Affiche officielle de la Fête de la science 2025 en Polynésie française, placée sous le signe des “Intelligences”.
Tahiti, le 24 septembre 2025 - Découvrir comment fonctionnent des robots, comprendre le travail d’un archéologue, explorer l’intelligence des récifs coralliens ou encore apprendre à détecter les baleines à l’aide de l’intelligence artificielle : voilà quelques-unes des expériences auxquelles petits et grands pourront participer lors de la Fête de la science 2025.
Du 3 au 17 octobre prochains, la science se vivra au plus près des élèves et du grand public, avec un programme riche et varié coordonné pour la première fois par l’Université de la Polynésie française (UPF). Le coup d’envoi sera donné le vendredi 3 octobre avec le Village des sciences, installé sous le grand chapiteau de la présidence. Plus de 500 élèves sont déjà inscrits pour découvrir 24 stands dédiés aux sciences et aux cultures : forêts, récifs coralliens, animaux marins, mais aussi robotique et sciences humaines. En parallèle, une table ronde sur le thème “Intelligence : dialogue entre esprit, culture et océan” réunira chercheurs et associations.
La semaine suivante, les journées portes ouvertes permettront aux scolaires mais aussi au grand public de visiter les coulisses de la recherche : l’UPF, l’Ifremer, le Criobe, Météo-France et l’Institut Louis Malardé accueilleront plusieurs centaines d’élèves pour des ateliers pratiques, de l’observation scientifique aux démonstrations technologiques. À l’UPF par exemple, le Centre international de recherche archéologique sur la Polynésie (Cirap) présentera le métier d’archéologue, tandis que le laboratoire Géo-pôle du Pacifique Sud (Gepasud) initiera les visiteurs à la robotique. Les conférences grand public donneront, elles, l’occasion d’approfondir des sujets d’actualité. Le 7 octobre, l’ambassadrice de l’édition 2025, Marguerite Taiarui, doctorante en biologie marine, présentera ses recherches sur la cogestion durable des pêcheries. Le 9 octobre, un cycle de conférences explorera la lutte innovante contre les moustiques, les langues océaniennes et la restauration écologique.
La fête se déplace
Mais la fête de la science ne se limite pas à Tahiti. La semaine du 13 octobre, des scientifiques se déplaceront dans les îles : Huahine, Makemo, Tubuai, Hiva Oa, Rikitea, Rurutu ou encore Raiatea accueilleront des ateliers et des interventions scolaires. L’objectif : faire rayonner la science à l’échelle de tout le Fenua et éveiller des vocations chez les jeunes.
Organisée depuis plus de 30 ans en France, la Fête de la science en Polynésie change cette année de dimension. Grâce au projet Nārama, labellisé en 2024 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’UPF prend le relais de la coordination. Avec le soutien du Pays, du haut-commissariat et de l’association Reva Ātea, l’université entend structurer une médiation scientifique durable et adaptée aux spécificités polynésiennes.
Le thème national choisi cette année, “Les intelligences”, sera décliné sous toutes ses formes : intelligence humaine, intelligence culturelle, intelligence de la nature ou encore intelligence artificielle. Une manière d’illustrer la diversité des savoirs, académiques tout comme traditionnels, et de montrer que la science en Polynésie se nourrit aussi des cultures locales.
Au total, près de 1 500 élèves participeront à cette édition 2025, rejoints par le grand public lors des conférences et du Village des sciences. L’occasion, pour les chercheurs comme pour les citoyens, de se rencontrer, d’échanger et, pourquoi pas, de susciter des vocations.
Du 3 au 17 octobre prochains, la science se vivra au plus près des élèves et du grand public, avec un programme riche et varié coordonné pour la première fois par l’Université de la Polynésie française (UPF). Le coup d’envoi sera donné le vendredi 3 octobre avec le Village des sciences, installé sous le grand chapiteau de la présidence. Plus de 500 élèves sont déjà inscrits pour découvrir 24 stands dédiés aux sciences et aux cultures : forêts, récifs coralliens, animaux marins, mais aussi robotique et sciences humaines. En parallèle, une table ronde sur le thème “Intelligence : dialogue entre esprit, culture et océan” réunira chercheurs et associations.
La semaine suivante, les journées portes ouvertes permettront aux scolaires mais aussi au grand public de visiter les coulisses de la recherche : l’UPF, l’Ifremer, le Criobe, Météo-France et l’Institut Louis Malardé accueilleront plusieurs centaines d’élèves pour des ateliers pratiques, de l’observation scientifique aux démonstrations technologiques. À l’UPF par exemple, le Centre international de recherche archéologique sur la Polynésie (Cirap) présentera le métier d’archéologue, tandis que le laboratoire Géo-pôle du Pacifique Sud (Gepasud) initiera les visiteurs à la robotique. Les conférences grand public donneront, elles, l’occasion d’approfondir des sujets d’actualité. Le 7 octobre, l’ambassadrice de l’édition 2025, Marguerite Taiarui, doctorante en biologie marine, présentera ses recherches sur la cogestion durable des pêcheries. Le 9 octobre, un cycle de conférences explorera la lutte innovante contre les moustiques, les langues océaniennes et la restauration écologique.
La fête se déplace
Mais la fête de la science ne se limite pas à Tahiti. La semaine du 13 octobre, des scientifiques se déplaceront dans les îles : Huahine, Makemo, Tubuai, Hiva Oa, Rikitea, Rurutu ou encore Raiatea accueilleront des ateliers et des interventions scolaires. L’objectif : faire rayonner la science à l’échelle de tout le Fenua et éveiller des vocations chez les jeunes.
Organisée depuis plus de 30 ans en France, la Fête de la science en Polynésie change cette année de dimension. Grâce au projet Nārama, labellisé en 2024 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’UPF prend le relais de la coordination. Avec le soutien du Pays, du haut-commissariat et de l’association Reva Ātea, l’université entend structurer une médiation scientifique durable et adaptée aux spécificités polynésiennes.
Le thème national choisi cette année, “Les intelligences”, sera décliné sous toutes ses formes : intelligence humaine, intelligence culturelle, intelligence de la nature ou encore intelligence artificielle. Une manière d’illustrer la diversité des savoirs, académiques tout comme traditionnels, et de montrer que la science en Polynésie se nourrit aussi des cultures locales.
Au total, près de 1 500 élèves participeront à cette édition 2025, rejoints par le grand public lors des conférences et du Village des sciences. L’occasion, pour les chercheurs comme pour les citoyens, de se rencontrer, d’échanger et, pourquoi pas, de susciter des vocations.
Qu’est-ce que Narama et la démarche SAPS ?
En 2024, l’UPF a obtenu le label national SAPS (Science avec et pour la société). L’objectif : renforcer le dialogue entre la recherche, la culture et la société en Polynésie. Pour porter cette démarche, l’université a lancé le projet Nārama, un néologisme tahitien signifiant “avec et pour la connaissance”. Ce programme, financé sur trois ans (2025-2028), vise à structurer la médiation scientifique et culturelle sur le territoire, en intégrant aussi les savoirs non académiques, traditionnels et autochtones. Nārama se décline autour de quatre axes : Science et société, avec notamment la Fête de la science ; Formation à la médiation, pour apprendre aux chercheurs à vulgariser et dialoguer ; Sciences dans les médias, en partenariat avec les médias ; Participation citoyenne, grâce à des appels à projets culturels et linguistiques.
Pourquoi l’UPF organise-t-elle cette année la Fête de la science ? Jusqu’ici, l’événement était coordonné par des associations, mais l’État et le Pays ont souhaité confier cette mission à l’université, au cœur de l’écosystème scientifique local. L’ambition est claire : donner plus de visibilité aux travaux de recherche, valoriser les savoirs polynésiens et faire de la médiation scientifique une dynamique pérenne au service de toute la société.
En 2024, l’UPF a obtenu le label national SAPS (Science avec et pour la société). L’objectif : renforcer le dialogue entre la recherche, la culture et la société en Polynésie. Pour porter cette démarche, l’université a lancé le projet Nārama, un néologisme tahitien signifiant “avec et pour la connaissance”. Ce programme, financé sur trois ans (2025-2028), vise à structurer la médiation scientifique et culturelle sur le territoire, en intégrant aussi les savoirs non académiques, traditionnels et autochtones. Nārama se décline autour de quatre axes : Science et société, avec notamment la Fête de la science ; Formation à la médiation, pour apprendre aux chercheurs à vulgariser et dialoguer ; Sciences dans les médias, en partenariat avec les médias ; Participation citoyenne, grâce à des appels à projets culturels et linguistiques.
Pourquoi l’UPF organise-t-elle cette année la Fête de la science ? Jusqu’ici, l’événement était coordonné par des associations, mais l’État et le Pays ont souhaité confier cette mission à l’université, au cœur de l’écosystème scientifique local. L’ambition est claire : donner plus de visibilité aux travaux de recherche, valoriser les savoirs polynésiens et faire de la médiation scientifique une dynamique pérenne au service de toute la société.
Marguerite Taiarui, ambassadrice de la Fête de la science 2025
“C’est en 2011, lors d’une précédente Fête de la science, que j’ai trouvé ma vocation. J’avais 18 ans, je venais tout juste d’entamer ma licence et je me cherchais encore. Ce jour-là, j’ai rencontré un chercheur en biologie marine et nous avons longuement discuté. Il m’a ouvert les yeux sur ce domaine, et j’ai compris que c’était là que je voulais m’engager. Aujourd’hui doctorante, je travaille sur la cogestion des pêcheries lagonaires. Mes recherches croisent les savoirs scientifiques classiques, les connaissances locales des pêcheurs et même les apports de l’intelligence artificielle. C’est une manière de montrer que les intelligences sont multiples et complémentaires. Puis, c’est aussi une manière de montrer qu’en science, il n'y a pas que des gens dans le labo ou derrière leur ordinateur. Être ambassadrice cette année est une grande fierté.”
“C’est en 2011, lors d’une précédente Fête de la science, que j’ai trouvé ma vocation. J’avais 18 ans, je venais tout juste d’entamer ma licence et je me cherchais encore. Ce jour-là, j’ai rencontré un chercheur en biologie marine et nous avons longuement discuté. Il m’a ouvert les yeux sur ce domaine, et j’ai compris que c’était là que je voulais m’engager. Aujourd’hui doctorante, je travaille sur la cogestion des pêcheries lagonaires. Mes recherches croisent les savoirs scientifiques classiques, les connaissances locales des pêcheurs et même les apports de l’intelligence artificielle. C’est une manière de montrer que les intelligences sont multiples et complémentaires. Puis, c’est aussi une manière de montrer qu’en science, il n'y a pas que des gens dans le labo ou derrière leur ordinateur. Être ambassadrice cette année est une grande fierté.”





































