Plus de deux semaines après l’inauguration en grande pompe, les oiseaux de la rue dorment toujours dans la rue, et les fare solidaires demeurent inutilisés.
Tahiti le 29 avril 2025 – Les “oiseaux de la rue” en formation au centre d’accueil Te-Vaiete ne peuvent toujours pas intégrer les “fare solidaires” qui leurs sont destinés, alors qu’ils ont été inaugurés il y a plus de deux semaines. Père Christophe pointe du doigt la “lenteur administrative” de la DSFE qui n’a toujours pas signé la convention qui permettra de débloquer la situation.
Le 14 avril dernier s’est tenue en grande pompe l’inauguration officielle des cinq “fare solidaires” au centre Te-Vaiete à Mama’o. Ces fare ont notamment été construits pour que les oiseaux de la rue, actuellement stagiaires en cuisine restauration, puissent y dormir le temps de leur formation. Cet habitat doit leur permettre, comme l’avait indiqué le prêtre, de se reposer la nuit et d’être ainsi attentifs durant leur formation, car certains de ces stagiaires “dorment toujours dans la rue”.
Mais voilà, plus de deux semaines après l’inauguration officielle, les oiseaux de la rue dorment toujours dans la rue, et les fare solidaires demeurent inutilisés.
Interrogé à ce sujet, le vicaire de la cathédrale de Papeete, précise, que ce retard est dû à “un petit souci de convention”. Une convention entre la DSFE et le Conseil d’administration de la mission catholique de tahiti et dépendances (Camica) qui “n’est toujours pas signée”.
Après vérification, le ministre du Foncier et du Logement, Oraihoomana Teururai, a bien pris, le 28 février dernier, un arrêté “autorisant la prise à bail par la Polynésie français, pour le compte de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité, d’une emprise dépendant de la parcelle cadastrée commune de Papeete (…) gérée par l’établissement public Grands projets de Polynésie”.
Le 14 avril dernier s’est tenue en grande pompe l’inauguration officielle des cinq “fare solidaires” au centre Te-Vaiete à Mama’o. Ces fare ont notamment été construits pour que les oiseaux de la rue, actuellement stagiaires en cuisine restauration, puissent y dormir le temps de leur formation. Cet habitat doit leur permettre, comme l’avait indiqué le prêtre, de se reposer la nuit et d’être ainsi attentifs durant leur formation, car certains de ces stagiaires “dorment toujours dans la rue”.
Mais voilà, plus de deux semaines après l’inauguration officielle, les oiseaux de la rue dorment toujours dans la rue, et les fare solidaires demeurent inutilisés.
Interrogé à ce sujet, le vicaire de la cathédrale de Papeete, précise, que ce retard est dû à “un petit souci de convention”. Une convention entre la DSFE et le Conseil d’administration de la mission catholique de tahiti et dépendances (Camica) qui “n’est toujours pas signée”.
Après vérification, le ministre du Foncier et du Logement, Oraihoomana Teururai, a bien pris, le 28 février dernier, un arrêté “autorisant la prise à bail par la Polynésie français, pour le compte de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité, d’une emprise dépendant de la parcelle cadastrée commune de Papeete (…) gérée par l’établissement public Grands projets de Polynésie”.
“Un peu de patience”
Pour Père Christophe, “il y a une réelle volonté du côté du ministère” mais “ une réelle lenteur du côté du service”. En attendant, rien ne peut être signé avec le Camica pour que les oiseaux de la rue puissent prendre possession des “fare solidaires”. “Il ne faut pas désespérer, ajoute-t-il. Il faut juste être patient. Cela fait neuf mois qu’on attend et on n’a jamais été aussi prêts ». Le vicaire de la cathédrale de Papeete ajoute ensuite que “ la Dsfe semble travailler au ralenti (…). J’ai été témoin des interventions du ministère des solidarités pour rappeler à la Dsfe qu’il se mettre au travail pour la convention”.
Du côté des futurs pensionnaires de ces “ fare solidaires ” , la déception pouvait se lire sur les visages, mardi. “On n’est pas encore allés dedans. Mme Galenon nous a dit que ça y est on va aller dedans et aujourd’hui toujours rien”, constatent certains lorsque d’autres, plus pessimistes, ironisent : “Peut-être que quand on aura fini notre stage, on pourra enfin y entrer, mais ce sera trop tard. Quel échec.”
Contactée la vice-présidente et ministre des Solidarités Minarii Galenon a assuré mardi que le problème était en passe d’être réglé, suite à une longue réunion organisée dans l’après-midi avec les agents de la DSFE.
Du côté des futurs pensionnaires de ces “ fare solidaires ” , la déception pouvait se lire sur les visages, mardi. “On n’est pas encore allés dedans. Mme Galenon nous a dit que ça y est on va aller dedans et aujourd’hui toujours rien”, constatent certains lorsque d’autres, plus pessimistes, ironisent : “Peut-être que quand on aura fini notre stage, on pourra enfin y entrer, mais ce sera trop tard. Quel échec.”
Contactée la vice-présidente et ministre des Solidarités Minarii Galenon a assuré mardi que le problème était en passe d’être réglé, suite à une longue réunion organisée dans l’après-midi avec les agents de la DSFE.




































