Tahiti le 19 août 2025 – Des préavis de grève ont été déposés dans 13 établissements hôteliers de Tahiti, Moorea, Bora Bora et Tetiaroa. Faute d’accord, le mouvement de grève illimité prend effet dès ce mercredi, zéro heure.
Majoritaire dans les établissements hôteliers du Fenua, le syndicat O oe to oe rima a déposé jeudi dernier un préavis de grève dans quatre hôtels de Bora Bora comme le Conrad Bora Bora Nui, le Four Seasons le St. Régis ainsi qu’au Westin Bora Bora Resort. Puis, le lendemain à l’Intercontinental Thalasso.
La centrale O oe to oe rima en a aussi déposé, jeudi, trois préavis de grève à Moorea, au Manava Beach Resort, au Moorea Lagoon Resort, & Spa ainsi qu’au Sofitel.
Tahiti a également hérité de son lot de préavis notamment à l’hôtel Hilton Tahiti, à l’Intercontinental Resort Tahiti et au Te Moana Tahiti Resort.
L’hôtel The Brando n’a pas été épargné, de même que la société New Rest Polynésie.
Les revendications sont diverses, elles vont du “respect du personnel” à la revalorisation des salaires pour faire face à la cherté de la vie.
Le syndicat rappelle que c’est dans un souci de préservation des acquis sociaux des salariés que ces préavis de grève ont été déposés. Et cette “décision” a été “prise avec regret” mais s’avère “inévitable”, soutient O oe to oe rima dans la mesure où “aucune réponses concrètes” n’a été apportée aux demandes “légitimes” des salariés. Il rappelle également que la grève est “l'ultime solution à notre disposition pour faire entendre nos revendications” qui “témoigne de la gravité de la situation actuelle”.
Majoritaire dans les établissements hôteliers du Fenua, le syndicat O oe to oe rima a déposé jeudi dernier un préavis de grève dans quatre hôtels de Bora Bora comme le Conrad Bora Bora Nui, le Four Seasons le St. Régis ainsi qu’au Westin Bora Bora Resort. Puis, le lendemain à l’Intercontinental Thalasso.
La centrale O oe to oe rima en a aussi déposé, jeudi, trois préavis de grève à Moorea, au Manava Beach Resort, au Moorea Lagoon Resort, & Spa ainsi qu’au Sofitel.
Tahiti a également hérité de son lot de préavis notamment à l’hôtel Hilton Tahiti, à l’Intercontinental Resort Tahiti et au Te Moana Tahiti Resort.
L’hôtel The Brando n’a pas été épargné, de même que la société New Rest Polynésie.
Les revendications sont diverses, elles vont du “respect du personnel” à la revalorisation des salaires pour faire face à la cherté de la vie.
Le syndicat rappelle que c’est dans un souci de préservation des acquis sociaux des salariés que ces préavis de grève ont été déposés. Et cette “décision” a été “prise avec regret” mais s’avère “inévitable”, soutient O oe to oe rima dans la mesure où “aucune réponses concrètes” n’a été apportée aux demandes “légitimes” des salariés. Il rappelle également que la grève est “l'ultime solution à notre disposition pour faire entendre nos revendications” qui “témoigne de la gravité de la situation actuelle”.
Des revendications humaines…
O oe to oe rima demande plus de “respect” pour le personnel avec une “amélioration du climat social” dans les hôtels.
Le syndicat note que dans certains établissements le “management inapproprié”, les “signalements de harcèlement”, les “pressions constantes” de même que les “discriminations dans l'application des sanctions disciplinaires” sont en augmentation et créent “un malaise profond” au sein du personnel salarié.
O oe to oe rima “insiste” sur l’importance de la mise en place de “mesures concrètes et efficaces pour prévenir et lutter contre toutes formes de harcèlement et de pression au travail”.
Le syndicat demande que tous les salariés “locaux, expatriés et métropolitains” aient un traitement “équitable” en matière de conditions de travail, de rémunération et d'avantages sociaux. Il réclame que les contrats des “expatriés” soient requalifiés en CDI pour “leur assurer une meilleure sécurité de l'emploi et une égalité de traitement”.
Le syndicat sollicite également que le temps de travail soit uniformisé et de passer ainsi de 7,8 heures à 8 heures par jour “en conformité avec les réglementations en vigueur et pour une meilleure clarté”.
Le syndicat note que dans certains établissements le “management inapproprié”, les “signalements de harcèlement”, les “pressions constantes” de même que les “discriminations dans l'application des sanctions disciplinaires” sont en augmentation et créent “un malaise profond” au sein du personnel salarié.
O oe to oe rima “insiste” sur l’importance de la mise en place de “mesures concrètes et efficaces pour prévenir et lutter contre toutes formes de harcèlement et de pression au travail”.
Le syndicat demande que tous les salariés “locaux, expatriés et métropolitains” aient un traitement “équitable” en matière de conditions de travail, de rémunération et d'avantages sociaux. Il réclame que les contrats des “expatriés” soient requalifiés en CDI pour “leur assurer une meilleure sécurité de l'emploi et une égalité de traitement”.
Le syndicat sollicite également que le temps de travail soit uniformisé et de passer ainsi de 7,8 heures à 8 heures par jour “en conformité avec les réglementations en vigueur et pour une meilleure clarté”.
… et financières
Pour faire face à l’évolution du coût de la vie et surtout pour garantir le pouvoir d’achat des salariés, le syndicat demande une revalorisation salariale de 3% à 20% selon les établissements hôteliers. Cette augmentation est du point de vue du syndicat “indispensable pour maintenir des conditions de vie décentes pour notre personnel et reconnaître leur contribution continue”.
Au Manava Beach Resort & Spa-Moorea, le syndicat “exige une révision et une revalorisation immédiate de ces salaires pour corriger les injustices passées et garantir une progression juste” dans un contexte où les salaires ont été “gelés”.
O oe to oe rima demande également des garanties sur le maintien “à 100%” des salaires du personnel du Moorea Lagoon Resort, pendant toute la durée des travaux et jusqu’à l’ouverture pour “ne pas pénaliser financièrement les salariés durant cette période d'inactivité forcée”.
Au niveau des indemnités, le syndicat considère que lorsqu’il s’agit d’un licenciement économique, les salariés doivent bénéficier d'une “protection adéquate” et “exige” donc que cette indemnité soit à hauteur de 100% du salaire brut par année de service.
Il en est de même pour ce qui est des indemnités de départ volontaire, de retraite ou de retraite anticipée. Le syndicat estime que c’est “une reconnaissance légitime de la contribution des employés sur le long terme” de leur “fidélité” et de leur “engagement (…) tout au long de leur carrière”.
Au nombre de ces doléances, O oe to oe rima demande la mise en place d’une prime de “service charge” revue à la hausse de 6% pour “refléter l'effort et la qualité du service” du personnel. Et pour certains établissements, le syndicat réclame même que le chiffre d’affaires global soit inclus dans le calcul de cette prime afin de garantir “une répartition plus équitable et transparente des revenus liés à l'activité de l'hôtel pour l'ensemble du personnel concerné”.
L’augmentation de la prime d’insalubrité pour les femmes de chambre à hauteur de quinze mille francs fait aussi partie des revendications “au regard des conditions spécifiques et souvent difficiles de leur travail”.
Si aucun accord n’est trouvé, le mouvement de grève illimité prendra effet dans tous ces établissements le mercredi 20 août à zéro heure sauf pour l’Intercontinental Thalasso où les débrayages sont à craindre dès jeudi.
Au Manava Beach Resort & Spa-Moorea, le syndicat “exige une révision et une revalorisation immédiate de ces salaires pour corriger les injustices passées et garantir une progression juste” dans un contexte où les salaires ont été “gelés”.
O oe to oe rima demande également des garanties sur le maintien “à 100%” des salaires du personnel du Moorea Lagoon Resort, pendant toute la durée des travaux et jusqu’à l’ouverture pour “ne pas pénaliser financièrement les salariés durant cette période d'inactivité forcée”.
Au niveau des indemnités, le syndicat considère que lorsqu’il s’agit d’un licenciement économique, les salariés doivent bénéficier d'une “protection adéquate” et “exige” donc que cette indemnité soit à hauteur de 100% du salaire brut par année de service.
Il en est de même pour ce qui est des indemnités de départ volontaire, de retraite ou de retraite anticipée. Le syndicat estime que c’est “une reconnaissance légitime de la contribution des employés sur le long terme” de leur “fidélité” et de leur “engagement (…) tout au long de leur carrière”.
Au nombre de ces doléances, O oe to oe rima demande la mise en place d’une prime de “service charge” revue à la hausse de 6% pour “refléter l'effort et la qualité du service” du personnel. Et pour certains établissements, le syndicat réclame même que le chiffre d’affaires global soit inclus dans le calcul de cette prime afin de garantir “une répartition plus équitable et transparente des revenus liés à l'activité de l'hôtel pour l'ensemble du personnel concerné”.
L’augmentation de la prime d’insalubrité pour les femmes de chambre à hauteur de quinze mille francs fait aussi partie des revendications “au regard des conditions spécifiques et souvent difficiles de leur travail”.
Si aucun accord n’est trouvé, le mouvement de grève illimité prendra effet dans tous ces établissements le mercredi 20 août à zéro heure sauf pour l’Intercontinental Thalasso où les débrayages sont à craindre dès jeudi.





































