PAPEETE, le 15 mars 2019 - Ils sont sur le territoire depuis plusieurs jours maintenant. Leurs œuvres personnelles sont actuellement présentées à la galerie Winkler tandis qu’ils travaillent avec les élèves du centre des métiers d’art. Une exposition du travail combiné des artistes polynésiens et tongiens démarrera le 22 mars.
Invités par le Centre des métiers d’arts (CMA), Tēvita Lātū, Luana Tai ainsi que Taniela Petelō, trois artistes tongiens présentent leurs œuvres à la galerie Winkler.
Membres du cercle artistique Selekā fondé par Tēvita Lātū, ces artistes "inspirés des grands noms de l’art occidental, ne se contentent pas de les imiter. Ils transcendent leurs visions dans une approche singulière. Ils sont le reflet de l’émergence d’un art contemporain insulaire du Pacifique mêlant la problématique du territoire face à l’internationalisation du sujet", décrit Vaiana Drollet de la galerie Winkler.
Les œuvres sont profondes, expressives. Loin des tableaux imaginés en Polynésie qui ont des couleurs vives, saturées et où les motifs de tatouage et les fleurs tiennent une grande place. L’art tongien, représenté ici par Tēvita Lātū, Luana Tai et Taniela Petelō témoignent d’une liberté sans frontière. "Comme s’ils ne cherchaient pas à plaire, ils ne sont pas en quête d’approbation. Ils peignent pour s’exprimer, avec le peu de moyens dont ils disposent."
Difficile aux Tonga de se procurer des toiles et des cadres. "Les artistes peignent parfois sur des affiches, du papier, ils récupèrent des pots de peinture dans des chantiers." Aussi, les œuvres sont-elles originales aussi par leur forme.
Les toiles n’ont laissé personne indifférent. Les artistes polynésiens ont apprécié. Les visiteurs ont été séduits et/ou surpris. D’autres ont affiché un certain rejet. Elles ont trouvé un public, car un certain nombre d’entre elles ont été achetées.
"L’objectif d’une telle initiative c’est aussi ça, nourrir les collections locales d’œuvres d’artistes du Pacifique, pénétrer le marché de l’art polynésien."
Ce n’est pas la première fois que Tēvita Lātū expose en Polynésie. En 2017, il a participé à Putahi V au musée de Tahiti et des îles. L’idée du Centre des métiers d’art étant désormais de faire venir les artistes du Pacifique individuellement et non plus collectivement pour des événements comme Putahi.
Ainsi, tous les deux ans, en alternance avec Putahi, les Polynésiens pourraient découvrir des artistes de Nouvelle-Zélande, d’Hawaii… C’est Tonga qui démarre.
Les trois artistes tongiens travaillent actuellement avec les élèves du CMA. Ensemble, ils préparent une exposition qui se tiendra du 22 mars au 19 avril au Centre des métiers d’art.
Invités par le Centre des métiers d’arts (CMA), Tēvita Lātū, Luana Tai ainsi que Taniela Petelō, trois artistes tongiens présentent leurs œuvres à la galerie Winkler.
Membres du cercle artistique Selekā fondé par Tēvita Lātū, ces artistes "inspirés des grands noms de l’art occidental, ne se contentent pas de les imiter. Ils transcendent leurs visions dans une approche singulière. Ils sont le reflet de l’émergence d’un art contemporain insulaire du Pacifique mêlant la problématique du territoire face à l’internationalisation du sujet", décrit Vaiana Drollet de la galerie Winkler.
Les œuvres sont profondes, expressives. Loin des tableaux imaginés en Polynésie qui ont des couleurs vives, saturées et où les motifs de tatouage et les fleurs tiennent une grande place. L’art tongien, représenté ici par Tēvita Lātū, Luana Tai et Taniela Petelō témoignent d’une liberté sans frontière. "Comme s’ils ne cherchaient pas à plaire, ils ne sont pas en quête d’approbation. Ils peignent pour s’exprimer, avec le peu de moyens dont ils disposent."
Difficile aux Tonga de se procurer des toiles et des cadres. "Les artistes peignent parfois sur des affiches, du papier, ils récupèrent des pots de peinture dans des chantiers." Aussi, les œuvres sont-elles originales aussi par leur forme.
Les toiles n’ont laissé personne indifférent. Les artistes polynésiens ont apprécié. Les visiteurs ont été séduits et/ou surpris. D’autres ont affiché un certain rejet. Elles ont trouvé un public, car un certain nombre d’entre elles ont été achetées.
"L’objectif d’une telle initiative c’est aussi ça, nourrir les collections locales d’œuvres d’artistes du Pacifique, pénétrer le marché de l’art polynésien."
Ce n’est pas la première fois que Tēvita Lātū expose en Polynésie. En 2017, il a participé à Putahi V au musée de Tahiti et des îles. L’idée du Centre des métiers d’art étant désormais de faire venir les artistes du Pacifique individuellement et non plus collectivement pour des événements comme Putahi.
Ainsi, tous les deux ans, en alternance avec Putahi, les Polynésiens pourraient découvrir des artistes de Nouvelle-Zélande, d’Hawaii… C’est Tonga qui démarre.
Les trois artistes tongiens travaillent actuellement avec les élèves du CMA. Ensemble, ils préparent une exposition qui se tiendra du 22 mars au 19 avril au Centre des métiers d’art.
Pratique
Jusqu’au 19 mars à la galerie Winkler puis du 22 au 19 avril au centre des métiers d’art.
Jusqu’au 19 mars à la galerie Winkler puis du 22 au 19 avril au centre des métiers d’art.
Contacts
Tél. : 40 43 70 51
Site internet du centre des métiers d'art
facebook : Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française
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Site internet du centre des métiers d'art
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