Tahiti, le 12 août 2025 - Le troisième collectif budgétaire de l'année sera examiné en commission de l'Économie la semaine prochaine. Essentiellement financé par l'intégralité des 5,1 milliards de francs de reliquat de l'exercice 2024, il vient augmenter les recettes de fonctionnement à hauteur de six milliards de francs. Un collectif qui vient faire quelques ajustements avec notamment 4,2 milliards de dépenses techniques. On notera aussi que 516 millions sont notamment inscrits pour couvrir le surcoût lié à l'augmentation des salaires des catégories D de la fonction publique.
C'est un collectif budgétaire technique qui vient faire quelques ajustements que le gouvernement vient de transmettre aux élus de l'assemblée qui l'examineront la semaine prochaine en commission de l'Économie. Voté en avril dernier, le premier collectif budgétaire de l'année 2025 avait prélevé par anticipation 13,7 des 18,8 milliards de francs de résultat cumulé de l'exercice 2024. Cette fois, c'est l'intégralité des réserves qui s'établissent à 5,1 milliards de francs qui vient financer pour la plus grosse partie cette nouvelle modification budgétaire, augmentant ainsi les recettes de fonctionnement à hauteur de six milliards de francs.
Parmi les plus grosses dépenses de fonctionnement, figurent 4,2 milliards de francs de dépenses techniques dont trois milliards pour gonfler l'enveloppe allouée à la Direction des impôts (DICP) afin de traiter la hausse des demandes de remboursement de TVA. Ce sont les secteurs du tourisme et de l'énergie qui ont le plus consommé de crédits de TVA en 2024. Parmi ces dépenses techniques, on note aussi l'inscription de 187 millions de francs, au titre de “la gestion des risques”, au profit de Natireva (Air Moana) et Arana (organe de l'OPH). Ou encore, la modique somme de 121 millions de francs afin d'indemniser une famille de propriétaires suite à la condamnation du Pays, le 2 juillet dernier par la cour administrative d’appel de Paris, pour occupation illégale de son terrain sur le site des grottes de Mara'a. Une somme qui avait déjà été provisionnée en 2022.
25 millions pour le plan de départs volontaires à l'Épic Vanille
Concernant les dépenses de transfert, 381 millions de francs sont distribués à six établissements publics, la dotation la plus importante (201 millions) étant fléchée au CHPF pour régler la revalorisation du point d'indice (à hauteur de 193 millions) et des grilles de salaires des agents de catégorie D de la fonction publique hospitalière (8 millions). 516 millions de francs sont également inscrits en dépenses de personnel : 324 millions pour justement, là encore, couvrir, jusqu'à la fin de l'année, le surcoût lié à l'augmentation de la valeur de ce point d'indice dans la fonction publique territoriale, et 192 millions au titre de la revalorisation des grilles salariales des catégorie D.
À noter aussi que ce collectif budgétaire prévoit trois subventions exceptionnelles à hauteur de 393 millions. C'est l'Institut du cancer qui se taille la plus grosse part du gâteau (218 millions) pour le fonctionnement du laboratoire d'anatomo-cytopathologie (qui permet de diagnostiquer avec précision de nombreuses maladies dont le cancer). Enfin, 25 millions de francs pour financer le plan de départs volontaires proposé aux 42 agents de l'Épic Vanille qui ont finalement pu obtenir de leur ministre de tutelle une aide correspondant à 60 % du salaire mensuel par année d'ancienneté.
C'est un collectif budgétaire technique qui vient faire quelques ajustements que le gouvernement vient de transmettre aux élus de l'assemblée qui l'examineront la semaine prochaine en commission de l'Économie. Voté en avril dernier, le premier collectif budgétaire de l'année 2025 avait prélevé par anticipation 13,7 des 18,8 milliards de francs de résultat cumulé de l'exercice 2024. Cette fois, c'est l'intégralité des réserves qui s'établissent à 5,1 milliards de francs qui vient financer pour la plus grosse partie cette nouvelle modification budgétaire, augmentant ainsi les recettes de fonctionnement à hauteur de six milliards de francs.
Parmi les plus grosses dépenses de fonctionnement, figurent 4,2 milliards de francs de dépenses techniques dont trois milliards pour gonfler l'enveloppe allouée à la Direction des impôts (DICP) afin de traiter la hausse des demandes de remboursement de TVA. Ce sont les secteurs du tourisme et de l'énergie qui ont le plus consommé de crédits de TVA en 2024. Parmi ces dépenses techniques, on note aussi l'inscription de 187 millions de francs, au titre de “la gestion des risques”, au profit de Natireva (Air Moana) et Arana (organe de l'OPH). Ou encore, la modique somme de 121 millions de francs afin d'indemniser une famille de propriétaires suite à la condamnation du Pays, le 2 juillet dernier par la cour administrative d’appel de Paris, pour occupation illégale de son terrain sur le site des grottes de Mara'a. Une somme qui avait déjà été provisionnée en 2022.
25 millions pour le plan de départs volontaires à l'Épic Vanille
Concernant les dépenses de transfert, 381 millions de francs sont distribués à six établissements publics, la dotation la plus importante (201 millions) étant fléchée au CHPF pour régler la revalorisation du point d'indice (à hauteur de 193 millions) et des grilles de salaires des agents de catégorie D de la fonction publique hospitalière (8 millions). 516 millions de francs sont également inscrits en dépenses de personnel : 324 millions pour justement, là encore, couvrir, jusqu'à la fin de l'année, le surcoût lié à l'augmentation de la valeur de ce point d'indice dans la fonction publique territoriale, et 192 millions au titre de la revalorisation des grilles salariales des catégorie D.
À noter aussi que ce collectif budgétaire prévoit trois subventions exceptionnelles à hauteur de 393 millions. C'est l'Institut du cancer qui se taille la plus grosse part du gâteau (218 millions) pour le fonctionnement du laboratoire d'anatomo-cytopathologie (qui permet de diagnostiquer avec précision de nombreuses maladies dont le cancer). Enfin, 25 millions de francs pour financer le plan de départs volontaires proposé aux 42 agents de l'Épic Vanille qui ont finalement pu obtenir de leur ministre de tutelle une aide correspondant à 60 % du salaire mensuel par année d'ancienneté.




































