MAHINA, le 19 juillet 2014. La course de pirogue V1 ‘Te Aito’ est une des courses les plus importantes de l’année, c’est LA course V1 que tout le monde veut gagner. En 2011 et 2012 Steeve Teihotaata s’était imposé, en 2013 Rete Ebb faisant le doublé avec le ‘Super Aito’ alors que Steeve était forfait et que Kévin chavirait à trois reprises. Cette fois-ci, le scénario a été bien différent : Kévin Céran-Jérusalémy l’emporte en 2H30’04.
Le départ ne se fait pas de manière classique avec les pirogues alignées dans l’eau. Les concurrents sont sur la plage et attendent le signal, ‘pirogue à la main’. Une fois le départ lancé, ils se dirigent, -avec le vent et la houle dans le dos- vers la balise qui marque l’entrée de la passe du Taaone. Ils reviennent en ‘longeant le bord’ contre les éléments jusqu’à la pointe Vénus avant de faire cette boucle une 2ème fois pour un parcours de 28 km au total.
Au premier tour, peu avant la balise, Rete Ebb chavire. Il ne parviendra pas à rattraper Kévin. Au niveau de la première remontée, Steeve Teihotaata faiblit et lâche les avant- postes de la course, les connaisseurs comprennent que quelque chose s’est passé, il arrivera 37ème. Steeve était pourtant revenu en grande forme depuis le début de saison, après un an d’absence en raison d’une blessure à l’épaule.
Toujours au niveau de la balise de la passe du Taaone, un capitaine de ‘poti marara’ inconscient fonce plein gaz dans les eaux déchaînées et deux occupants sont projetés à l’eau, l’accident est évité de justesse. Le bateau récupère ses deux ‘naufragés’ et repart de plus belle.
Loin de cette dramaturgie, le public de la pointe Vénus est fidèle au rendez vous pour une arrivée au son des ‘pahu’ marquisiens pour cet événement majeur de la saison de va’a qui a permis à Kévin Céran-Jérusalémy, le rameur de Shell-Vodafone, de prendre sa revanche sur Rete Ebb le rameur d’Edt Va’a. A noter la belle performance de Willy Ah-Min 3ème et de Kyle Taraufau, 4ème devant Taaroa Dubois 5ème qui grignote quelques places dans la dernière remontée contre le vent. Belle performance également d’un ancien vainqueur, Manutea Owen, qui termine à la 7ème place devant Johann Cronsteadt.
Roland Teahui s’impose en vétérans, Tapuarii Tamaititahio chez les juniors et Hinatea Bernadino chez les femmes.
Le départ ne se fait pas de manière classique avec les pirogues alignées dans l’eau. Les concurrents sont sur la plage et attendent le signal, ‘pirogue à la main’. Une fois le départ lancé, ils se dirigent, -avec le vent et la houle dans le dos- vers la balise qui marque l’entrée de la passe du Taaone. Ils reviennent en ‘longeant le bord’ contre les éléments jusqu’à la pointe Vénus avant de faire cette boucle une 2ème fois pour un parcours de 28 km au total.
Au premier tour, peu avant la balise, Rete Ebb chavire. Il ne parviendra pas à rattraper Kévin. Au niveau de la première remontée, Steeve Teihotaata faiblit et lâche les avant- postes de la course, les connaisseurs comprennent que quelque chose s’est passé, il arrivera 37ème. Steeve était pourtant revenu en grande forme depuis le début de saison, après un an d’absence en raison d’une blessure à l’épaule.
Toujours au niveau de la balise de la passe du Taaone, un capitaine de ‘poti marara’ inconscient fonce plein gaz dans les eaux déchaînées et deux occupants sont projetés à l’eau, l’accident est évité de justesse. Le bateau récupère ses deux ‘naufragés’ et repart de plus belle.
Loin de cette dramaturgie, le public de la pointe Vénus est fidèle au rendez vous pour une arrivée au son des ‘pahu’ marquisiens pour cet événement majeur de la saison de va’a qui a permis à Kévin Céran-Jérusalémy, le rameur de Shell-Vodafone, de prendre sa revanche sur Rete Ebb le rameur d’Edt Va’a. A noter la belle performance de Willy Ah-Min 3ème et de Kyle Taraufau, 4ème devant Taaroa Dubois 5ème qui grignote quelques places dans la dernière remontée contre le vent. Belle performance également d’un ancien vainqueur, Manutea Owen, qui termine à la 7ème place devant Johann Cronsteadt.
Roland Teahui s’impose en vétérans, Tapuarii Tamaititahio chez les juniors et Hinatea Bernadino chez les femmes.
Classement Te Aito Tane.pdf
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Classement Te Aito Tama.pdf
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Classement Te Aito Vahine.pdf
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Classement Te Aito Vétérans.pdf
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Charley Maitere, du club organisateur Ruahatu :
Encore une participation importante cette année !
« Les conditions étaient superbes, nous avons pu assister à de beaux combats. L’année dernière nous avons mis toutes les catégories en même temps, ce qui explique le chiffre faramineux de participants. Cette année nous avons isolé les vétérans dans une course spécifique. Nous avions 203 concurrents en ‘vétéran’ et 464 pour la course principale. Cela reste un chiffre considérable. »
Satisfait de l’organisation de la course ?
« Pour être satisfait il faut avant tout que tous les concurrents arrivent sans problème mais oui, car ‘l’international vient chez nous’ maintenant. Aujourd’hui, il y avait la Nouvelle Calédonie, la Nouvelle Zélande, le Japon, la France, l’Australie, les îles Cook et Hawaii qui étaient représentés, une délégation étrangère de presque une centaine de personnes avec les accompagnateurs. Le va’a peut engendrer du tourisme sportif chez nous également. »
Le ‘Te Aito’ est devenue une institution ?
« A part le Heiva, nous sommes je crois la course la plus ancienne, puisque nous en sommes à la 27ème édition. Je pense que nous sommes la première course ‘privée’. Je pense que le nom ‘Te Aito’ –arbre de fer- y est pour quelque chose. Notre club organisateur s’appelle ‘Ruahatu’ qui est le dieu de la mer, l’équivalent de Poseïdon. »
Lewis Laughlin, Karyl Maoni, des anciens vainqueurs illustres étaient présents?
« Le trophée nous rappelle les 26 vainqueurs des éditions précédentes. Aujourd’hui Kévin vient s’ajouter à cette liste. (…) Le fait que l’on ait scindé les catégories a motivé. Nous nous sommes aperçus lors des inscriptions que certains vétérans qui avaient arrêté la compétition s’étaient remis à faire du sport. C’est aussi l’objectif du ‘Te Aito’, faire pratiquer une activité physique. »
Encore une participation importante cette année !
« Les conditions étaient superbes, nous avons pu assister à de beaux combats. L’année dernière nous avons mis toutes les catégories en même temps, ce qui explique le chiffre faramineux de participants. Cette année nous avons isolé les vétérans dans une course spécifique. Nous avions 203 concurrents en ‘vétéran’ et 464 pour la course principale. Cela reste un chiffre considérable. »
Satisfait de l’organisation de la course ?
« Pour être satisfait il faut avant tout que tous les concurrents arrivent sans problème mais oui, car ‘l’international vient chez nous’ maintenant. Aujourd’hui, il y avait la Nouvelle Calédonie, la Nouvelle Zélande, le Japon, la France, l’Australie, les îles Cook et Hawaii qui étaient représentés, une délégation étrangère de presque une centaine de personnes avec les accompagnateurs. Le va’a peut engendrer du tourisme sportif chez nous également. »
Le ‘Te Aito’ est devenue une institution ?
« A part le Heiva, nous sommes je crois la course la plus ancienne, puisque nous en sommes à la 27ème édition. Je pense que nous sommes la première course ‘privée’. Je pense que le nom ‘Te Aito’ –arbre de fer- y est pour quelque chose. Notre club organisateur s’appelle ‘Ruahatu’ qui est le dieu de la mer, l’équivalent de Poseïdon. »
Lewis Laughlin, Karyl Maoni, des anciens vainqueurs illustres étaient présents?
« Le trophée nous rappelle les 26 vainqueurs des éditions précédentes. Aujourd’hui Kévin vient s’ajouter à cette liste. (…) Le fait que l’on ait scindé les catégories a motivé. Nous nous sommes aperçus lors des inscriptions que certains vétérans qui avaient arrêté la compétition s’étaient remis à faire du sport. C’est aussi l’objectif du ‘Te Aito’, faire pratiquer une activité physique. »
Kevin Céran-Jérusalémy, rameur de Shell-Vodafone :
« Je me suis très bien senti au premier tour. Au retour, face au vent, je ne savais pas que j’étais en train de creuser l’écart petit à petit. Lorsqu’on m’a annoncé au Taha’ara que j’avais une bonne avance, j’ai voulu maintenir cette avance jusqu’à la 2ème descente, vu que dans le surf ce n’est pas évident de surfer la houle naturelle en même temps que les vagues des bateaux. Je suis ‘moyen’ partout, au niveau du surf, de la remontée…Je savais que leur point faible c’était la remontée. J’ai profité de cette avance, je savais que je pouvais gagner. L’année dernière j’avais essayé mais il y avait eu de la malchance. Là, j’ai prouvé que je pouvais gagner le ‘Te Aito’. »
Il fallait jouer stratégie ?
« Pas vraiment, il fallait tout donner et ne plus réfléchir. Il ne fallait pas gaspiller les entraînements faits auparavant et voilà, merci seigneur quand même ! Jusqu’à la dernière bouée j’ai eu des doutes. Tout peut arriver, on peut chavirer…Merci seigneur ! Rete, Steve, Damas sont quand même au niveau aussi mais je pense que j’ai voulu cette victoire plus que tout le monde aujourd’hui. Pour le ‘Super Aito’ il va falloir s’entraîner comme je viens de le faire. Il va falloir gérer le physique, le mental. Il ne va pas falloir dormir. »
« Je me suis très bien senti au premier tour. Au retour, face au vent, je ne savais pas que j’étais en train de creuser l’écart petit à petit. Lorsqu’on m’a annoncé au Taha’ara que j’avais une bonne avance, j’ai voulu maintenir cette avance jusqu’à la 2ème descente, vu que dans le surf ce n’est pas évident de surfer la houle naturelle en même temps que les vagues des bateaux. Je suis ‘moyen’ partout, au niveau du surf, de la remontée…Je savais que leur point faible c’était la remontée. J’ai profité de cette avance, je savais que je pouvais gagner. L’année dernière j’avais essayé mais il y avait eu de la malchance. Là, j’ai prouvé que je pouvais gagner le ‘Te Aito’. »
Il fallait jouer stratégie ?
« Pas vraiment, il fallait tout donner et ne plus réfléchir. Il ne fallait pas gaspiller les entraînements faits auparavant et voilà, merci seigneur quand même ! Jusqu’à la dernière bouée j’ai eu des doutes. Tout peut arriver, on peut chavirer…Merci seigneur ! Rete, Steve, Damas sont quand même au niveau aussi mais je pense que j’ai voulu cette victoire plus que tout le monde aujourd’hui. Pour le ‘Super Aito’ il va falloir s’entraîner comme je viens de le faire. Il va falloir gérer le physique, le mental. Il ne va pas falloir dormir. »
Rete Ebb, le tenant du titre de Edt Va’a arrive 2ème :
Tu avais l’air bien dans la première descente ?
« Oui, j’était bien mais j’ai eu un petit problème à 20 minutes de la passe. J’ai chaviré côté ‘ama’ -balancier-. Un décalage s’est créé, j’ai essayé de revenir mais j’ai eu du mal à revenir sur le peloton de tête, Kévin avait déjà ‘tracé’ dans la remontée. J’ai été obligé de forcer tandis que lui devant gérait tranquillement. »
Content ou déçu ?
« Je suis content quand même. Il y a deux semaines je suis tombé malade donc je n’ai pas pu ‘rouler’ pendant toute une semaine. Je suis quand même content d’être 2ème mais j’aurai préféré être premier. Kévin ‘remonte’ mieux que moi. Je suis plutôt bon dans le surf, dans le calme, moins dans la remontée. »
Comment tu appréhendes le ‘Super Aito’, plus long ?
« Je vais bien m’entraîner. On va se retrouver au ‘Super Aito’. Je ferais juste une parenthèse : les bateaux, respectez les rameurs, évitez de ‘couper devant’ ! Là, ils n’ont rien respecté. Je pense que c’est pour cela que j’ai chaviré. »
Tu avais l’air bien dans la première descente ?
« Oui, j’était bien mais j’ai eu un petit problème à 20 minutes de la passe. J’ai chaviré côté ‘ama’ -balancier-. Un décalage s’est créé, j’ai essayé de revenir mais j’ai eu du mal à revenir sur le peloton de tête, Kévin avait déjà ‘tracé’ dans la remontée. J’ai été obligé de forcer tandis que lui devant gérait tranquillement. »
Content ou déçu ?
« Je suis content quand même. Il y a deux semaines je suis tombé malade donc je n’ai pas pu ‘rouler’ pendant toute une semaine. Je suis quand même content d’être 2ème mais j’aurai préféré être premier. Kévin ‘remonte’ mieux que moi. Je suis plutôt bon dans le surf, dans le calme, moins dans la remontée. »
Comment tu appréhendes le ‘Super Aito’, plus long ?
« Je vais bien m’entraîner. On va se retrouver au ‘Super Aito’. Je ferais juste une parenthèse : les bateaux, respectez les rameurs, évitez de ‘couper devant’ ! Là, ils n’ont rien respecté. Je pense que c’est pour cela que j’ai chaviré. »
Steeve Teihotaata, vainqueur du ‘Te Aito’ 2011, 2012 :
« Je me suis bien préparé mais les anciennes petites ‘fissures’ ont refait surface. Depuis le début d’année je n’avais pas senti cette douleur et là elle est revenue juste avant le poteau rouge, cela m’a fait frémir, du coup j’ai eu peur de ré-envoyer. J’avais carrément toute l’épaule tétanisée à un moment. Je voulais abandonner la course mais j’ai pensé à la place qu’il fallait obtenir pour participer au ’Super Aito’ alors j’ai essayé quand même de terminer la course sans trop forcer sur l’épaule. Espérons que ce n’est pas trop grave et il faudra essayer de soigner ça pour la prochaine fois. Félicitations à Kévin, il a montré qu’il était le plus en forme aujourd’hui. Un peu déçu quand même que la ‘pièce n’ait pas tenu le coup’. Sinon ça va, cool ‘hoa ia’, on remet ça à la prochaine fois. » SB
« Je me suis bien préparé mais les anciennes petites ‘fissures’ ont refait surface. Depuis le début d’année je n’avais pas senti cette douleur et là elle est revenue juste avant le poteau rouge, cela m’a fait frémir, du coup j’ai eu peur de ré-envoyer. J’avais carrément toute l’épaule tétanisée à un moment. Je voulais abandonner la course mais j’ai pensé à la place qu’il fallait obtenir pour participer au ’Super Aito’ alors j’ai essayé quand même de terminer la course sans trop forcer sur l’épaule. Espérons que ce n’est pas trop grave et il faudra essayer de soigner ça pour la prochaine fois. Félicitations à Kévin, il a montré qu’il était le plus en forme aujourd’hui. Un peu déçu quand même que la ‘pièce n’ait pas tenu le coup’. Sinon ça va, cool ‘hoa ia’, on remet ça à la prochaine fois. » SB
