
Depuis 2011, l’Ademe soutient financièrement de nombreux projets au Fenua, allant de la création de ressourceries à la mutualisation de fours solaires, et, en 2025, le développement du Centre d’enfouissement technique de Raiatea. Credit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 7 février 2025 - L’Ademe Polynésie organise, du 11 au 13 février, un séminaire sur l’économie circulaire au Musée de Tahiti et des Îles. Aux côtés des antennes de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, l’agence réunira collectivités, entreprises et experts pour aborder les enjeux du réemploi, de l’éco-conception et de la transition écologique dans le Pacifique.
Du 11 au 13 février 2025, le Musée de Tahiti et des Îles sera le théâtre d’un séminaire sur l’économie circulaire, organisé par l’Ademe Polynésie en partenariat avec les antennes de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. L’événement ambitionne de réunir collectivités, entreprises et porteurs de projets pour explorer les enjeux de l’éco-conception, du réemploi, de la réparation ou encore de l’alimentation durable.
Ce rendez-vous s'inscrit dans la continuité du colloque organisé en 2019 par l’Ademe Nouvelle-Calédonie, et marquera une nouvelle étape dans la coopération régionale sur les défis environnementaux propres aux îles du Pacifique. Durant trois jours, des experts de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna interviendront à travers des conférences, des tables rondes et des ateliers pratiques. De nombreuses entreprises polynésiennes, parmi lesquelles Cegelec, Vini, Technival, Engie ou encore Enviropol, ont déjà confirmé leur participation.
Un séminaire pour impulser des actions concrètes
“L’objectif, c’est qu’après l’événement, les entreprises puissent intégrer des pratiques durables dans leur fonctionnement. Elles vont travailler sur des cas concrets et repartir avec des pistes d’action. Par exemple, les professionnels du tourisme réfléchiront à l’éco-conception d’une nuit d’hébergement”, explique Caroline Nicolleau, représentante territoriale de l’Ademe Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, lors d'une conférence de presse, ce vendredi.
Outre les discussions théoriques, le programme prévoit des visites de structures engagées dans la transition écologique. L’initiative vise ainsi à structurer un dialogue entre acteurs publics et privés, favorisant l’émergence de solutions innovantes adaptées aux spécificités insulaires.
Un engagement budgétaire renforcé pour la transition écologique
L’Ademe, agence gérée par l'État dédiée à la transition écologique, soutient depuis 30 ans la mise en œuvre de politiques environnementales avec des budgets spécifiques. En Polynésie, elle collabore étroitement avec le Pays depuis 2011, signant régulièrement des conventions pour financer des projets en faveur du développement durable.
La convention 2024-2027 prévoit une enveloppe de 740 millions de francs, financée à parts égales par l’Ademe et le Pays. “Ce budget a été augmenté de 10% par rapport à la précédente convention 2020-2023”, souligne Philippe Luans, représentant de l’Ademe Polynésie. Ces fonds permettront de soutenir les lauréats des appels à projets et de financer des emplois au sein de structures publiques comme la Direction de l’environnement, la Direction de l’agriculture ou encore la présidence sur les enjeux d’adaptation au changement climatique et de transition énergétique.
Des projets concrets déjà en marche
Grâce à ces financements, plusieurs ressourceries ont vu le jour. “C’est l’un de nos projets phares”, affirme Maud Barrat, chargée de mission en économie circulaire et gestion des déchets à l’Ademe. L’agence accompagne également des initiatives comme celle de Fenua Ma et soutient des acteurs de l’innovation low-tech, à l’image de Bricolab, qui propose des fours solaires en mutualisation plutôt qu’à l’achat. “L'année prochaine, nous allons soutenir le développement du Centre d’enfouissement technique (CET) de Raiatea. Ce sera un gros investissement pour nous”, poursuit Maud Barrat.
Avec ce séminaire et ces investissements stratégiques, l’Ademe Polynésie entend donner une impulsion à l’économie circulaire dans le Pacifique, en misant sur l’innovation et la coopération régionale.
Du 11 au 13 février 2025, le Musée de Tahiti et des Îles sera le théâtre d’un séminaire sur l’économie circulaire, organisé par l’Ademe Polynésie en partenariat avec les antennes de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. L’événement ambitionne de réunir collectivités, entreprises et porteurs de projets pour explorer les enjeux de l’éco-conception, du réemploi, de la réparation ou encore de l’alimentation durable.
Ce rendez-vous s'inscrit dans la continuité du colloque organisé en 2019 par l’Ademe Nouvelle-Calédonie, et marquera une nouvelle étape dans la coopération régionale sur les défis environnementaux propres aux îles du Pacifique. Durant trois jours, des experts de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna interviendront à travers des conférences, des tables rondes et des ateliers pratiques. De nombreuses entreprises polynésiennes, parmi lesquelles Cegelec, Vini, Technival, Engie ou encore Enviropol, ont déjà confirmé leur participation.
Un séminaire pour impulser des actions concrètes
“L’objectif, c’est qu’après l’événement, les entreprises puissent intégrer des pratiques durables dans leur fonctionnement. Elles vont travailler sur des cas concrets et repartir avec des pistes d’action. Par exemple, les professionnels du tourisme réfléchiront à l’éco-conception d’une nuit d’hébergement”, explique Caroline Nicolleau, représentante territoriale de l’Ademe Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, lors d'une conférence de presse, ce vendredi.
Outre les discussions théoriques, le programme prévoit des visites de structures engagées dans la transition écologique. L’initiative vise ainsi à structurer un dialogue entre acteurs publics et privés, favorisant l’émergence de solutions innovantes adaptées aux spécificités insulaires.
Un engagement budgétaire renforcé pour la transition écologique
L’Ademe, agence gérée par l'État dédiée à la transition écologique, soutient depuis 30 ans la mise en œuvre de politiques environnementales avec des budgets spécifiques. En Polynésie, elle collabore étroitement avec le Pays depuis 2011, signant régulièrement des conventions pour financer des projets en faveur du développement durable.
La convention 2024-2027 prévoit une enveloppe de 740 millions de francs, financée à parts égales par l’Ademe et le Pays. “Ce budget a été augmenté de 10% par rapport à la précédente convention 2020-2023”, souligne Philippe Luans, représentant de l’Ademe Polynésie. Ces fonds permettront de soutenir les lauréats des appels à projets et de financer des emplois au sein de structures publiques comme la Direction de l’environnement, la Direction de l’agriculture ou encore la présidence sur les enjeux d’adaptation au changement climatique et de transition énergétique.
Des projets concrets déjà en marche
Grâce à ces financements, plusieurs ressourceries ont vu le jour. “C’est l’un de nos projets phares”, affirme Maud Barrat, chargée de mission en économie circulaire et gestion des déchets à l’Ademe. L’agence accompagne également des initiatives comme celle de Fenua Ma et soutient des acteurs de l’innovation low-tech, à l’image de Bricolab, qui propose des fours solaires en mutualisation plutôt qu’à l’achat. “L'année prochaine, nous allons soutenir le développement du Centre d’enfouissement technique (CET) de Raiatea. Ce sera un gros investissement pour nous”, poursuit Maud Barrat.
Avec ce séminaire et ces investissements stratégiques, l’Ademe Polynésie entend donner une impulsion à l’économie circulaire dans le Pacifique, en misant sur l’innovation et la coopération régionale.