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UFFO-Polynésie se mobilise pour l'autonomie... des femmes


UFFO-Polynésie se mobilise pour l'autonomie... des femmes
On réfléchit rarement à la pauvreté et aux moyens d’en sortir sous l’angle de la condition des femmes, c'est-à-dire en se demandant en quoi la situation des femmes dans leur couple, leur famille, leur quartier, leur société les maintient en état de pauvreté ou les bloquent dans leur volonté d’améliorer leur situation et celle de leur famille.
Cette problématique a été placée au centre des réflexions de l’atelier de l’UFFO, l’Union des femmes francophones d’Océanie, qui s’est tenu du 10 au 14 juin à Nouméa, à l’initiative de la Communauté du Pacifique (CPS) et auquel ont participé les cinq représentantes de la section Polynésie de cette association.
La délégation polynésienne était composée de Raymonde Raoulx, Eliane Tevahitua, Irmine Tehei et Armelle Merceron, membres de l’association UFFO-Polynésie, et de Rosita Hoffmann, référente technique désignée par la CPS pour l’UFFO.
Cette rencontre a rassemblé 25 représentantes venues de Wallis et Futuna, du Vanuatu, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française.
Au terme de celle-ci, les participantes ont adopté la Résolution de l’Union des Femmes Francophones d’Océanie

A la suite de cet atelier, les participantes se sont engagées à mettre en application dans leur territoire respectif leurs connaissances nouvelles, en réalisant des études de cas.
La délégation de Polynésie a choisi d’étudier comment améliorer durablement les ressources des femmes en situation de précarité, mais également de faire un état des lieux des moyens, avec les acteurs qui soutiennent aujourd’hui les populations vulnérables en Polynésie.
Elles se mobiliseront pour réaliser leur enquête et rendre un bilan final avant le mois de mai 2013. A cette date, les autres collectivités auront aussi répondu aux exigences posées par les bailleurs de fonds.

Une première rencontre de l’Union des femmes francophones d’Océanie s’était déroulée en février 2011 à Bora-Bora. A cette occasion, 40 femmes issues d’associations féminines du Vanuatu, de Wallis et Futuna, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française avaient suivi une formation sur les législations nationales et internationales en matière de protection des droits des femmes. A l’issue de cette rencontre une première résolution avait été adoptée.
Une seconde rencontre, en octobre 2011 à Port Villa, au Vanuatu, avait permis de jeter les bases d’une stratégie d’actions communes pour l’avenir. Les participantes avaient été informées des actions et des projets soutenus par l’Union Européenne et la France dans la région, afin de se charger de la sensibilisation des femmes à leurs droits.

Rédigé par () le Lundi 18 Juin 2012 à 16:27 | Lu 948 fois