PAPEETE, mardi 25 juin 2013. Le vice-président Nuihau Laurey indiquait mercredi dernier lors de la conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres, avoir été habilité par le gouvernement à contracter un nouvel emprunt et c’est déjà chose faite. Le montant total de ce nouveau prêt accordé à la Polynésie est de 9,4 milliards de Fcfp, mais pour la plus grosse partie, 7 milliards, il s’agit d’une opération de refinancement. En l’occurrence, la Polynésie française a pu négocier avec la Caffil (Caisse française de financement local) une opération globale comportant à la fois un financement nouveau au titre des investissements du budget général 2013 et une reprise d’une partie de la dette existante du Pays, en obtenant des conditions de remboursement plus favorables que celles des contrats initiaux.
Il s’agit très clairement de refinancer de précédents contrats d’emprunt en appliquant la «Charte Gissler» (du nom d’un inspecteur général des finances) mise en œuvre depuis janvier 2010 par les banques françaises pour éviter que ne se reproduisent les situations extrêmes générées par les contrats de l’ancienne banque Dexia. Les trois emprunts renégociés (l’un de 2,8 milliards de Fcfp, un autre de 2,9 milliards et le troisième de 887 millions de Fcfp) avaient été signés par le précédent gouvernement Temaru au cours de l’année 2012. Ces trois emprunts passés au filtre de la Charte Gissler étaient très défavorablement évalués. En effet, selon la notation Gissler, il s’agissait de «crédits structurés sensibles». Ils sont désormais remplacés par des contrats classiques à taux fixe ou dont le taux fixe maximum indiqué reste raisonnable qui ont été proposés au Pays par la Caffil. Les emprunts classiques, donc non toxiques, ont tous la note 1A, qu'ils soient à taux fixe ou à taux variable et c’est le cas de ces trois nouveaux emprunts.
Cette renégociation d’une partie de prêts toxiques participe d'une opération d’assainissement des comptes du Pays et de paiement de sa dette. Selon ce qu’annonçait le ministre des finances mercredi dernier, une fois que ces nouveaux emprunts seront signés, la part des prêts toxiques dans la masse globale de l’endettement du Pays passera de 15 à 7%.
Il s’agit très clairement de refinancer de précédents contrats d’emprunt en appliquant la «Charte Gissler» (du nom d’un inspecteur général des finances) mise en œuvre depuis janvier 2010 par les banques françaises pour éviter que ne se reproduisent les situations extrêmes générées par les contrats de l’ancienne banque Dexia. Les trois emprunts renégociés (l’un de 2,8 milliards de Fcfp, un autre de 2,9 milliards et le troisième de 887 millions de Fcfp) avaient été signés par le précédent gouvernement Temaru au cours de l’année 2012. Ces trois emprunts passés au filtre de la Charte Gissler étaient très défavorablement évalués. En effet, selon la notation Gissler, il s’agissait de «crédits structurés sensibles». Ils sont désormais remplacés par des contrats classiques à taux fixe ou dont le taux fixe maximum indiqué reste raisonnable qui ont été proposés au Pays par la Caffil. Les emprunts classiques, donc non toxiques, ont tous la note 1A, qu'ils soient à taux fixe ou à taux variable et c’est le cas de ces trois nouveaux emprunts.
Cette renégociation d’une partie de prêts toxiques participe d'une opération d’assainissement des comptes du Pays et de paiement de sa dette. Selon ce qu’annonçait le ministre des finances mercredi dernier, une fois que ces nouveaux emprunts seront signés, la part des prêts toxiques dans la masse globale de l’endettement du Pays passera de 15 à 7%.
