NUKU’ALOFA, mardi 26 juin 2012 (Flash d’Océanie) – Trois membres du gouvernement tongien dirigé par le Premier ministre Lord Tu’ivakano ont démissionné de cette équipe en début de semaine, sur fonds de dépôt d’une motion de censure à l’encontre de cet exécutif arrivé au pouvoir fin 2010, après les législatives.
Le dépôt et l’enregistrement de cette motion à l’ordre du jour d’une prochaine session du Parlement avait été dans un premier temps retardé, le secrétariat général de l’assemblée invoquant un vice de procédure.
Les trois ministres démissionnaires sont Isileli Pulu (travail), Sunia Fili (police) et Uliti Uata (santé) et ils appartiennent tous les trois au parti pro-démocratie (Democratic Party), parti qui est aussi à l’origine de la motion déposée contre Lord Tu’ivakano, rapporte la radio nationale.
Selon ce parti, qui estime que la motion pourrait être soutenue par une majorité de députés, le gouvernement actuel a « perdu la confiance du peuple ».
L’objectif non explicité par ce parti st aussi de faire revenir le poste de Premier ministre entre les mains d’un « roturier ».
Paradoxalement, à l’issue des législatives de novembre 2010, même si le nombre de députés élus directement par le peuple a été porté à la hausse par un changement dans le système politique, ce sont les nobles et membres de la famille royale tongienne qui ont réussi, à la faveur de divisions au sein du camp « roturier », à prendre le poste de Premier ministre.
Les élections de 2010 ont été les premières à être organisées sous un nouveau système assurant une plus grande représentativité aux élus du peuple, par opposition à eux choisis par les Nobles et membres de la famille royale.
Avant cela, autre paradoxe : le gouvernement de Tonga avait été dirigé au cours des années précédentes par celui qui a été le premier « roturier » nommé par le roi au poste de Premier ministre : Fred Sevele.
Cette motion de censure, finalement déclarée recevable par Lord Lasike (Président de l’Assemblée), pourrait être débattue et mise aux voix à partir du milieu de cette semaine.
Le dépôt et l’enregistrement de cette motion à l’ordre du jour d’une prochaine session du Parlement avait été dans un premier temps retardé, le secrétariat général de l’assemblée invoquant un vice de procédure.
Les trois ministres démissionnaires sont Isileli Pulu (travail), Sunia Fili (police) et Uliti Uata (santé) et ils appartiennent tous les trois au parti pro-démocratie (Democratic Party), parti qui est aussi à l’origine de la motion déposée contre Lord Tu’ivakano, rapporte la radio nationale.
Selon ce parti, qui estime que la motion pourrait être soutenue par une majorité de députés, le gouvernement actuel a « perdu la confiance du peuple ».
L’objectif non explicité par ce parti st aussi de faire revenir le poste de Premier ministre entre les mains d’un « roturier ».
Paradoxalement, à l’issue des législatives de novembre 2010, même si le nombre de députés élus directement par le peuple a été porté à la hausse par un changement dans le système politique, ce sont les nobles et membres de la famille royale tongienne qui ont réussi, à la faveur de divisions au sein du camp « roturier », à prendre le poste de Premier ministre.
Les élections de 2010 ont été les premières à être organisées sous un nouveau système assurant une plus grande représentativité aux élus du peuple, par opposition à eux choisis par les Nobles et membres de la famille royale.
Avant cela, autre paradoxe : le gouvernement de Tonga avait été dirigé au cours des années précédentes par celui qui a été le premier « roturier » nommé par le roi au poste de Premier ministre : Fred Sevele.
Cette motion de censure, finalement déclarée recevable par Lord Lasike (Président de l’Assemblée), pourrait être débattue et mise aux voix à partir du milieu de cette semaine.
