffisante, à 28%, en particulier pour se prémunir d'une vague de variant Delta".
A Tahiti, aux Marquises et aux Tuamotu
Les conditions de la découverte de plusieurs nouveaux cas de variants Delta inquiètent en effet les autorités sanitaires locales. Si la semaine dernière deux cas de contaminations locales du variant Delta avaient été annoncés, ces dernières avaient pu être rattachées à un cas importé. Or cette semaine, le bulletin épidémiologique annonce quatre nouveaux cas de variants Delta : Deux importés et deux contaminations locales cette fois-ci non rattachées à des cas importés. "Ce qui représente une possibilité de circulation locale méconnue", indique le bulletin.
Jeudi, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a par ailleurs annoncé une circulation du variant à Tahiti, aux Marquises et aux Tuamotu. Un cluster de patients contaminés au variant Delta est également surveillé à l'hospitel de Taaone, où une trentaine de personnes hébergées ont été placées à l'isolement, a révélé TNTV. Invité de la chaîne du Pays jeudi soir, le président Edouard Fritch s'est "refusé" à évoquer de nouvelles mesures de restrictions sanitaires, mais il a "lancé un appel à la population" pour la vaccination et le respect des gestes barrières. "En sortie de confinement, on a envie de prendre l'air. Mais je crois qu'il faut se ressaisir", a exhorté Edouard Fritch. De son côté le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a annoncé sur le plateau de Polynésie la 1ère qu'il entendait proposer de nouvelles mesures de restrictions sanitaires, parmi lesquelles un renforcement des contrôles pour les transferts inter-îles.
Rythme "ralenti" de la vaccination
Tout le problème dans la lutte contre la circulation du variant Delta au fenua reste la faiblesse de la vaccination au fenua. Le bulletin épidémiologique publié jeudi matin évoque une "couverture vaccinale qui augmente dans toutes les tranches d'âge, mais sur un rythme ralenti". La couverture vaccinale avec un "schéma complet" (deux doses ou une injection d'un vaccin monodose) atteint 25% de l'ensemble de la population polynésienne. Si l'on observe le nombre des personnes ayant reçu au moins une injection en revanche, ce chiffre monte à 28% sur l'ensemble des tranches d'âge, il passe à 37,8% chez les plus de 18 ans et s'élève même à 67,2% chez les plus de 60 ans.
"On a quand même réussi à vacciner la plupart des personnes à risque", a tenu à tempérer le ministre de la Santé. "Mais si cette épidémie qui redémarre venait à se développer de façon plus importante, nous devrons surveiller de nouveau les capacités de nos structures de santé". Libre de cas Covid depuis plusieurs jours, le centre hospitalier de Taaone a accueilli de nouveau deux patients contaminés dont un en service de réanimation.
