Tahiti, le 8 octobre 2025 - Le procès pour abus de confiance de Rere Puputauki dans le cadre de la construction de l'immeuble Toa Arai dit “immeuble GIP” s'est déroulé mardi devant le tribunal correctionnel en présence des trois autres prévenus, son fils, l'ancien directeur de l’OPH et l'ex-directeur technique de l'Office. Des peines d'un an ferme à six mois de prison avec sursis ont été requises à l'encontre des quatre prévenus.
Pas moins de 22 ans après que la société civile immobilière (SCI) dirigée par Rere Puputauki, L'Amicale des marins II, et l'Office polynésien de l'habitat (OPH) ont signé une convention relative à une aide de 190 millions de francs pour la construction de l'immeuble Toa Arai qui devait accueillir des logements sociaux, le procès pour abus de confiance de l'ancien patron du GIP s'est ouvert mardi matin devant le tribunal correctionnel. Étaient également jugés le fils de Rere Puputauki, l'ancien directeur de l'OPH ainsi que l'ex-directeur technique de l’Office, Nick Toomaru et Yvon Chagnes.
Dans cette affaire, il était reproché à Rere Puputauki – déjà condamné pour homicide involontaire, outrage, abus de confiance et travail dissimulé – d'avoir reçu de l'OPH, une somme de 190 millions de francs alors même que le projet n'était pas conforme d'un point de vue réglementaire. Pas moins de 51 millions de francs issus des fonds de l'Amicale des marins II ayant par ailleurs disparu de la comptabilité de la SCI.
À la barre du tribunal ce mardi, l'ancien patron du GIP a concédé qu'il ne tenait pas de “comptabilité”. Rompu aux auditions de justice, il a également indiqué qu'il niait avoir jamais attribué des privilèges à ses proches alors même qu'il a été attesté par l'enquête qu'il avait visiblement détourné des fonds.
Au terme de ses réquisitions, le procureur de la République a demandé au tribunal de condamner l'ancien patron du GIP à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire pendant trois ans et à payer une amende de cinq millions de francs. Des peines de deux et un an de sursis simple ont été respectivement requises contre Nick Toomaru et Yvon Chagnes. Enfin, le procureur de la République a demandé six mois de prison avec sursis et quatre millions d'amende contre le fils de Rere Puputauki. Le tribunal rendra sa décision le 28 octobre prochain.
Pas moins de 22 ans après que la société civile immobilière (SCI) dirigée par Rere Puputauki, L'Amicale des marins II, et l'Office polynésien de l'habitat (OPH) ont signé une convention relative à une aide de 190 millions de francs pour la construction de l'immeuble Toa Arai qui devait accueillir des logements sociaux, le procès pour abus de confiance de l'ancien patron du GIP s'est ouvert mardi matin devant le tribunal correctionnel. Étaient également jugés le fils de Rere Puputauki, l'ancien directeur de l'OPH ainsi que l'ex-directeur technique de l’Office, Nick Toomaru et Yvon Chagnes.
Dans cette affaire, il était reproché à Rere Puputauki – déjà condamné pour homicide involontaire, outrage, abus de confiance et travail dissimulé – d'avoir reçu de l'OPH, une somme de 190 millions de francs alors même que le projet n'était pas conforme d'un point de vue réglementaire. Pas moins de 51 millions de francs issus des fonds de l'Amicale des marins II ayant par ailleurs disparu de la comptabilité de la SCI.
À la barre du tribunal ce mardi, l'ancien patron du GIP a concédé qu'il ne tenait pas de “comptabilité”. Rompu aux auditions de justice, il a également indiqué qu'il niait avoir jamais attribué des privilèges à ses proches alors même qu'il a été attesté par l'enquête qu'il avait visiblement détourné des fonds.
Au terme de ses réquisitions, le procureur de la République a demandé au tribunal de condamner l'ancien patron du GIP à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire pendant trois ans et à payer une amende de cinq millions de francs. Des peines de deux et un an de sursis simple ont été respectivement requises contre Nick Toomaru et Yvon Chagnes. Enfin, le procureur de la République a demandé six mois de prison avec sursis et quatre millions d'amende contre le fils de Rere Puputauki. Le tribunal rendra sa décision le 28 octobre prochain.
































