Tahiti le 21 août 2025 – Un protocole d’accord entre O oe to oe rima et la direction du Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa a été signé malgré le fait que le syndicat n’ait obtenu aucun engagement de la direction. Mais l’hôtel dit avoir “pris note” des différentes revendications du syndicat.
Un protocole d’accord a été signé entre le syndicat O oe to ‘oe rima et la directrice générale du Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa Rose Richmond. Dans ce protocole d’accord, la direction de l’établissement hôtelier ne s’engage sur aucun des dix points de revendications du syndicat. Des points listés dans le préavis de grève qui vont de l’augmentation de 3% du salaire brut pour tous les salariés de l’hôtel au maintien du salaire des employés à hauteur de 100% durant les importants travaux programmés dans cet établissement en 2027, en passant par la requalification à temps plein des contrats à temps partiel pour certains employés.
Rappelons également que O oe to ‘oe rima, syndicat majoritaire dans l’hôtellerie, dénonçait aussi “la dégradation continue des conditions de travail et des relations sociales au sein de l'entreprise”. Pour pallier cette problématique, la direction s’est engagée à mettre en place “des mesures concrètes pour prévenir le harcèlement et les pressions” au sein de l’établissement hôtelier. Et sur proposition du syndicat, elle s’est même engagée à “rechercher” une entreprise externe pour “suivre” les employés qui le souhaiteraient.
Un protocole d’accord a été signé entre le syndicat O oe to ‘oe rima et la directrice générale du Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa Rose Richmond. Dans ce protocole d’accord, la direction de l’établissement hôtelier ne s’engage sur aucun des dix points de revendications du syndicat. Des points listés dans le préavis de grève qui vont de l’augmentation de 3% du salaire brut pour tous les salariés de l’hôtel au maintien du salaire des employés à hauteur de 100% durant les importants travaux programmés dans cet établissement en 2027, en passant par la requalification à temps plein des contrats à temps partiel pour certains employés.
Rappelons également que O oe to ‘oe rima, syndicat majoritaire dans l’hôtellerie, dénonçait aussi “la dégradation continue des conditions de travail et des relations sociales au sein de l'entreprise”. Pour pallier cette problématique, la direction s’est engagée à mettre en place “des mesures concrètes pour prévenir le harcèlement et les pressions” au sein de l’établissement hôtelier. Et sur proposition du syndicat, elle s’est même engagée à “rechercher” une entreprise externe pour “suivre” les employés qui le souhaiteraient.
La direction “prend note” ou “prend acte”
Dans ce protocole d’accord signé, pour certaines revendications la direction est claire avec le syndicat. Concernant l’augmentation du salaire brut à hauteur de 3% pour tous les salariés, la direction a indiqué que “la mise en œuvre d’une augmentation n’est pas envisagée” et que la commission d’avancement annuelle devait se tenir ce jeudi pour examiner les situations des employés. Les décisions prises à cette occasion seront effectives à compter du 1er janvier 2026.
Il en est de même pour les demandes de requalification à plein temps des contrats à temps partiel. Elles devront, elles aussi, être examinées lors de cette commission et cela se fera surtout “au regard des besoins opérationnels de l’établissement”. La direction a aussi précisé que certains salariés “pour des raisons médicales” sont employés à temps partiel. Pour eux, elle ne “saurait imposer une requalification généralisée qui méconnaitrait ces volontés individuelles ou prescriptions médicales”.
Pour le maintien du salaire des employés à hauteur de 100% durant la durée des importants travaux programmés dans cet hôtel en 2027, là aussi la direction a été claire : “Aucun engagement de cette nature ne saurait être pris à ce stade”, en raison notamment de “l’incertitude entourant encore tant les modalités que les conséquences économiques et sociales de ces travaux”.
À défaut d’être claire concernant certaines revendications, la direction du Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa “prend note” ou “prend acte” des revendications du syndicat majoritaire dans l’hôtellerie. C’est le cas concernant la demande de maintien des avantages sociaux des employés, notamment la couverture sociale, durant les travaux, ou encore celle concernant la prime de départ volontaire des salariés. En outre elle “rappelle” à propos de cette dernière mesure qu’elle “excède le cadre de l’entreprise et ne peut être instaurée qu’au niveau de la branche professionnelle”. Le syndicat est par ailleurs renvoyé à l’article 44 de la convention collective du travail de l’industrie hôtelière de Polynésie concernant notamment le déplafonnement de l’ancienneté. Cette autre demande ne pouvant “être modifié qu’au niveau de la branche professionnelle”. Pas plus d’avancée donc pour cette autre revendication.
Force est de constater qu’au Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa, la grève n’aura servi à rien puisqu’au final les salariés en sortent bredouilles.
Il en est de même pour les demandes de requalification à plein temps des contrats à temps partiel. Elles devront, elles aussi, être examinées lors de cette commission et cela se fera surtout “au regard des besoins opérationnels de l’établissement”. La direction a aussi précisé que certains salariés “pour des raisons médicales” sont employés à temps partiel. Pour eux, elle ne “saurait imposer une requalification généralisée qui méconnaitrait ces volontés individuelles ou prescriptions médicales”.
Pour le maintien du salaire des employés à hauteur de 100% durant la durée des importants travaux programmés dans cet hôtel en 2027, là aussi la direction a été claire : “Aucun engagement de cette nature ne saurait être pris à ce stade”, en raison notamment de “l’incertitude entourant encore tant les modalités que les conséquences économiques et sociales de ces travaux”.
À défaut d’être claire concernant certaines revendications, la direction du Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa “prend note” ou “prend acte” des revendications du syndicat majoritaire dans l’hôtellerie. C’est le cas concernant la demande de maintien des avantages sociaux des employés, notamment la couverture sociale, durant les travaux, ou encore celle concernant la prime de départ volontaire des salariés. En outre elle “rappelle” à propos de cette dernière mesure qu’elle “excède le cadre de l’entreprise et ne peut être instaurée qu’au niveau de la branche professionnelle”. Le syndicat est par ailleurs renvoyé à l’article 44 de la convention collective du travail de l’industrie hôtelière de Polynésie concernant notamment le déplafonnement de l’ancienneté. Cette autre demande ne pouvant “être modifié qu’au niveau de la branche professionnelle”. Pas plus d’avancée donc pour cette autre revendication.
Force est de constater qu’au Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa, la grève n’aura servi à rien puisqu’au final les salariés en sortent bredouilles.
Pour ce qui concerne les différents préavis de grève motivés par la demande de la suppression du délai de carence dans le secteur du commerce, une réunion est prévue ce vendredi entre l’intersyndicale et les patrons.
Un préavis de grève a également été déposé à la flottille administrative par le syndicat Otahi.
Un préavis de grève a également été déposé à la flottille administrative par le syndicat Otahi.
