Francis Etienne et des danseurs Maori (Source photo : Ambassade de France en Nouvelle-Zélande)
WELLINGTON, lundi 26 août 2013 (Flash d’Océanie) – Francis Etienne, Ambassadeur de France à Wellington, a annoncé en fin de semaine dernière l’arrivée prochaine, début septembre, de son successeur en la personne de Laurent Contini.
M. Contini, dont les affectations, ces dernières années, ont été africaines (Rwanda), avait occupé en 2004-2005 sous-directeur Océanie au ministère français des affaires étrangères.
Il a été nommé par décret du 7 août 2013 (publié le 9 août 2013 au Journal Officiel) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Nouvelle-Zélande (avec comme autres pays d’accréditation, sur une bases non-résidente, les îles Cook, Niue et Samoa), en remplacement de M. Francis Etienne.
Ce dernier, pour sa part, a été nommé par décret du 22 juillet 2013 (publié le 22 juillet 2013 au Journal Officiel) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Kazakhstan, en remplacement de M. Jean-Charles Berthonnet, appelé à d'autres fonctions.
Dans un billet publié sur le site Internet de l’ambassade de France à Wellington, le diplomate sortant, se réjouit notamment de « l’œuvre accomplie ces trois dernières années » et se déclare par ailleurs convaincu que « les relations entre nos deux pays sont fondées sur une base solide, qu’elles prospèrent heureusement et rapidement, ce dont témoignent un commerce florissant, une communauté française croissante, et de nombreuses visites de délégations officielles récemment : cinq ministres néo-zélandais se sont déjà rendus en France cette année et ont tissé des liens avec leurs homologues français. »
Au plan de l’intégration des collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) dans leur environnement régional, M. Etienne souligne également que « quatre délégations sont venues de Nouvelle-Calédonie pour s’enrichir des expériences néo-zélandaises ».
« La nomination d’un délégué pour la Nouvelle-Calédonie au sein de l’ambassade fin 2012 a intensifié la coopération avec le plus proche voisin de la Nouvelle-Zélande mais aussi avec les îles Cook et les organisations régionales », ajoute-t-il sur le même registre.
Autres exemples soulignés par le diplomate en matière d’intensification des échanges franco-néo-zélandais : les flux touristiques, facilités chez les jeunes par le système de visas « vacances-travail » qui, chaque année, draine quelque quatre mille Français dans ce pays.
Au plan culturel, les relations entre les deux pays ont été marquées, ces trois dernières années, par la restitution en janvier 2012 par des musées français aux autorités néo-zélandaises de vingt têtes tatouées Maori (les « Toi Moko).
« Le monde Maori a été honoré avec la restitution de 20 Toi Moko et l’ouverture dans la ville mosellane de Laquenexy le 30 mai du premier jardin Maori hors de Nouvelle-Zélande ; le festival du film français porté par le réseau des Alliances françaises a considérablement augmenté son audience en deux ans de 4.000 à 25.000 spectateurs », poursuit M. Etienne, au terme de presque trois ans à ce poste.
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M. Contini, dont les affectations, ces dernières années, ont été africaines (Rwanda), avait occupé en 2004-2005 sous-directeur Océanie au ministère français des affaires étrangères.
Il a été nommé par décret du 7 août 2013 (publié le 9 août 2013 au Journal Officiel) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Nouvelle-Zélande (avec comme autres pays d’accréditation, sur une bases non-résidente, les îles Cook, Niue et Samoa), en remplacement de M. Francis Etienne.
Ce dernier, pour sa part, a été nommé par décret du 22 juillet 2013 (publié le 22 juillet 2013 au Journal Officiel) ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Kazakhstan, en remplacement de M. Jean-Charles Berthonnet, appelé à d'autres fonctions.
Dans un billet publié sur le site Internet de l’ambassade de France à Wellington, le diplomate sortant, se réjouit notamment de « l’œuvre accomplie ces trois dernières années » et se déclare par ailleurs convaincu que « les relations entre nos deux pays sont fondées sur une base solide, qu’elles prospèrent heureusement et rapidement, ce dont témoignent un commerce florissant, une communauté française croissante, et de nombreuses visites de délégations officielles récemment : cinq ministres néo-zélandais se sont déjà rendus en France cette année et ont tissé des liens avec leurs homologues français. »
Au plan de l’intégration des collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) dans leur environnement régional, M. Etienne souligne également que « quatre délégations sont venues de Nouvelle-Calédonie pour s’enrichir des expériences néo-zélandaises ».
« La nomination d’un délégué pour la Nouvelle-Calédonie au sein de l’ambassade fin 2012 a intensifié la coopération avec le plus proche voisin de la Nouvelle-Zélande mais aussi avec les îles Cook et les organisations régionales », ajoute-t-il sur le même registre.
Autres exemples soulignés par le diplomate en matière d’intensification des échanges franco-néo-zélandais : les flux touristiques, facilités chez les jeunes par le système de visas « vacances-travail » qui, chaque année, draine quelque quatre mille Français dans ce pays.
Au plan culturel, les relations entre les deux pays ont été marquées, ces trois dernières années, par la restitution en janvier 2012 par des musées français aux autorités néo-zélandaises de vingt têtes tatouées Maori (les « Toi Moko).
« Le monde Maori a été honoré avec la restitution de 20 Toi Moko et l’ouverture dans la ville mosellane de Laquenexy le 30 mai du premier jardin Maori hors de Nouvelle-Zélande ; le festival du film français porté par le réseau des Alliances françaises a considérablement augmenté son audience en deux ans de 4.000 à 25.000 spectateurs », poursuit M. Etienne, au terme de presque trois ans à ce poste.
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Laurent Contini
